Jorge Malheiros, geógrafo: “Nenhum país que
tenha perdas demográficas prolongadas
consegue dar saltos do ponto de vista
económico. A perda de população tira ao país
potencialidades de crescimento a prazo”.
Ler (em baixo), comentários franceses sobre este assunto.
“OVoodoCorvo” publicou também “Carta a um filho que emigrou”
por Nicolau Santos / 30 de Setembro de 2013 / http://ovoodocorvo.blogspot.nl/2013/10/carta-um-filho-que-emigrou-nicolau.html
e no mesmo “post”também “Jovens portugueses formados para exportação”, por
Margarida Davim 30 de Maio .
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"Sauf erreur de ma part, c’est le première fois qu’un gouvernement de l’Union européenne appelle aussi officiellement ses compatriotes à s’enfuir pour aller chercher une vie meilleure à l’étranger."
Passos lamenta que jovens qualificados tenham de emigrar
Primeiro-ministro falava este domingo na entrega de prémios a associações
juvenis
Passos Coelho falava este domingo numa cerimónia de
entrega de prémios do Instituto de Juventude e Desporto a associações juvenis,
no Palácio Foz, em Lisboa, onde evocou o 1º de Dezembro, apesar de já não ser
feriado.
"Todos os portugueses têm sido convocados para este esforço imenso. Eu julgo
que os jovens são, em qualquer caso, aqueles que podem dar maior profundidade a
esta luta muito grande que estamos a travar para evitar que estas situações se
voltem a repetir no futuro. E, realmente, nós temos hoje uma geração de jovens
muito mais qualificados do que alguma vez tivemos na nossa história",
afirmou.O chefe do Executivo lamentou, no entanto, que os jovens tenham de sair do país para se realizarem profissionalmente. "Por isso nos dói tanto que, entre aqueles que hoje são mais desenvolvidos e evoluídos do ponto de vista do conhecimento que adquiriram em termos académicos, muitos deles tenham de escolher outras paragens para poderem aceder ou aos seus estágios ou à sua realização profissional", disse.
Para o primeiro-ministro, a qualificação dos mais jovens é uma arma para evitar futuras crises. "Tendo nós esta geração tão qualificada, objectivamente, depositamos nela uma grande esperança para que as transformações no tecido social e económico que precisamos de fazer possam ser mais transformações mais profundas do que aquelas que fizemos no passado. E, portanto, todo o investimento que foi feito em torno das políticas da juventude mais voltadas para as qualificações, para a educação serão críticas para superarmos de forma mais duradoura a crise que estamos a viver", concluiu.
Num discurso de cerca de 25 minutos, Passos Coelho defendeu ainda que o fim do endividamento deveria reunir um consenso político e que a ideia não deveria ser contrariada por razões ideológicas. "Quem continuar por razões ideológicas a alimentar uma dívida que asfixia os portugueses está a usar a ideologia para afastar as pessoas das verdadeiras escolhas que possam fazer no futuro", afirmou. "Mas se eliminarmos estes elementos do nosso debate ideológico teremos todas as escolhas que podemos fazer, desde logo como é que queremos orientar a nossa despesa. Há uns que querem gastar de uma neira, outros que querem gastar de outra. Mas é uma falsa questão querermos gastar o que não temos", acrescentou.
Portugal : l’émigration des jeunes est désormais un
mal endémique
La crise économique et la politique de rigueur menée par le
gouvernement conservateur portugais détruisent l’avenir des jeunes Lusitaniens
qui ne trouvent pour seule échappatoire que de chercher fortune à l’étranger.
Le Portugal a ainsi perdu, en deux ans à peine, pas moins de 2 % de ses enfants.
L’étranglement financier opéré par Pedro Passos Coelho, Premier ministre
portugais, n’y est pas étranger. « L’état des comptes publics oblige le
gouvernement à demander davantage de sacrifices », annonçait-il en 2011, lors
de son discours de politique générale devant les députés. La couleur était
annoncée.
Le secrétaire d’État aux communautés portugaises, José
Cesáro, a été un des premiers à révéler l’exode de son peuple. L’hémorragie est
désormais chiffrée : 240.000 Portugais ont quitté leur terre natale depuis
2011. La majeure partie d’entre eux est jeune et hautement qualifiée. José
Cesáro a souligné que nombreux seront ceux qui ne trouveront pas de travail à
l’étranger faute d’avoir suffisamment préparé leur émigration. Mais rester au
pays aurait équivalu soit à se retrouver demandeur d’emploi, soit à décrocher
un salaire de misère. Rappelons que le taux de chômage chez les jeunes de 15 à
24 ans s’élevait fin 2012 à 39 % (contre 30 % un an auparavant).
Le Portugal a été longtemps un des pays qui a le plus
souffert du phénomène migratoire. Ce dernier a pourtant fléchi au cours des
années 90 grâce à un micro boom économique, incitant nombre de Portugais à
revenir au pays. Mais la crise et les politiques d’austérité décidées par
l’Union européenne ont réactivé le phénomène. Et contrairement au passé, ce
sont aujourd’hui des jeunes formés professionnellement et/ou diplômés qui se
trouvent contraints de partir à l’étranger devant l’absence de débouchés à
domicile. La France n’est plus comme dans les années 60 la terre d’asile de ces
néo-déracinés ; la Suisse, et l’Angola, une ex-colonie lusophone, sont
désormais les destinations les plus prisées.
« Il y a une forte augmentation portugaise vers l’Angola.
Nous observons que ce sont entre 25.000 et 30.000 de nos compatriotes qui ont
choisi de s’y installer dans l’espoir d’une vie meilleure », souligne José Cesáro, ajoutant au passage
qu’ils étaient 5 à 10.000 de plus que l’année précédente. Les chiffres relatifs
à l’émigration montrent également que le Mozambique commence lui aussi à
attirer les jeunes Portugais en quête de travail. Il n’en reste pas moins que
quelques-uns rechignent toujours à s’éloigner autant : ceux-ci jetteront leur
dévolu sur l’Allemagne, les Pays-Bas ou la Grande-Bretagne.
ADVERTISEMENTL’émigration est très souvent un choix
douloureux. C’est rarement la soif d’aventure qui guide ces jeunes Portugais à
quitter leur quartier, leur village et leur famille. Une situation préoccupante
pour le Portugal qui rappelle celle de l’Irlande ou de l’Italie, où les jeunes
vivent dans la gêne en dépit de la formation suivie ou des diplômes obtenus. Le
départ à l’étranger reste alors leur seule porte de sortie…
Les raisons de ce drame sont clairement définies : le
ralentissement économique, bien sûr, mais aussi et surtout la rigueur imposée
par les gouvernements européens pour répondre aux diktats des organismes
usuriers qu’on appelle plus couramment les banques. Il est grand temps que les
peuples reprennent en main leur destin.
Capitaine Martin
LE GOUVERNEMENT DE LISBONNE APPELLE OFFICIELLEMENT LES
PORTUGAIS À FUIR LEUR PROPRE PAYS
Le gouvernement portugais est allé plus loin.
Compte tenu de la montée en flèche du chômage, et notamment
du chômage des jeunes - plus d’un jeune Portugais sur 3 est au chômage – , il a
également lancé une politique officielle d’émigration, afin d’inciter les
personnes sans emploi, ou sous-employées, qui souhaitent fuir la pauvreté
endémique et la régression sociale de trouver un emploi à l’étranger.
Il y a un mois et demi – le 4 juillet 2012 – , le premier
ministre Pedro Passos Coelho a en effet appelé ses compatriotes à émigrer. Il
leur a conseillé de « faire preuve de plus d’efforts », et de « laisser leur
zone de confort » en cherchant du travail ailleurs.
En particulier, les enseignants incapables de trouver du
travail au pays devraient ainsi songer à émigrer en Angola ou au Brésil, les
anciennes colonies portugaises.
Sauf erreur de ma part, c’est le première fois qu’un
gouvernement de l’Union européenne appelle aussi officiellement ses
compatriotes à s’enfuir pour aller chercher une vie meilleure à l’étranger.
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