As novas ‘Invasões Francesas’ … Com os preços do centro
Histórico em flecha, agora os Franceses já se instalam nas “periferias” como
Seixal, Alcochete e Setúbal. Claro que este fenómeno vai ter um efeito perverso
na espiral especulativa e inflacionista, aumentando os preços, também nestes
locais … É imperativo acabar de imediato com as vantagens fiscais para os ‘Residentes
não habituais’ …
O abismo e as desigualdades entre as realidades da Economia
Local Portuguesa e a agressividade expansionista e colonisadora da Economia
Global acentuam-se …
(…) “Des Portugais ont certainement souffert de la gentrification
de certains quartiers notamment dans le centre de Lisbonne mais on est encore
loin des mouvements de contestation à Barcelone. Les Portugais sont
pragmatiques: ils savent ce qu’ils doivent au tourisme qui a, entre autres,
permis de redresser le pays».
Os Portugueses não são ‘pragmatiques’ … são simplesmente ‘bananas’
e sonâmbulos , só acordando da sua letargia através do ‘choque’ …
OVOODOCORVO
À Lisbonne, l’envolée des prix pousse les Français vers de
nouveaux quartiers
Par Guillaume Errard
Mis à jour le 24/03/19 à 07:00
Publié le 24/03/19 à 07:00
Vue aérienne sur Seixal
Avec l’envolée des prix de l’immobilier dans le centre
historique de Lisbonne, plusieurs centaines de retraités et autres
investisseurs français ont décidé de s’installer en périphérie de la capitale
portugaise.
Des Français qui quittent le centre d’une capitale
européenne pour rejoindre ses quartiers périphériques, cela ne vous rappelle
rien? Paris, bien sûr mais pas que. À Lisbonne, devenue l’une des destinations
préférées des investisseurs français, c’est le cas également. En cinq ans, les
prix, dans le centre de la capitale portugaise, ont été multipliés par quatre,
selon l’association des agents immobiliers du Portugal, passant de 1500 à 6000
euros le m² en moyenne. «Ces dernières années, le centre historique de
Lisbonne, vieux et sans infrastructures, a été rénové avec des logements neufs
pour accueillir les touristes», explique Cécile Goncalves, présidente de
l’agence Maison au Portugal. Et de préciser: «À Lisbonne, le marché immobilier
est très hétéroclite pour une ville qui est aussi peuplée que Lyon (plus de
510.000 habitants): les prix s’étalent entre 3500 et 10.000 euros le m².»
Conséquence de cette envolée des prix de l’immobilier:
certains Français ont préféré s’installer en périphérie de la ville plutôt que
dans son centre historique. Ainsi, les retraités et autres investisseurs
français ont opté pour la périphérie de Lisbonne et pour des régions plus
rurales, connues pour leur tranquillité. Quant aux jeunes couples français avec
enfants, contraints de rester dans le centre de la ville pour rester proches
des écoles, ils se laissent de plus en plus séduire par la location. «Nous
avons installé environ 250 Français ces deux dernières années dans des 2-3
pièces (de 55 à 110 m²) avec terrasse, piscine, face à Lisbonne et au fleuve
Tage», précise Cécile Goncalves.
Parmi les destinations les plus prisées, les Français ont
ciblé Seixal et Alcochete, respectivement au sud et à l’est de la capitale
portugaise. Là-bas, les prix au m² sont deux fois plus bas, oscillant entre
2800 et 3800 euros du m². Un prix pour le moins abordable pour avoir les pieds
dans l’eau tout en restant à proximité de Lisbonne. «Seixal se situe à environ
à dix minutes de la plage et un quart d’heure en bateau du centre, souligne
Cécile Goncalves. Ce lieu de villégiature est apprécié pour son authenticité».
«Ici, pas de grands monuments mais le paysage de la baie de Seixal compense
largement», raconte une blogueuse sur son site. «Le centre se limite à
deux-trois rues parallèles», selon elle, mais les retraités français
apprécieront certainement le calme de la ville. Idem du côté d’Alcochete, «petit
village pittoresque de Lisbonne» connu pour ses marais salants et ses pêcheurs.
Aujourd’hui, les Français sont les premiers acquéreurs
étrangers au Portugal (30% des acquisitions étrangères) , au point que
certains, comme le magazine local Visao les accusent d’être venus «acheter» le
pays. Une vision «très exagérée» selon Cécile Goncalves. «Ce magazine est connu
pour faire du sensationnalisme. Les Français ne représentent que 8% à 9% des
transactions immobilières dans le pays, affirme-t-elle. Des Portugais ont
certainement souffert de la gentrification de certains quartiers notamment dans
le centre de Lisbonne mais on est encore loin des mouvements de contestation à
Barcelone. Les Portugais sont pragmatiques: ils savent ce qu’ils doivent au
tourisme qui a, entre autres, permis de redresser le pays».
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