domingo, 31 de março de 2019

Les ennemis de l’Europe rêvent d’union





Les ennemis de l’Europe rêvent d’union
Alexandre Sulzer| 29 mars 2019, 21h16 | MAJ : 30 mars 2019, 16h40 |31


Rome, le 29 mars. Les mouvements de jeunesse de plusieurs partis populistes européens se sont réunis ce vendredi

Les forces populistes, dont le RN de Marine Le Pen, discutent activement avant l’élection européenne du 26 mai. Les tractations vont bon train, mais s’entendre entre eux n’est pas si simple.

« Nous sommes aujourd’hui à un moment historique. C’est l’histoire avec un grand H qui va s’écrire au mois de mai prochain. L’émergence d’une Europe des nations », prévient Marine Le Pen. A ses côtés, en ce mois d’octobre 2018 à Rome, Matteo Salvini, le ministre de l’Intérieur italien issu de la Ligue, abonde et loue une « révolution du bon sens qui va percuter l’Europe inévitablement ». A l’automne dernier, les souverainistes arboraient un large sourire sur fond de Brexit et de poussée populiste à travers l’Europe.

Depuis, la vague eurosceptique n’a pas cessé et a même fini par impacter l’Espagne, jusqu’alors préservée. Aux législatives du 28 avril, le parti d’extrême droite Vox, né en 2013 et quasiment inconnu il y a encore quelques mois, pourrait devenir la troisième formation des Cortes, le Parlement espagnol. Aux Pays-Bas, le 21 mars, le parti anti-immigration Forum pour la démocratie est celui qui a obtenu le plus de voix aux sénatoriales.

-Le grand mercato des alliances souverainistes
De quoi redéfinir le paysage politique européen à Strasbourg ? Au RN, on assure réfléchir à la désignation d’un « Spitzenkandidat » populiste, c’est-à-dire d’un candidat à la présidence de la Commission européenne. Selon différents sondages, les eurosceptiques, divisés en trois groupes (CRE, ELDD et ENL, celui auquel appartient le Rassemblement national) pourraient peser environ 22,5 % de la future assemblée, juste derrière les conservateurs du PPE (25 %). Pas de quoi diriger Bruxelles mais assurément, de peser sur les votes à Strasbourg. Une influence que les souverainistes pourront se partager, pour cause de Brexit, sans les Britanniques du Ukip ou du parti conservateur… Lesquels formaient l’ossature de ELDD et de CRE. En coulisses, les tractations vont bon train pour élargir les alliances existantes.

Co-président du groupe ENL (Europe des nations et des libertés), le Français Nicolas Bay (RN) sillonne l’Europe dans cet objectif. En décembre, il a par exemple rencontré discrètement à Budapest des membres du gouvernement de Viktor Orban. Très attendue la semaine dernière, son exclusion du PPE (Parti populaire européen, auquel sont rattachés Les Républicains de Wauquiez) pour ses prises de position europhobes, n’a pas eu lieu. Le turbulent Premier ministre hongrois n’a été que provisoirement suspendu. « Ce n’est que partie remise. Les contradictions de fond s’imposeront », veut-on croire chez Marine Le Pen où l’on caresse toujours l’espoir de s’allier à lui.

Egalement dans le viseur de son parti : la formation allemande anti-immigration Alternative für Deutschland (AfD) avec laquelle de discrets contacts ont été pris, les Démocrates suédois ou encore les Vrais Finlandais qui ont durci leur ligne sous l’impulsion de leur chef Jussi Hallo-alo.

Salvini plus fédérateur que Le Pen
Mais s’unir n’est pas si simple. « Avoir des détestations communes ne suffit pas. Quand on est nationaliste, on défend des intérêts inconciliables », observe le politologue Jean-Yves Camus, coauteur de Les droites extrêmes en Europe (Seuil). Dans le documentaire «Europe : la tentation populiste», diffusé le 19 mars sur France 5, l’un des dirigeants de l’AfD, Alexander Gauland, affirme ainsi ne pas voir « comment aller plus loin avec le RN car ils défendent une politique trop sociale ». Parmi les autres freins à un rapprochement entre populistes : la question de la répartition des migrants au sein de l’espace européen, le libre-échange, les travailleurs détachés, la relation aux Etats-Unis ou à la Russie. « Les Polonais n’apprécient pas notre russophilie », reconnaît un dirigeant du RN.

Dans ce contexte, Matteo Salvini, nouvel homme fort de l’Italie, est celui le plus à même d’avoir l’oreille du plus grand nombre d’europhobes. En août, « il capitano » comme l’appellent ses fidèles, recevait à Milan le Premier ministre hongrois. En janvier, il proposait un « programme commun » à Jaroslaw Kaczynski, le patron du parti Droit et Justice, au pouvoir en Pologne. « Nous ne sommes pas en concurrence d’influence », assure-t-on au RN face à ce leadership européen.

Mais Marine Le Pen aimerait quand même être à nouveau sur la photo. Elle a essayé de faire meeting commun avec Salvini en février à Milan puis à Rome en mars. En vain jusqu’à présent. « Mais ça se fera », assure le RN où l’on dément catégoriquement la tentation que pourrait avoir l’Italien de forger des alliances avec d’autres formations souverainistes au pouvoir. « Je mets ma main sur le billot que nous siégerons ensemble », confiait en janvier la présidente du RN, sereine.



Imagem do Dia / OVOODOCORVO
Horta Osório no encerramento do Ouvir Portugal
“Atrair imigrantes que compram uma casa e não vivem cá ou para pagar menos impostos isso não é um critério relevante”, apontou, numa referência indirecta aos vistos gold, medida proposta pelo ex-ministro Paulo Portas.
(…)”Depois, alertou para os riscos que o país enfrenta, entre eles o problema do crédito malparado, a níveis elevados, e também quanto à divida total do pais, que não para de aumentar – de 265% em 2007 para 293% do PIB no terceiro trimestres de 2018.”

Cartoons da Semana / Furious Tory MPs tell May: we’ll block snap Brexit election






Brexit
Furious Tory MPs tell May: we’ll block snap Brexit election
Cabinet ministers join warning on poll as Amber Rudd leads bid to halt shift to the right

Michael Savage and Toby Helm
Sat 30 Mar 2019 20.59 GMT Last modified on Sat 30 Mar 2019 23.25 GMT

Conservative MPs from across the party are threatening to vote down any attempt by Theresa May to lead them into a snap election, warning it would split the Tories and exacerbate the Brexit crisis.

In a sign of the collapse in authority suffered by the prime minister, cabinet ministers are among those warning that there will be a serious campaign by Conservative MPs to vote against an election headed by May, a move she hinted at last week to break the Brexit deadlock.

The threat of an election immediately angered both pro-Brexit and pro-Remain MPs. May would need a two-thirds majority in the Commons to secure one, meaning a serious rebellion by Tories could block it. May would then be forced to secure an election by backing a no-confidence vote in her own government, which only requires a simple majority of MPs.

Foreign Office minister Alan Duncan said: “If we have a general election before Brexit is resolved, it will only make things worse.”

Antoinette Sandbach, a Tory MP who backs another referendum being held on any deal agreed by parliament, said she would vote against calling an election. “The answer is not a general election, and I would vote against that. We need to find a way forward in parliament and then put that to the people in a confirmatory referendum.”

Mark Francois, a member of the European Research Group of pro-Brexit MPs, said there was “not a chance” that Conservative MPs would back an election under May. “‘Of course they wouldn’t – not after last time. And remember, she needs a super majority to do it.”

With contenders for the Tory leadership already plotting their route to replace May ahead of another perilous week for her premiership, it emerged that:

• Pro-Brexit ministers are threatening to resign should May agree to adopt a permanent customs union with the EU this week.

• A new group of moderate Conservatives, led by Amber Rudd, has been organising in an attempt to stop the party moving further to the right under a new leader.

• Several more Tories are poised to support the idea of a referendum on any deal eventually passed by parliament.

Another highly unpredictable week could see parliament force May to adopt a soft Brexit, and another attempt to pass her deal. More than 100 Tory MPs have also signed a letter calling on May to rule out a long extension to Britain’s EU membership, even if that means backing a no-deal Brexit.

Meanwhile, Labour’s deputy leader, Tom Watson, said his party should “embrace” the European elections on 23 May in the event of a Brexit extension, as he re-emphasised Labour’s commitment to a referendum to confirm any deal agreed by parliament.

“We now have until April 12th to either agree a new path to a viable Brexit deal, with an extension to article 50 that means taking part in European elections, or crash out with no deal,” he writes on theguardian.com. “I think Labour should embrace European elections just as we should welcome a general election that might get rid of this broken government. If we go into either contest with a positive policy on Brexit and say any final deal must be put back to the people, I am confident Labour can win.”

He added: “We already have a fund raised by local parties to pay for the campaign and I’ve asked our NEC [National Executive Committee] to develop a plan to get grassroots members involved in selecting candidates.”

Senior government ministers are now openly contemplating a long delay or no Brexit to avoid crashing out. Caroline Nokes, the immigration minister, wrote to a constituent that May’s deal “is dead”. She added: “There are some stark choices. For me it has to be in the direction of a long extension to article 50 and/or no Brexit rather than crashing out.”

Some cabinet ministers now want to vote for a softer Brexit in a new round of indicative votes on Brexit options on Monday. May is set to talk to her cabinet on a conference call on Sunday. When the process took place last week, the cabinet was forced to abstain.

Handing the cabinet the right to vote could be enough to secure a majority for a permanent customs union with the EU – a plan that would stop Britain signing its own trade agreements but would deal with many of the border issues.

May appeared to suggest to MPs on Friday that she could call an election if her Brexit deal was not passed, saying parliament was “reaching the limits of this process”. However, several influential Tory figures and ministers said there was a high risk Conservative MPs would vote against an election with May at the helm.

One cabinet minister said they believed many Tories would vote down an election, adding that other parties such as the newly-formed Change UK group would also oppose it.

Nigel Evans, executive secretary of the 1922 Committee of Tory backbenchers, said an election was a terrible idea that the cabinet would block. “I don’t believe the cabinet would allow her to do it,” he said. “Theresa May cannot call an election, she cannot be the leader who would lead us into it. The party would not tolerate it.”

Former Foreign Office minister Alistair Burt, who resigned last week after voting in favour of MPs taking control of the Brexit process also made clear he was strongly opposed to the idea of an early election: “I would be profoundly disturbed by a general election in the current circumstances of the country.”

Another minister said it would “merely add more chaos to the chaos”. One influential Tory said: “How many Tory MPs would actually want May to fight another election? Twenty? Half the cabinet would be against the idea. A huge number would vote against.”

However, other Tories predicted that while feelings were running high, May would be able to secure enough support for an election if she decided to call one. “It is not a great look for an MP to avoid their electorate,” said one former cabinet minister. Another MP against an election said: “We would be honour-bound to vote for it.”

An Opinium poll for the Observer reveals that May’s lead over Jeremy Corbyn on who would be the best prime minister has halved since last month, dropping from 15 points to 7 points. When Tory leadership hopefuls were pitted against Corbyn, Boris Johnson was the only one who had a lead over the Labour leader. A quarter of voters (25%) thought Johnson would be the best prime minister, compared with 24% for Corbyn


PM may have to accept soft Brexit if parliament backs it, says minister
David Gauke says May would have to ‘look closely’ at customs union if Commons voted for it

Rajeev Syal
Sun 31 Mar 2019 11.31 BST

Theresa May’s grip on power looks increasingly fragile, with cabinet ministers openly preparing for a leadership challenge
Theresa May will have to consider the possibility of accepting a softer Brexit if the measure is supported by parliament this week, the justice secretary, David Gauke, has said.

With 10 days before the UK is due to leave the EU, and parliament plunged into a political stalemate, Gauke, a soft-Brexit supporter, said the prime minister would have to “look very closely” if MPs back a customs union in a fresh round of indicative votes that begin on Monday.

“I think she would need to look very closely at that,” he told BBC1’s The Andrew Marr Show on Sunday.

“If parliament is voting overwhelmingly against leaving the European Union without a deal but is voting in favour of a softer Brexit, then I don’t think it’s sustainable to ignore parliament’s position and therefore leave without a deal.”

May’s grip on power looks increasingly fragile, with cabinet ministers openly preparing for a leadership challenge after she steps down.

She hopes to bring back her Brexit deal to parliament again this week after it was rejected for a third time by MPs – and appears poised to trigger a general election if parliament fails to agree a way forward that she would then lead.

Gauke said he could not remain a member of the government if it tried to leave with no deal, but said May had made clear that was something she would not do.

“My position is that it is not the responsible thing for a government to do, to leave without a deal in these circumstances, so obviously I wouldn’t be able to remain a member of the government that pursued that as a policy. That is a point I have made on a number of occasions,” he said.

“The prime minister has been very clear that when parliament is making it clear what it wants to do, she is not going to go down that route.”

Senior Tories have warned that May should not be allowed to lead the party into a snap election. But James Cleverly, the deputy chair of the Conservative party, told Sophy Ridge on Sky News that May could well do so.

Asked if May could lead the party into a snap election, he said: “That is an inevitable possibility.”

He insisted the party was not specifically preparing for a snap general election to resolve the Brexit deadlock, but acknowledged that “sensible and pragmatic” contingency planning was taking place.

“I don’t think an election would solve anything. Time is of the essence, we have got Brexit to deliver. We don’t want to add any more unnecessary delay,” he said.

Alistair Burt, the veteran foreign office minister who resigned last week over Brexit, warned that the UK’s democracy itself was in danger of collapse.

“We are in peril … we have seen in other countries that if people become so polarised that they don’t listen to the other side that they resort to other methods,” he said.

More than 100 Tory MPs have also signed a letter calling on May to rule out a long extension to Britain’s EU membership, even if that means backing a no-deal Brexit.

Gilets jaunes acte 20 : forces de l'ordre hyper réactives à Paris





Paris, le samedi 30 mars 2019.
Les médias ont annoncé le chiffre de 1 800 puis de 4 000 personnes qui ont marché de la gare de l'Est à l'esplanade du Trocadéro sous un soleil de plomb.
CNEWS communique le chiffre de 11 945 contrôles à Paris et de 32 interpellations.
Plusieurs tentatives de manifestation sauvage ont eu lieu, avortées face à l'hyper réactivé des forces de l'ordre faisant rapidement face en nombre aux manifestants.



Acte 20 : Paris, Bordeaux, Avignon, Toulouse… les Gilets jaunes toujours

Olivier Bernard (à Bordeaux), Marc Leras (à Marseille) avec J.P-L et N.T.| 30 mars 2019, 22h44 | MAJ : 30 mars 2019, 23h43

Malgré les interdictions de manifester en centre-ville et le déploiement des forces de l’ordre, des milliers de contestataires ont à nouveau défilé ce samedi. En baisse par rapport à la semaine passée, la mobilisation a été plutôt calme, sauf à Bordeaux et Avignon.
En dépit de près d’une trentaine d’arrêtés préfectoraux d’interdiction de manifestation, les Gilets jaunes ont quand même défilé ce samedi par milliers. Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, 33 700 contestataires étaient dehors. Selon le Nombre Jaune, plus de 102 000 personnes.

Un chiffre en baisse par rapport à la semaine dernière (40 500 pour l’Intérieur, 126 246 pour le Nombre Jaune). Dans l’ensemble, les cortèges ont été calmes, les échauffourées les plus importantes ont eu lieu à Bordeaux et Avignon. Il y a eu 103 interpellations et 56 gardes à vue sur l’ensemble du territoire.

À Nice, le cortège a stationné devant l’hôpital où Geneviève Legay, la retraitée membre d’Attac, blessée la semaine passée par une charge des forces de l’ordre, était toujours hospitalisée. Une halte a également eu lieu en signe de protestation devant le commissariat de la ville. Toulouse, Lille, Montpellier, Caen, de nombreuses villes ont eu leur défilé. Les rassemblements prévus devant des usines où sont fabriqués des équipements utilisés par les forces de l’ordre, dans le Finistère et dans la Sarthe, n’ont été que très peu suivis, en raison d’un déploiement dissuasif des forces de l’ordre.

À Paris, 14 500 contrôles préventifs
Dans la capitale, c’est un cortège de 4 000 personnes selon le ministère de l’Intérieur, qui s’est élancé du parvis de la Gare de l’Est jusqu’à la place du Trocadéro. Mille de moins que la semaine passée à battre le pavé. Aucun heurt notable n’est venu troubler le défilé, qui s’est déroulé dans un climat apaisé avec des slogans tels que : « Arrêtez de dire que nous n’avons plus de revendications ».

Seuls quelques jets de grenades lacrymogènes ont percé le ciel bleu peu avant la dispersion du cortège, vers 17h30, lorsque des individus cagoulés, ultra-minoritaires, ont tenté de provoquer les forces de l’ordre. Le calme est revenu rapidement et des manifestants ont même esquissé un pas de danse sur le parvis.

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Les Gilets jaunes passent devant la tour Eiffel et se rendent à l’esplanade du Trocadéro. AFP/Martin Bureau
Le défilé avait été déclaré et les autorités ont durci leur stratégie pour éviter les rassemblements sauvages. D’abord en multipliant les contrôles d’identité préventifs, notamment aux abords du périmètre interdit (des Champs-Élysées aux abords de l’Elysée et de l’Assemblée nationale) : près de 14 500 contrôles à 20 heures – un record – pour 21 verbalisations et 37 interpellations.

Ensuite en déployant des forces en nombre : comme ces intimidantes patrouilles des - nouvelles - unités de brigade de répression de l’action violente motorisée (BRAV-M), composées de deux policiers à moto, qui ont fendu les rues de Paris à la recherche d’émeutiers, sous le regard interloqué des touristes.

À Avignon, les attroupements dispersés
Une présence des gendarmes à la sortie des autoroutes pour éviter les opérations péages gratuits, les entrées des remparts bloquées par des camions de CRS, des policiers inspectant les sacs de toutes les personnes qui faisaient la queue pour entrer dans la ville : Avignon a connu une journée de siège alors que les réseaux sociaux y annonçaient une manifestation nationale non déclarée.

Les rassemblements étaient interdits dans Avignon intra-muros, la gare et les principaux parkings de la ville étaient fermés, ainsi que de nombreux commerces. À midi, l’esplanade du Palais des Papes, lieu de rendez-vous, était vide, fréquentée par des touristes et de nombreux policiers. Quelques dizaines de personnes, dont aucune n’arborait le Gilet jaune interdit, s’étaient toutefois rassemblées devant la mairie pour entonner des chants hostiles à Emmanuel Macron. En quelques minutes, la manifestation a été dispersée sans ménagement et repoussée vers le périphérique. « Personne ne porte le gilet jaune, nous ne manifestons pas, nous nous promenons », expliquait Christophe Chalençon, l’un des leaders présents sur place. « Nous ne violons pas la loi. »

Quelques centaines de Gilets jaunes ont ensuite longuement « joué au chat et à la souris » avec les forces de l’ordre secondées par un hélicoptère. Les attroupements ont été dispersés à coups de lacrymogènes tout l’après-midi. Les policiers ont essuyé des tirs de projectiles, du mobilier urbain a été détruit et une dizaine de manifestants a été interpellé. « On n’a pas pu visiter Avignon, mais on a vu beaucoup de policiers », témoignait Gisèle, venue de la Drôme. « Je ne sais pas où on sera samedi prochain, mais on y sera ».

À Bordeaux, Eric Drouet, Jérôme Rodrigues et Francis Lalanne
Lorsque le cortège s’élance dans le calme en début d’après midi des quais de la Garonne, ils ont environ cinq mille manifestants. En tête, deux des figures de la contestation : Jérôme Rodrigues qui veut que « la colère s’exprime » et Eric Drouet. Ce dernier a précisé la nouvelle stratégie : « désormais chaque semaine, la mobilisation sera organisée en alternance entre Paris et les grandes villes de province ».

Sur les pancartes : « On veut le Ric », et toujours les mêmes slogans anti Macron, avec le renfort de Francis Lalanne, sympathisant des Gilets jaunes. Repoussés de l’hypercentre fermé par les forces de l’ordre, les manifestants ont longé la Garonne, avant de s’approcher du périmètre interdit.

Après le saccage d’une vitrine d’agence bancaire par des casseurs cagoulés et armés de barre de fer, les premiers incidents violents ont éclaté quand les forces de l’ordre ont repoussé les manifestants. Jets de pavés, usage des gaz lacrymogènes, la place de la République a été le théâtre d’affrontements. Un engin de chantier a été brûlé et plusieurs interpellations ont eu lieu.

En fin de journée, des dizaines de black blocks, arrivés la veille à Bordeaux, mais moins nombreux que prévu, ont harcelé les forces de l’ordre. Le dispositif était maintenu en début de soirée.

sábado, 30 de março de 2019

MPs vote against Theresa May's Brexit withdrawal agreement for third time




May hopes to hold fourth vote on Brexit deal
Election also on the cards after MPs reject withdrawal agreement by 58 votes

How did each MP vote?
Heather Stewart and Jessica Elgot

Fri 29 Mar 2019 18.55 GMT First published on Fri 29 Mar 2019 14.42 GMT

MPs vote against Theresa May's Brexit withdrawal agreement for third time – video
Theresa May hopes to bring her Brexit deal back to parliament again next week after it was rejected for a third time by MPs – and appears poised to trigger a general election if parliament fails to agree a way forward.

Despite the embattled prime minister’s dramatic promise on Wednesday that she would hand over the keys to 10 Downing Street if her Tory colleagues backed the withdrawal agreement, parliament voted against it on Friday, by 344 to 286.

The Commons vote was held on the day when Britain was meant to be leaving the European Union, as Parliament Square outside overflowed with raucous pro-Brexit protesters.

A string of leave-supporting Conservative backbenchers who had twice rejected the deal, including Boris Johnson, Jacob Rees-Mogg and former Brexit secretary Dominic Raab, switched sides to support the agreement. But with Labour unwilling to shift its position, and the Democratic Unionist party’s 10 MPs implacably opposed, it was not enough to secure a majority for May.

The result was a sense of stunned disbelief in Westminster. Asked what could happen next, one government source said: “Last one out, turn off the lights.”

Immediately after the defeat was announced, May told MPs: “The implications of the house’s decision are grave. The legal default now is that the United Kingdom is due to leave the European Union on 12 April. In just 14 days’ time.”

Under the deal agreed by EU leaders in Brussels last week, if May had passed her withdrawal agreement this week, Brexit would have been delayed until 22 May. Now, she will have to return to Brussels for an emergency European council summit on 10 April.

The EU27 expect her to ask for a longer delay – requiring Britain to participate in the European elections in May – or accept a no-deal Brexit two days later. However, her aides hope the 22 May date could still be in play if her deal is accepted next week.

May did not spell out explicitly what she planned to do next, saying only that she would press ahead with an “orderly Brexit”. However, it became increasingly clear after the vote that Downing Street does not believe the deal is dead.

The prime minister pointed to MPs’ plans to hold a second round of indicative votes on Monday, “to see if there is a stable majority for a particular alternative version of our future relationship with the EU”.

But she told MPs: “I fear we are reaching the limits of this process in this house.” Many regarded that as a warning that if they supported an option she was not prepared to implement, or failed to reach agreement on an alternative, she was ready to call a general election.

Government sources suggested she was first likely to make another attempt to force her deal through parliament in a third “meaningful vote”. This might happen in a “run-off” against any successful alternative from Monday’s indicative votes.

The government has been discussing with the Speaker, John Bercow, whether there is a way to hold MV3 that would not fall foul of his insistence that the same proposition cannot be put before parliament again.

A Downing Street spokesman highlighted the fact that May’s margin of defeat, 58, was smaller than the 149 majority she lost by earlier this month, and the crushing 230-strong defeat in the first meaningful vote in January. “We are at least going in the right direction,” the spokesman said.

No 10 sources also pointed out that her deal had won more supporters than any of the eight options considered by MPs in Wednesday’s indicative votes, in which the most popular, a referendum, received the backing of 268 MPs.

Backers of the various alternatives were discussing how to build a proposition that could command a majority on Monday. Cabinet ministers were instructed to abstain in last week’s process, which the government had initially tried to scupper by whipping MPs to vote against the business motion.

May is likely to come under pressure to offer a free vote to cabinet supporters of a soft Brexit – the “Gaukward squad” – on Monday.

Jeremy Corbyn responded to the prime minister’s latest defeat by calling on her to resign and trigger a general election.“If the prime minister can’t accept that, then she must go, not at an indeterminate date in the future, but now, so that we can decide the future of this country through a general election,” the Labour leader said.

He had earlier urged his MPs to reject the deal, warning that it would lead to a “blindfold Brexit”. Just five Labour MPs voted for the withdrawal agreement.

Before the vote, May had told MPs that the withdrawal agreement was the only way to guarantee Brexit and avoid a “cliff edge” in two weeks’ time. “When the division bell rings in a few moments, every one of us will have to look into our hearts to decide what is right for our country,” she said.

Friday’s vote did not technically qualify as a third “meaningful vote”, because MPs were asked to consider only the withdrawal agreement, which includes the controversial Irish backstop and secures EU citizens’ rights and the post-Brexit transition period.


What now for Brexit after May's deal is rejected for third time?
A look at the possible next steps in the wake of MPs’ latest rejection of the PM’s deal

Dan Sabbagh
Fri 29 Mar 2019 18.01 GMT Last modified on Sat 30 Mar 2019 00.10 GMT

Is Theresa May’s Brexit deal dead?
Not yet, remarkably. Downing Street was clear after the vote that the prime minister was prepared to bring her deal back to parliament next week. But in a new context.

May will allow the indicative votes process to continue on Monday, which will aim to focus on the most popular options, and this time could produce something that commands majority support – the realistic contenders are a customs union and, or possibly combined with, a second referendum.

The initial indication was that two options might then be put to parliament later next week: May’s deal and a customs union/second referendum variant, or whatever emerges from MPs on Monday. It would amount to a final runoff, a last-ditch attempt to scare or bring rightwing Tory holdouts onboard.


Could May win a fourth time around?

The Commons arithmetic is still formidable. There are three groups who remain opposed to her deal, despite Boris Johnson and others backing it.

There are 28 hard-Brexit MPs – who have dubbed themselves “the Spartans” and who voted against May on Friday – but there are also 10 DUP MPs – and a further six Conservative MPs who support a second referendum.

If she somehow got all of them onside May would have 323 MPs – a bare majority, when 320 are needed to win. But they are groups with disparate interests and it would take only a handful of holdouts to kill off May’s chances.

The alternative would be for more opposition MPs to switch sides, but only five Labour MPs and two former Labour MPs have done so (plus a former LibDem). But May has failed to offer would-be defectors anything credible so far.

Are MPs not running out of time?
The rejection of the deal means that as it stands the UK will crash out of the European Union without a deal on 12 April unless something emerges.

Downing Street insiders were saying after the vote that while there had been a lot of talk of crunch weeks before, next week really was decision time. That suggests that any fourth meaningful vote next week would be the last.

As May herself admitted: “We are reaching the limits of this process”.

So will the UK end up leaving without a deal?
Probably not, because if parliament has made one thing clear, it is that it is not prepared to leave the EU without a deal. And MPs are prepared to seize control of the Commons agenda to ensure that doesn’t happen.

So if May can’t get a her deal through next week, the UK will have to seek a long extension from the European Union, of nine or 12 months, at the emergency Brexit summit on 10 April.

The EU is likely to allow this, and will set conditions. There are EU elections due in May in which the UK would have to take part. Also, the UK would have to indicate that something would change significantly to justify the EU allowing a long extension.

Does that mean there could be a general election? Or a second referendum?
Very possibly. A lot can happen in British politics in a year. May might resign if she gets a long extension, allowing for a new prime minister to emerge who may in turn want to call an election.

But while Jeremy Corbyn, in his remarks immediately after the vote result, said Labour wanted an election, the opposition might not want to fight against a new leader. Meanwhile, the Conservatives are very, very unlikely to allow May to fight an election as their leader.

That could point instead to a second referendum, although that was voted down last week by 295 to 268 votes. But if it were to pass on Monday, it could be a viable, last-resort option. If it didn’t, the Brexit standoff would become more acute.

Palmas para António Costa, que falou muito bem / “Conheci muito bem o seu pai, foi meu aluno”



Palmas para António Costa, que falou muito bem

É um escândalo as portas giratórias entre sector público e privado. E é um escândalo a endogamia deste governo. Os dois desgraçam Portugal. Escolher entre eles? Não, obrigado.

João Miguel Tavares
30 de Março de 2019, 6:09

 Podem pôr as pipocas no micro-ondas, que o espectáculo está a ficar giro. Não sei se têm conseguido acompanhar todos os desenvolvimentos do Familygate nos últimos dias, mas é para isso que eu cá estou. Então é assim: 1) Marcelo deu uma canelada em Cavaco, dizendo que os familiares socialistas que hoje estão em Conselho de Ministros foram nomeados por ele. 2) Cavaco deu uma canelada em Marcelo, dizendo que no tempo em que ele foi primeiro-ministro não detectou – “espero não me ter enganado” – nenhuma ligação familiar. 3) Infelizmente, enganou-se um bocadinho. Por isso, 4) António Costa deu uma canelada em Cavaco, dizendo – e cito – que “o professor Cavaco Silva tem muitas qualidades e seguramente a melhor não é a memória”. 5) A canelada de Cavaco virou-se contra a sua própria canela, porque houve mesmo familiares em governos seus (exemplo: os irmãos Leonor e Miguel Beleza; ou o sobrinho Durão Barroso e o tio Diamantino Durão). Ainda assim, 6) Cavaco não se enganou muito, porque o regabofe do presente é mesmo inédito na História de Portugal. 7) As caneladas também se viraram contra Marcelo, que no meio de tanta notícia e confusão sentiu-se obrigado a apresentar a lista de todas as ligações dos seus familiares à política, desde 1955 até aos dias hoje (e são muitas).

O que é que ganhamos com tanta canelada entre altos quadros da nação, para além das inevitáveis nódoas negras? Ganhamos algo que me parece até bastante estimável: mais transparência pública e mais exigência quanto aos padrões éticos de quem nos governa. Aliás, como a mostarda finalmente chegou ao nariz de António Costa, que percebeu que estava a ser queimado em lume brando, ele decidiu habilmente dar um passo em frente e entrar a pés juntos sobre Cavaco Silva e sobre Passos Coelho, com esta declaração sibilina: “Uma coisa posso garantir: nenhum dos membros do meu Governo sairá do Governo para ir formar um banco que depois vá à falência e fique a viver à custa dos contribuintes [referência a Oliveira e Costa e ao BPN]. Nenhum membro do meu Governo sairá do Governo para ir gerir uma infra-estrutura cuja construção ordenou [referência a Ferreira do Amaral e à Lusoponte]. Nem nenhum membro do meu Governo irá adquirir activos a empresas que privatizou [referência a Maria Luís Albuquerque e à Arrow Global].” E acrescentou: “Essas é que são as relações com que se deviam efectivamente preocupar.”

Bravo, senhor primeiro-ministro, bravo. Vamos por um momento esquecer que o ministro Joaquim Pina Moura, depois ter tido nas suas mãos a reestruturação do sistema energético no governo de António Guterres, acabou presidente da Iberdrola. Vamos também esquecer que o ministro do Equipamento Social Jorge Coelho acabou CEO da Mota/Engil. Ou que o ministro Fernando Gomes acabou administrador executivo da Galp. Aliás, o melhor é mesmo esquecermos, porque cada vez me lembro de mais nomes. Aqui o que importa são duas coisas. Em primeiro lugar, que o senhor primeiro-ministro não pode “garantir” coisa alguma, porque não manda no futuro dos seus ministros, e ainda bem. Em segundo lugar, importa sublinhar que António Costa está cheiinho de razão. Aquilo que ele referiu é um autêntico escândalo. Só que estes escândalos não são disjuntivos – são copulativos; e eu quero preocupar-me com ambos. É um escândalo as portas giratórias entre sector público e privado. E é um escândalo a endogamia deste governo. Os dois desgraçam Portugal. Escolher entre eles? Não, obrigado.




“Conheci muito bem o seu pai, foi meu aluno”

Nos partidos não se deve viver a não ser com muita moderação. E fora deles é que estão a maioria das “famílias” dos predadores.

José Pacheco Pereira
30 de Março de 2019, 6:25

 O actual tema das “famílias” é um típico tema de campanha eleitoral. Há quem o trate a sério e há quem com ele faça campanha eleitoral. Não gostaria de me misturar com uma direita que, como não consegue criticar o núcleo duro das políticas do governo, na economia e nas finanças, atira ao lado. Acontece que não tem qualquer autoridade para falar, até porque tem demasiadas “famílias” bem mais perigosas do que aquelas que criticam e, sobre elas, nem uma linha. Acresce que têm também o mesmo tipo de “famílias” governamentais e arredores do PS. Admito que, no passado, mais diluídas do que a actual concentração governamental.

Contei outro dia, na “Circulatura do Quadrado”, uma cena que todos os alunos de Direito que tiveram Marcelo Caetano como professor conheciam. Caetano chegava à primeira aula e chamava os estudantes um a um, e interpelava-os com variantes da mesma conversa: “conheci muito bem o seu pai”; “você não é sobrinho de X? É que ele foi meu aluno”; “é da família X? O seu tio esteve comigo nos Graduados da Mocidade Portuguesa”; “o seu pai ainda está em Moçambique?”, etc., etc. De vez em quando, empancava num plebeu e não sabia o que dizer. Mas a concentração de alunos, filhos, sobrinhos e parentes de outros antigos alunos na Faculdade de Direito de Lisboa era muito grande. Estávamos numa época em que na universidade havia apenas 4% de estudantes de famílias operárias e camponesas. Aliás, mesmo após 45 anos de democracia, ainda existem problemas com as “famílias”, em particular filhos de professores na Faculdade de Direito, que suscitaram um conflito a que não se deu muita atenção pela necessidade de as provas escritas serem anónimas para evitar favorecimentos “familiares”.

Veio o 25 de Abril e o recrutamento político democratizou-se significativamente. Partidos como o PSD, o PS, o PCP trouxeram para a vida política gente que vinha de “baixo” ou do “meio”, mas essa democratização não foi tão longe como se pensa. Uma divisão social profunda continua a existir na sociedade portuguesa, só que a parte que cabe aos políticos eleitos e aos governantes é a parte de baixo da cadeia alimentar das “famílias”. A obsessão populista com os “políticos” esquece que a maioria deles não tem qualquer poder significativo e, ao concentrar-se neles, ajuda a permanecer discretos os verdadeiros poderosos. E esses continuam a “mandar” em Portugal. E não estou a falar do DDT mais conhecido, mas no “círculo de confiança” que dos negócios à advocacia, aos lóbis, às empresas, aos think tanks e fundações subsidiados, controlam tudo o que é importante na decisão económica, social e política em Portugal. Há um “círculo” parecido na cultura e nos media, com relações próximas com o que referi antes, mas esse fica para outra altura.

Esse “círculo de confiança” é informal, mas controla escolhas de pessoas, ou nomeando-as para lugares estratégicos ou vetando-as, talvez o mais importante poder que tem, e acumula uma enorme quantidade de informação, pura e dura, sem distracções, que lhe vem da circulação dos seus membros pelos lugares de poder, quer políticos, quer nos conselhos de administração, quer nas comissões de remuneração, quer na pseudo-governance nas empresas, quer nos escritórios de advogados de negócios –​ sempre os mesmos a serem contratados pelo Estado ou contra o Estado –, quer nas empresas de auditoria ou de consultadoria financeira, nos grandes bancos, no Banco de Portugal, nos clubes desportivos, nas ligações obscuras na União Europeia, etc., etc. Essas é que são as “famílias” perigosas e também estão no governo, como de costume nas áreas mais sensíveis.

Comparado com isto, as “famílias” governamentais e partidárias são chicken feed, excelente expressão inglesa para designar “uma pequena quantidade de alguma coisa”. Não é que não sejam um sintoma, só que não são um sintoma daquilo que se lhes aponta. São um sintoma de um outro problema da democracia, o encolhimento da oligarquia partidária à medida que, cada vez mais, nos grandes partidos, PS e PSD, se implantam carreiras profissionalizadas, desde as “jotas” ao partido adulto, com gente que não tem qualquer experiência das dificuldades da vida a não ser in vitro dentro dos partidos. E é natural que a endogamia cresça, como acontece em todos os grupos que encolhem ou são muito fechados.

Há, no entanto, um outro factor preocupante, mas com esse pouca gente se interessa: é que tudo lhes facilita andar mais depressa. É que, sem pôr em causa o mérito de muitos membros dessas “famílias”, quando se lhes analisa o currículo profissional, académico ou de lugares públicos ou privados, se percebe que, face a outras pessoas de idêntico mérito, elas sobem mais depressa e isso tem a ver com os círculos de conhecimentos e amizades que os partidos proporcionam ou com o papel de instituições como a maçonaria no PS ou fundações, lóbis universitários ou mediáticos, na direita, ou as relações certas com as “famílias” certas.

É como as chitas, correm muito, são muito eficazes a caçar, mas casam demasiado entre elas e ficam mais expostas às doenças. As explicações patéticas de alguns dos membros do PS que vêm explicar por que razões casam com “camaradas” de partido mostram a doença das chitas em todo o seu esplendor, vivem no partido, convivem no partido, casam (e descasam) no partido, adormecem no partido, acordam no partido. Nos partidos não se deve viver a não ser com muita moderação. E fora deles é que estão a maioria das “famílias” dos predadores. As chitas vão passar, os predadores invisíveis vão continuar lá, na sombra. E diversificam os casamentos e divorciam-se menos. Sabem muito. Estes jovens ambiciosos do PS não sabem nada.

O parlamento cede aos advogados (e sem vergonha)



EDITORIAL
O parlamento cede aos advogados (e sem vergonha)

O inefável bloco central, PS e PSD, sempre juntos em prol do interesse nacional quando convém, somaram votos para inverter aquele que tinha sido o espírito dos trabalhos da Comissão da Transparência ao longo de quase três anos.
  

Ana Sá Lopes

30 de Março de 2019

 A Comissão da Transparência da Assembleia da República foi criada com fanfarras no começo da era António Costa e conseguiu passar todo este tempo a engonhar, sem que nada de substancial se visse. A ideia inicial, pelo menos na direcção do grupo parlamentar do PS, era impedir a acumulação entre a profissão de advogado e o cargo de deputado – tornar incompatível o exercício das duas funções, evitando que o legislador fosse ao mesmo tempo um agente de interesses, alguns mais ocultos, outros menos.

A ideia não colheu. O passo seguinte era introduzir na lei tantas normas adversas que tornassem praticamente impossível a um advogado exercer a sua profissão e ser ao mesmo tempo deputado. Nada feito também. Na madrugada de ontem, tudo o que eram restrições ao exercício da advocacia foram ao ar.

O inefável bloco central, PS e PSD, sempre juntos em prol do interesse nacional quando convém, somaram votos para inverter aquele que tinha sido o espírito dos trabalhos ao longo destes quase três anos. Os advogados não se assustem: foram salvos pelas mudanças introduzidas à última hora por socialistas e sociais-democratas.

A direcção parlamentar do PS engoliu o discurso de ética republicana com que avançou para esta comissão. Os deputados vão poder continuar a ser sócios de sociedades de advogados que façam negócios com o Estado, desde que não intervenham directamente nos processos. A uma alegria junta-se outra: afinal, os deputados que já trabalham no sector financeiro podem continuar a fazê-lo.


A ideia inicial era evitar a mistura entre o cargo político e o financeiro, mas a proibição fica apenas para os novos, que ficam impedidos de “prestar serviços ou manter relações de trabalho subordinado com instituições, empresas ou sociedades de crédito, seguradoras e financeiras”.

Os velhos, ou seja, aqueles que já se dedicavam a esse mester, têm o lugar seguro – o que claramente provoca uma desigualdade entre eleitos. Mas criaram a Comissão de Transparência, e passaram tanto tempo a reunir, em nome de quê?

É um caso de muito barulho para nada e de cedência total ao corpo profissional que mais políticos tem dado ao país: os juristas. Se é para isso, esqueçam a transparência. Continuem opacos, deixem alegremente fazer crescer a fúria anti-deputados e depois não se queixem.



sexta-feira, 29 de março de 2019

PSD e PS abrem alas a deputados-advogados e oriundos do sector financeiro / Afinal, os políticos vão poder guardar as prendas e aceitar viagens



TRANSPARÊNCIA !?

OVOODOCORVO

PSD e PS abrem alas a deputados-advogados e oriundos do sector financeiro
Propostas de última hora na Comissão da Transparência invertem a tendência de aumentar as restrições ao exercício do mandato de deputado.

Leonete Botelho
Leonete Botelho 29 de Março de 2019,


Os dois maiores partidos parlamentares juntaram-se esta noite para fazer passar regras muito diferentes daquilo que foram defendendo ao longo dos quase três anos de trabalho na Comissão da Transparência. Em particular as regras relativas às actividades permitidas aos deputados que são advogados, membros de sociedades de advogados, ou oriundos do sector financeiro.

Na votação ao Estatuto do Deputado, o último diploma a ser votado na especialidade por esta comissão eventual, o PSD apresentou uma proposta de alteração de última hora que acaba por abrir alas àquilo que antes queriam evitar. Se por um lado se proíbe ao deputado “emitir pareceres ou exercer o patrocínio judiciário nos processos, em qualquer foro, a favor ou contra o Estado ou quaisquer outros entes públicos”, logo a seguir permite-se que se mantenham ligados a sociedades de advogados que o façam, desde que eles próprios não intervenham nesses processos.

“É a vida”, resumiu o deputado independente Paulo Trigo Pereira, na sua declaração de voto, em que alertou para a incoerência da norma face ao espírito com que a lei estava a ser construída. Na véspera, lembrou o deputado que foi eleito nas listas do PS, a Comissão tinha votado uma norma no regime geral do exercício de funções públicas que impede os deputados de manterem quotas e participações em sociedades superiores a 10% ou a 50 mil euros, permitindo-se que suspenda a quota para mais tarde poder regressar à actividade profissional. “Agora passa a ser redundante, pois com esta norma pode manter-se ligado à sociedade, desde que não intervenha nestes processos”.

O deputado do PSD Álvaro Baptista contestou esta visão, acabando por confirmar que era mesmo isso que se pretendia: “A maior parte das sociedades de advogados são pequenas, dependem do sócio para se manterem, e às vezes até do seu desempenho profissional”, justificou, defendendo que “o desempenho de funções públicas não deve prejudicar quem vem de outras actividades”.

Pedro Delgado Alves, o coordenador do PS na comissão, justificou a abstenção que permitiu que a excepção fosse aprovada dizendo que concorda com a ideia de que a limitação do advogado-deputado “não se repercute na actividade da sociedade”. O centrista António Carlos Monteiro concordou e acrescentou um ponto: “Os advogados têm a sua responsabilidade pessoal e quando são titulares de cargos políticos sabem que este se sobrepõe ao interesse particular”, disse.

Noutra proposta de última hora, outro bónus aos juristas, que continuam a ser a profissão mais representada no parlamento: afinal, eles até vão poder intervir em processos em que uma das partes seja uma entidade pública, desde que não seja directamente representada pelo Ministério Público. Por outras palavras, os advogados-deputados vão poder litigar em quaisquer processos “penais, cíveis, executivos, de família e menores comerciais ou laborais em que Ministério Público intervém sem assegurar a representação directa” daquele organismo público.

Bónus ao sector financeiro

Na votação do artigo 21º do Estatuto dos Deputados, relativo aos impedimentos, o PSD reservava ainda mais uma surpresa. No texto já votado indiciariamente tinha sido aprovado que os deputados também estão proibidos de “prestar serviços ou manter relações de trabalho subordinado com instituições, empresas ou sociedades de crédito, seguradoras e financeiras”.

Mas na mesma proposta de última hora, os social-democratas propõem uma excepção: a não ser que já o faça no momento do início de funções. Ou seja, os economistas, gestores ou (adivinhe) advogados que já trabalhem no sector financeiro podem continuar a fazê-lo depois de eleitos. Não podem é começar a trabalhar nesse sector depois de ter chegado ao parlamento. Fecha-se uma janela, abre-se a porta.

“É substancialmente diferente do que foi aprovado indiciariamente, é a remoção do impedimento”, constatou o deputado comunista António Filipe, referindo-se a toda a proposta do PSD de alteração deste artigo 21º, que acabou por ser toda aprovada graças à abstenção socialista.



TRANSPARÊNCIA !?
Afinal, os políticos vão poder guardar as prendas e aceitar viagens
Ofertas acima de 150 euros têm que ser apresentadas ao organismo a que os titulares pertencem, mas este pode deixá-los ficar com elas. Foi criada a Entidade da Transparência e aprovada pena de prisão até três anos para prevaricadores.

 Maria Lopes
Maria Lopes 27 de Março de 2019, 23:44

Marques Guedes, presidente da Comissão da Transparência, marcou para esta quinta-feira a votação do último diploma sobre o Estatuto dos Deputados. MIGUEL MANSO

Depois de terem esgrimido argumentos durante várias tardes sobre qual o limite aceitável para um político ou alto dirigente público receber uma prenda ou uma viagem de uma entidade privada e até de terem aprovado, num texto inicial, o registo público na internet para todas as ofertas e a entrega das prendas de valor superior a 150 euros, nesta quarta-feira, os deputados da Comissão da Transparência deram um passo atrás. Os deputados do PSD e do PS, esclareça-se, já que foram quem mudou o sentido de voto entre esse texto inicial e as votações feitas agora.

Assim, com o voto favorável do PS e do PCP e a ajuda da abstenção do PSD, caiu qualquer necessidade de registo das ofertas recebidas no desempenho das funções por políticos e altos dirigentes do Estado e estes só precisam de as “apresentar ao organismo” a que pertencem. Será este que decidirá o que fazer com o bem - que até pode ir para casa de quem o recebeu.

O PSD até tinha votado contra esta última proposta, o que faria com que nenhuma oferta de bens materiais ou de serviços de valor superior a 150 euros precisasse de ser comunicada, mas o PS avisou que então iria mesmo “tudo abaixo” na regra das prendas e os sociais-democratas voltaram atrás.

No caso da oferta de viagens e alojamento, PSD e PS (e também PCP) voltaram a unir-se para fazer aprovar uma regra que estipula que “não está sujeita a dever de registo a aceitação de ofertas, de transporte ou alojamento que ocorra no contexto das relações pessoais ou familiares” e outras que permitem aceitar quaisquer convites compatíveis com a “relevância de representação própria do cargo” ou “cuja aceitação corresponde a acto de cortesia ou urbanidade institucional”.


Um cenário que levou o deputado Paulo Trigo Pereira a fazer um violento ataque sobre o “desastre total e absoluto” da nova lei, que permite “total opacidade para os convites privados” e “descredibiliza” o processo legislativo. E acrescentou que casos como as viagens pagas pela Galp ao Euro 2016 que levaram às demissões no Governo e a processos judiciais a deputados passam agora a ser legais.

O socialista Pedro Delgado Alves replicou que quem aceita esses convites fica impedido de intervir em questões que envolvam essa entidade e isso assegura a transparência. Pedro Filipe Soares (BE) e Vânia Dias da Silva (CDS) lamentaram não haver registo de todas as ofertas ou pelo menos de um valor mínimo de 150 euros; António Filipe (PCP) recusou o “registo de bagatelas” e a submissão a códigos de conduta; Álvaro Batista (PSD) vincou o “valor equilibrado” do que fica aprovado.

Entre outras matérias que acabaram também por ser aprovadas no novo “regime do exercício de funções pelos titulares de cargos políticos e altos cargos públicos” está a criação da Entidade para a Transparência, que ficará encarregue da análise e fiscalização das declarações de rendimentos, património e interesses destes titulares.

Foi aprovada a obrigação de entrega de uma declaração três anos após a saída do cargo para controlar se houve um acréscimo desmesurado do património, e também sanções mais fortes para quem não entregar a declaração - seja com ou sem intenção. Se, por exemplo, não declarar rendimentos a que estava obrigado de valor superior a 50 salários mínimos, pode ser punido com pena de prisão até três anos e esse património será tributado à taxa de 80% no IRS; se for um antigo titular e não entregar a declaração pode ficar inibido de voltar a um cargo destes por um período de um a cinco anos.

Family affair rocks Portuguese government / A endogamia no Governo exige uma discussão séria


Endogamia na Política = Favorecimento Dinástico e Nepotismo
(…)“Não se espera que António Costa demita um ou dois ministros ou despeça dois ou três altos funcionários para se livrar de um dos seus piores pesadelos para as eleições que aí vêm.”
Ah espera-se … espera-se, pois o papel contínuamente erosivo no prestígio da classe política e na garantia de Transparência e Qualidade no funcionamento das Instituições Democráticas destes casos, que em muitos Países da Europa levam ao Voto de Protesto, assim o exigem.
Apenas uma discussão séria !? Não . Actos, aceitação da situação e demissões adequadas e correctivas.
Ler Também : “PSD e PS abrem alas a deputados-advogados e oriundos do sector financeiro
Propostas de última hora na Comissão da Transparência invertem a tendência de aumentar as restrições ao exercício do mandato de deputado” https://www.publico.pt/2019/03/29/politica/noticia/psd-ps-abrem-alas-deputadosadvogados-financeiros-1867244?fbclid=IwAR3q7NpCjT-8TrMdBI8jx16AcG1JFySR-fQjD36zTi7DHRHKaMhhG9sOOhE
OVOODOCORVO

EDITORIAL
A endogamia no Governo exige uma discussão séria
O caso é de tal forma revelador das debilidades do regime, dos partidos e dos quadros políticos que discuti-lo se torna obrigatório doa a quem doer – neste caso ao PS e ao Governo.

Manuel Carvalho
29 de Março de 2019, 6:55

Percebe-se que o primeiro-ministro tente esvaziar a polémica que cola ao PS e ao Governo o anátema das organizações meio dinásticas, meio nepotistas. E percebe-se também que o faça recorrendo à ideia segundo a qual a existência de marido e mulher e filhos no seio do Governo não deu origem a escândalos de favorecimento.

Percebe-se isso tudo numa lógica de defesa política, mas não se aceita que a polémica levantada com a nomeação de Mariana Vieira da Silva se transforme numa querela mesquinha como as que tantas vezes inquinam a política em Portugal. O caso é de tal forma revelador das debilidades do regime, dos partidos e dos quadros políticos que discuti-lo se torna obrigatório doa a quem doer – neste caso ao PS e ao Governo.

E para que a discussão seja útil não vale o argumento de que outros que não o PS já seguiram vícios como os que maculam hoje o partido do Governo. Nem cair na demagogia de citar exemplos que usam a passagem de um patriarca pelo Governo nos anos de 1980, como Carlos Mota Pinto, para se insurgirem contra a presença contemporânea do filho no PSD. Ou até vituperar um secretário de Estado ou um ministro pelo facto de a sua mulher trabalhar numa qualquer organização da esfera pública.

O que é indispensável é notar que o Governo caiu nas teias da endogamia. Que um partido como o PS se sustenta numa teia de relações desenhada num espaço fechado, como bem notou João Miguel Tavares – e que o PSD perdeu a sua velha competência para recrutar o que de melhor havia nas empresas ou na academia. E, como se notou aqui no editorial de quarta-feira, que essa endogamia leva a um ensimesmamento nocivo para a qualidade da vida pública.

Não se espera que António Costa demita um ou dois ministros ou despeça dois ou três altos funcionários para se livrar de um dos seus piores pesadelos para as eleições que aí vêm. Mas importa deixar escrito que situações como a actual não se podem repetir. É crucial para a qualidade da governação e da democracia que os partidos se abram a gente nova e às novas formas de ver e sentir a sociedade.

António Costa não o pode dizer, mas o país pode e deve: uma República decente dispensa uma corte de amigos e familiares e um país democrático recusa um Conselho de Ministros onde as emoções maritais ou filiais coexistem pari passu com a racionalidade que se exige à boa governação.

Family affair rocks Portuguese government
António Costa’s Socialists hit back at accusations of nepotism.

By           IVO OLIVEIRA    3/28/19, 4:25 PM CET Updated 3/28/19, 7:14 PM CET

The world may have gotten used to Ivanka and Jared in the White House but family ties are causing a commotion in Portuguese politics.

After last month's government reshuffle, the Cabinet now features a married couple and a father-daughter pair, prompting allegations of nepotism from the opposition.

The controversy has rocked Portugal's Socialist minority government — which last month survived a motion of no confidence lodged over a recent wave of public sector strikes — ahead of a general election scheduled for October.

Prime Minister António Costa's new Cabinet includes Interior Minister Eduardo Cabrita and his wife, Sea Minister Ana Paula Vitorino, as well as Presidency Minister Mariana Vieira da Silva, daughter of Labor Minister José António Vieira da Silva.

The scandal has been simmering for some weeks but gained traction on Tuesday, when Spanish newspaper El País published a scathing article on the recent appointments after Portugal's opposition took aim at the government's staffing policy.

"It is perception that is important, because it gives the impression you just need a relative to pull the strings so you can have a political career" — Luís de Sousa, research fellow at the University of Lisbon's social sciences institute

“The Council of Ministers looks like a Christmas dinner," Rui Rio, the leader of the Portuguese center-right opposition Social Democratic Party (PSD), quipped on Monday, adding that even worse than all the relatives in Cabinet is that the Socialists think of it as normal.

The family ties in Portugal's government don’t stop at Cabinet level. According to Portuguese newspaper Jornal Económico, 27 people with family links either to one another, or to senior Socialist politicians, hold or used to hold jobs in state institutions during Costa's tenure as prime minister.

There’s the newly appointed Infrastructure Minister Pedro Nuno Santos, whose wife Ana Catarina Gamboa is chief of staff for Duarte Cordeiro, the secretary of state for parliamentary affairs. Cordeiro's wife Susana Ramos, meanwhile, was nominated to manage a public fund earlier this year.

Then there's Ana Catarina Mendes, the Socialist Party's deputy secretary-general, whose brother António Mendonça Mendes works as secretary of state for fiscal affairs while his wife, Patrícia Melo e Castro, is a member of the prime minister's staff.

Portuguese Prime Minister, António Costa, flanked by Infrastructure Minister Pedro Nuno Santos | Manuel de Almeida/EPA-EFE

Nuno Santos responded to criticism of his wife's appointment in a Facebook post, saying that the public has a right "to want to ensure that positions of political power are not used for some to serve themselves and their families." But he argued that his wife is "a person of enormous competence" and does not deserve to be discriminated against in her career because of their marriage.

But Luís de Sousa, a research fellow at the University of Lisbon's social sciences institute, said that appointing family members is damaging to public perception of politics.


"The question of possible conflict of interest, though important, might not be the most crucial. It is perception that is important, because it gives the impression you just need a relative to pull the strings so you can have a political career," he said.

When appointing ministers, "if there is no competition or tender, then you need it to be transparent and show the person's merit beyond family ties," he added. "It is not enough to say that a particular choice is based on political trust."

Moreover, if these family ties are unpopular among voters, "they also impair the circulation and renovation of the political elite," de Sousa said.

Portugal's center-right opposition has called on the Socialist government to explain why so many relatives hold positions of power.

"It is against the impartiality principle. There is no parallel in any European democratic government of such quantity of crossed relationships in a governmental structure," Paulo Rangel, a Portuguese MEP and vice president of the European People's Party group, told POLITICO. "Prime Minister António Costa needs to explain this matter."

The Left Bloc party, which together with the Communist Party backs the Socialist government in parliament, also criticized Costa's appointments, albeit in a gentler manner. The Bloc’s leader Catarina Martins called on the government to engage in "reflection" on family ties in the executive branch, adding that “democracy requires more space to breathe.”


Portuguese José António Vieira da Silva, Minister of Labor, Solidarity, and Social Security, at the start of the Social Affairs Policy Ministers Council in Brussels, Belgium, March 15, 2019 | Olivier Hoslet/EPA-EFE

The Socialists have hit back at both their parliamentary allies and the opposition, defending the Cabinet appointments.

Carlos César, the Socialists' president and parliamentary leader — whose son Francisco is the Socialists' parliamentary leader in the Azores regional assembly — expressed surprise at the Bloc's reaction. He claimed that "family connections are direct and abundant in [the Bloc's] parliamentary group,” alluding to the presence of two sisters in the party.

Socialist MEP Carlos Zorrinho said the opposition's focus on the scandal is a sign that things are going well in Portugal.

"When this is the big debate put forward by the opposition, it is a sign that other themes of society and economy are doing well," he told POLITICO. "The opposition is focused on this because it has no room for maneuver on other topics. What is important is that addressing this matter from a populist point of view should be avoided."

Yet scandal has shown no sign of going away. This week, even more family ties in the government came to light.

As reported by newspaper Correio da Manhã on Tuesday, Duarte Cordeiro — the secretary of state already under scrutiny for having hired the infrastructure minister's wife as his chief of staff — has now appointed the son of a Socialist lawmaker as his adviser.


quinta-feira, 28 de março de 2019

“Fazer mais hotéis na Baixa? Não, muito obrigado!”, desabafa o vereador Manuel Salgado



Imagem do Dia / OVOODOCORVO
Mas ... afinal quem foi responsável pela transformação da Baixa, numa zona exclusiva de hoteis e lojas asiáticas de 'bugigangas', meras 'fachadas' para redes de Imigração Ilegal !?
OVOODOCORVO

Manuel Salgado sobre as obras no MUDE
(…) “Essa proposta custar-nos-ia, certamente, muito mais caro do que recuperar o edifício da Baixa. E se, depois, é para vender o edifício, para fazer ali mais um hotel, não, muito obrigado!”, respondeu o responsável máximo pelo urbanismo da capital. Antes de dar a palavra a outro membro do executivo, Fernando Medina (PS) não conseguiu disfarçar um largo sorriso e lançar um comentário irónico. “Este final, vindo do vereador Manuel Salgado, foi forte”.


“Fazer mais hotéis na Baixa? Não, muito obrigado!”, desabafa o vereador Manuel Salgado
Samuel Alemão
Texto
28 Março, 2019

Colocado ante o desafio do CDS-PP para que aliene o imóvel do Museu do Design e da Moda (MUDE), na Rua Augusta, e assim se ajude a  financiar projectos de habitação acessível em Lisboa, o vereador não hesitou. “Se é para vender o edifício, para fazer ali mais um hotel, não, muito obrigado!”, disse, dando a entender que até ele já estará farto de tais equipamentos. Há menos de dois anos, porém, o autarca rejeitava de forma liminar a sugestão de suspensão do licenciamento de novos hotéis. “Quantos empregos e quanta riqueza foi criada em Lisboa pelo facto de termos o turismo que temos?”, questionou em Maio de 2017. As obras de remodelação do MUDE, que estão suspensas desde há um ano, por incumprimento do empreiteiro, apenas deverão estar concluídas em 2020. Houve necessidade de redesenhar o projecto e lançar novo concurso.

A afirmação veio já no final de uma troca de argumentos com um vereador do CDS-PP sobre o impasse no processo de requalificação do edifício do Museu do Design e da Moda (MUDE), na Rua Augusta, e até apanhou o presidente da câmara desprevenido. Respondendo ao repto do centrista Nuno Rocha Correia, durante a reunião pública de vereação desta quarta-feira (27 de Março) da Câmara de Lisboa, para que desistisse da ideia de reabilitar o imóvel, fechado desde 2016, e o vendesse, para assim financiar projectos de habitação acessível na cidade, Manuel Salgado foi claro: “Essa proposta custar-nos-ia, certamente, muito mais caro do que recuperar o edifício da Baixa. E se, depois, é para vender o edifício, para fazer ali mais um hotel, não, muito obrigado!”, respondeu o responsável máximo pelo urbanismo da capital. Antes de dar a palavra a outro membro do executivo, Fernando Medina (PS) não conseguiu disfarçar um largo sorriso e lançar um comentário irónico. “Este final, vindo do vereador Manuel Salgado, foi forte”.

O presidente da Câmara Municipal de Lisboa (CML) reconhecia assim, se bem que de forma não explícita, a existência de uma certa aura pública de Manuel Salgado como facilitador da vida aos negócios imobiliários relacionados com o turismo. Na verdade, ainda há menos de dois anos, era o próprio vereador a dizer perante a Assembleia Municipal de Lisboa que não considerava uma boa ideia que se travasse o avanço de tais investimentos na cidade. “Não acredito que seja por essa via do congelamento do licenciamento hoteleiro que vamos resolver o problema da habitação em Lisboa”, dizia Salgado, a 23 de Maio de 2017, respondendo à sugestão dos deputados municipais comunistas para que, naquela altura e tendo em conta a crise da habitação, se procedesse ao congelamento de novos licenciamentos de hotéis. “Quantos empregos e quanta riqueza foi criada em Lisboa pelo facto de termos o turismo que temos?”, questionava naquele momento, em que desvalorizou a existência de uma relação directa entre o licenciamento de unidades hoteleiras e a escassez de habitação permanente.

Na reunião do executivo camarário desta quarta-feira, Manuel Salgado reafirmou o compromisso da autarquia da capital em prosseguir com os trabalhos de requalificação do MUDE, suspensos desde Março de 2018, devido aos problemas financeiros do empreiteiro, a Soares da Costa. Nessa altura, e perante as notórias dificuldades da empresa em cumprir o plano de trabalhos estabelecido dois anos antes – inaugurado em 2009, nas instalações do antigo Banco Nacional Ultramarino, o museu fechou para remodelação em 2016 -, a CML decidiu afastá-la de um projecto que causou celeuma desde o início, devido aos seus custos. Os planos de requalificação do MUDE foram aprovados pela vereação, a 23 de Julho de 2014, com os votos contra dos então três vereadores do PSD e o único do CDS-PP. Em causa estava uma verba de nove milhões de euros, que os eleitos da direita consideravam excessiva. O então presidente da CML, António Costa explicou que o dinheiro em causa viria não só dos cofres do município mas também de linhas de crédito comunitárias.

Passados quase cinco anos, o CDS-PP continua a não simpatizar com o dispêndio de tal verba. E teme que a mesma aumente, devido à degradação do edifício, resultante da paragem dos trabalhos desde há um ano. Falando na existência de “um mono entaipado na Baixa”, e na previsão de abertura de portas do renovado museu para 2020, o vereador centrista Nuno Rocha Correia apelou a uma mudança de planos. “A câmara devia repensar o valor que está em causa. Na altura, alertámos que achávamos excessivo o valor. Há outras carências. Invista-se mais dinheiro na habitação”, disse numa primeira intervenção sobre o tema. Momentos depois, insistiu e apelou a Salgado: “Não fique preso aquele edifício. Encontre soluções nos edifícios municipais existentes por essa cidade toda, para instalar o acervo do MUDE. Venda aquele edifício e, com o resultado daquela venda e com o dinheiro que estava previsto para as obras, invista-se em habitação municipal, que é o que necessitamos”.

O vereador do Urbanismo não se deixou convencer, dando a Nuno Rocha Correia a já mencionada resposta sobre o risco de ver o prédio em questão ser convertido em mais um hotel. Mas, antes disso, Manuel Salgado havia já explicado o estado do processo de remodelação do MUDE, acabando até por admitir que os custos das obras poderão afinal ser superiores, devido ao tempo decorrido e às alterações das condições de mercado. Lembrando a grande dimensão  do espaço – com uma área bruta de 14 mil metros quadrados –, o autarca alertou para a especificidade da intervenção. “Sendo um museu, tem exigências técnicas que não são normais. Há questões de temperatura, humidade, iluminação e segurança, que fazem com que uma obra destas tenha um custo muito superior a um edifício normal”, afirmou, antes de notar que tem havido uma subida de preços na construção civil. Referindo que ainda faltam concretizar as “operações mais caras”, entre as quais se incluem instalações técnicas e acabamentos, avisou: “Não temos ainda fechado, mas o valor final será significativo, tendo em conta a área que está em causa”.