segunda-feira, 10 de fevereiro de 2014

OVOODOCORVO publica a OPINIÃO de JM Tavares sobre a situação no Libération, assim como os textos originais da edição do fim de semana do jornal françês. Trata-se de mais um caso de reflexão, nestes tempos incertos, indefinidos e de uma “transição” pouco clara nas suas consequências, para o Jornalismo.




OPINIÃO
A agonia do Libération
JOÃO MIGUEL TAVARES 11/02/2014 - 02:00 in Público

Chocada com os planos da administração para o futuro do diário Libération, a redacção do jornal francês lançou este fim-de-semana uma edição onde se lia a toda a largura da primeira página: “Nós somos um jornal.” E depois, em pós-título: “Não somos um restaurante, não somos uma rede social, não somos um espaço cultural, não somos um cenário de televisão, não somos um bar, não somos uma incubadora de start-ups.”

Era a resposta dos jornalistas a um plano que havia sido anunciado no dia anterior pelos accionistas, defendendo que o Libération, cujas vendas em 2013 caíram abaixo dos 100 mil exemplares, não deveria ser “apenas um título de imprensa escrita, mas uma rede social, criadora de conteúdos, passível de ser explorada (a palavra em francês é mais forte: monétisable) através de uma vasta paleta de suportes multimédia”. Primeiro passo: mudar a redacção para os banlieue, para permitir, com a ajuda do designer Philippe Starck, a transformação do edifício da Rue Béranger em tudo aquilo que os jornalistas não querem.

Vai daí, e como não há nada como um francês quando se trata de pegar fogo à Bastilha, os trabalhadores do Libé decidiram recuperar em 2014 o seu espírito original de esquerda 1973, para assim munidos de músculo ideológico se atirarem a accionistas, administradores e directores nas páginas do jornal, suspendendo por momentos, e em interesse próprio, a procura da objectividade. Os donos do Libération estão neste momento a pagar pela impressão de um jornal que dedica diariamente páginas da sua edição a dizer mal da estratégia que foi definida para a própria empresa. Por quanto tempo, não sei.

O que sei é que este caso é sintomático não tanto da crise do jornalismo na era digital, que não é nova, mas da frustração crescente da classe jornalística, que continua a deter um imenso poder sobre os outros mas cada vez menos poder sobre si própria. A notícia que pode fazer cair um ministro deixou de ser suficiente para sustentar o jornalista que a faz, e esta disparidade entre o papel social do repórter e a sua fragilidade económica é de tal modo desconcertante que dá origem a reacções abespinhadas e nem sempre muito lógicas, como esta dos trabalhadores do Libération contra o império do monétisable.

O actual tempo do jornalismo não está a ser um tempo de jornalistas – está a ser um tempo para gestores e investidores, pois é em primeiro lugar a eles que lhes compete encontrar um modelo de negócio viável para o jornalismo do século XXI. A dor da redacção do Libé é, pois, compreensível: é a de quem está belissimamente informado sobre as dificuldades do presente mas sem ter à mão qualquer instrumento para lhes fazer face. Só que o caminho não pode passar por um entrincheiramento em posições insustentáveis, nem pela recusa de quaisquer soluções alternativas, como se um jornal não pudesse ser também uma marca.

Os accionistas dizem do actual Libération que “cada euro investido é um euro perdido”, e é fácil dar-lhes razão. Ainda ninguém sabe verdadeiramente o que fazer contra isso, mas ficar parado é morte certa. A capa de sábado do Libé demonstra que os seus jornalistas têm o mais importante de tudo: liberdade para escrever o que entendem. Desde que isso não se perca, procurar o monétisable é não só uma inevitabilidade como um dever. É que a independência financeira é, sempre foi e sempre será a melhor amiga da independência jornalística.


Un quotidien n’est pas qu’une entreprise

Fin décembre, notre journaliste Robert Maggiori répondait au représentant des actionnaires sur le plan d’économies.
Cher François Moulias [aujourd’hui membre du directoire de Libération, ndlr], permettez-moi de vous dire d’abord que j’ai apprécié la façon «experte» dont vous avez exposé le «plan» qui devrait sortir le journal de ses difficultés. De toute évidence, vous tenez à honorer le mandat qui vous a été confié par le directoire, et chacun vous sait gré de votre attachement à Libération.
Vous devinez que cet attachement est aussi celui de chaque membre de l’équipe. Est-ce à dire que notre combat et le vôtre sont les mêmes ? Ce n’est pas sûr. Vous voulez, avec les autres actionnaires, sauver l’entreprise. Nous, qui travaillons à Libération, nous voulons sauver le journal. Le distinguo vous fait certainement sourire : si l’entreprise venait à faire faillite, il n’y aurait plus de journal ! Je voulais juste dire qu’un quotidien n’est pas seulement une entreprise : il est une part de l’agora où se déroule le débat démocratique, il est une instance culturelle, intellectuelle, politique, sociale, etc. Il a une histoire propre, entrelacée à l’histoire tout court, il est promoteur de valeurs, il participe à la formation des citoyens, etc. Si bien qu’il n’est pas incongru d’estimer qu’une entreprise en déclin peut produire un journal qui remplit toutes ses fonctions, ou, à l’inverse, qu’une entreprise florissante peut produire un journal malade, incapable de tenir son rôle.

Ligne «claire». Vous avez dit que Libération n’est plus Libération, qu’il n’a plus l’impact qu’il avait, que sa ligne politique est «inidentifiable»… Alors continuez votre raisonnement : si les mesures de redressement économique que vous proposez réussissaient, est-il sûr que le journal retrouverait aussitôt son «pouvoir», qu’il redeviendrait le journal qui a révolutionné la presse française, que sa ligne politique serait immédiatement «claire» ? Il n’est pas escompté que la réponse soit positive. Il est même certain qu’une entreprise «en plein redressement» se trouverait vite en récession si l’organe de presse qu’elle produit demeurait pauvre et banal. Or nous sommes nombreux à penser qu’il faut aller plus loin, et reconnaître que le plan que vous proposez empêche que Libération retrouve sa force, et élabore un projet éditorial capable de faire face aux «forces» (externes et internes, endémiques ou conjoncturelles) qui poussent à son déclin.

Les propositions de mesures sociales qui ont été portées à notre connaissance, essentiellement économiques, ne tiennent pas compte des subtiles dynamiques qui font le «corps» et le cœur d’un journal, des facteurs psychologiques qui établissent la cohésion, qui créent la volonté collective, la faculté de «collaboration» et de mobilisation - en vue de l’élaboration d’un projet éditorial viable et durable. Le plan, parce que fondé sur le volontariat - c’est-à-dire, plus clairement, sur l’obligation faite à chacun de choisir en solitaire plutôt qu’en solidaire - ne peut en effet que susciter suspicions et rivalités, divisions entre les «anciens» et les plus jeunes, entre les «cadres» et les simples rédacteurs, entre le print et le Web, entre ceux qui ont péniblement augmenté leur salaire au fil des ans et ceux qui d’emblée, à leur entrée, les ont dépassés, entre la rédaction et l’édition… Ce n’est pas une telle circonstance qui peut rendre l’équipe capable d’amalgamer les intelligences et les volontés afin de réaliser un nouveau journal, dont la force novatrice serait égale à celle que Libération a eue à ses débuts.

Sentiment d’injustice. Vous espérez de grandes économies du possible départ de ceux et celles qui sont en âge de prendre leur retraite : imaginez-vous ce que serait un journal s’il perdait ses journalistes, ses éditeurs, ses photographes, ses documentalistes les plus expérimentés, ceux qui «portent» sa mémoire et son histoire, ceux qui ont eu le temps et les talents pour devenir des «signatures», ceux qui détiennent la capacité de «transmettre le métier» ? Vous espérez de grandes économies de l’«autorenoncement» de chacun à une partie de son revenu : vous n’imaginez pas le sentiment d’injustice qui en naîtrait chez ceux qui ont les plus bas salaires, la démobilisation, le désintérêt, les rancœurs, l’impression douloureuse d’avoir à se «sacrifier» pour sauver une situation dégradée due à d’autres erreurs (de gestion), à d’autres causes que celles dont ils peuvent se sentir responsables ?

Voici, parmi tant d’autres, les raisons qui font que beaucoup d’entre nous n’accepteront pas vos propositions, «sur la base du volontariat». C’est en sauvant le journal, en mettant toutes nos forces dans un projet éditorial et politique qui lui redonnera son esprit, son impertinence, son impact, sa capacité à rendre lisible le social et à le raconter, qu’on sauvera l’entreprise - même si nous sommes évidemment conscients qu’il faut faire des économies (mais les faire selon une logique qui ne repose pas sur le seul sacrifice des salariés).

Vous avez une connaissance des milieux financiers qu’aucun d’entre nous n’a. Si vous tenez à Libération, comme je le crois, polarisez vos efforts sur la recherche de nouveaux actionnaires : vous pourrez les convaincre en leur présentant le «nouveau Libération», auquel nous nous attachons à donner forme dans les délais les plus brefs, un Libération qui, justement parce qu’il n’a pas été «un journal comme les autres», garde encore tous ses atouts pour redevenir l’outil privilégié de lecture et de compréhension du monde qui nous entoure.

Bien à vous.

Robert MAGGIORI


La diversification fait partie de l’ADN de «Libé»
LES SALARIÉS DE «LIBÉRATION» 9 FÉVRIER 2014 À 21:26 (MIS À JOUR : 9 FÉVRIER 2014 À 23:25) / http://ecrans.liberation.fr/ecrans/2014/02/09/la-diversification-fait-partie-de-l-adn-de-libe_978994


DÉSINTOXLe projet des actionnaires de «Libération», dévoilé dans un texte paru ce week-end dans le journal, appelle un décryptage minutieux tant il fourmille d’approximations et de sous-entendus mensongers.
Bruno Ledoux«Ce projet inscrirait Libération, non plus comme un seul éditeur de presse papier, mais comme un réseau social, créateur de contenus, monétisables sur une large palette de supports multimédias (print, vidéo, TV, digital, forums, événements, radio, etc.).»
Bruno Ledoux au nom des actionnaires de «Libération», vendredi.
INTOX
Le projet des actionnaires de Libération, dévoilé dans un texte paru ce week-end dans le journal, appelle un décryptage minutieux tant il fourmille d’approximations et de sous-entendus mensongers. Nous devons donc répondre, point par point, aux affirmations portées par Bruno Ledoux.

Ce n’est pas le premier élément évoqué, mais c’est sans doute le plus sournois : ce projet «inscrirait Libération, non plus comme un seul éditeur de presse papier, mais comme un réseau social, créateur de contenus, monétisables sur une large palette de supports multimédias (print, vidéo, TV, digital, forums, événements, radio, etc.).»

DÉSINTOX
Dit comme ça, un refus de notre part reviendrait à devoir chercher fissa des clous pour refermer le cercueil. Qui veut tuer son chien l’accuse de la rage, et la pire des pathologies pour un quotidien serait de se refermer complètement sur la seule diffusion papier. Mais aujourd’hui, Libération est tout sauf un «seul éditeur de presse papier». Bruno Ledoux ne doit pas faire partie des 3,6 millions de visiteurs qui, chaque mois, viennent s’informer sur Libération.fr. Il ne doit pas non plus être abonné aux podcasts enregistrés dans notre studio, ni regarder les vidéos que nous produisons ou encore les animations Désintoxproduites quotidiennement en partenariat avec 2P2L et Arte. A-t-il déjà mis un pied dans les forums et les débats organisés depuis plusieurs années par Libération partout en France ? Peut-être devrait-il, comme plus de 700 000 abonnés sur Twitter, suivre notre compte @liberation_info ?

La diversification n’est pas un gros mot pour nous. Il fait même partie de notre ADN. En 1995, quand Libé débarque sur le Web, c’est une expérience unique dans le paysage de la presse en France. C’était à l’époque une initiative des journalistes qui ont très tôt compris l’importance du réseau mondial. Si Libération.fr a fini par se faire distancer par ses concurrents au milieu des années 2000, c’est que nous n’avons pu bénéficier des mêmes investissements industriels. Et même dans cette économie de moyens, Libération cherche constamment à se réinventer, en témoigne la nouvelle formule du site mise en ligne en septembre, ou encore la qualité reconnue de notre «Reader», l’outil qui permet de consulter le journal papier sur tous les écrans.

Donc, avec la volonté farouche de réinventer la roue, Bruno Ledoux veut nous diversifier à nouveau. Mais une simple analyse lexicale suffit à saisir la vacuité de l’ensemble. «Réseau social», «monétiser», «multimédias», des mots-clés qui étaient déjà complètement has been il y a cinq ans. Il doit même y avoir une blague chez les investisseurs de la Silicon Valley qui commence par : «C’est l’histoire du mec qui voulait créer un réseau social pour monétiser du multimédia…» Dernier point, en bon français, on parle de numérique ; «digital», c’est parler des doigts. Et faire un journal avec nos doigts, ça aussi, on sait déjà faire.

Les salariés de «LIBÉRATION»

Sans un journal fort, à quoi bon un restaurant ?
FABRICE ROUSSELOT DIRECTEUR DE LA RÉDACTION DE «LIBÉRATION» 9 / http://ecrans.liberation.fr/ecrans/2014/02/09/sans-un-journal-fort-a-quoi-bon-un-restaurant_978989


Il nous faut redimensionner notre offre, parier sur notre expertise, notre capacité de décalage par rapport à l’actualité, notre écriture, nos reportages.
La lettre des actionnaires adressée vendredi aux salariés de Libération a provoqué l’indignation de l’équipe. Dans ce texte, les actionnaires dévoilaient leur intention de faire du journal «un réseau social». Avant d’évoquer la création d’un «espace culturel ouvert à tous» au siège du quotidien, rue Béranger.

Pas un mot toutefois sur une quelconque perspective éditoriale. La réponse des salariés a été immédiate, avec une manchette qui a marqué les esprits. Les actionnaires ont rétorqué qu’ils voulaient provoquer un «électrochoc», en réponse à la grève votée la veille face à un plan d’économies. Ils précisaient que «le journal resterait au cœur de ce système».

La crise à Libération n’est pas seulement le symptôme d’une maladie générale de la presse. Nous subissons aussi une grave crise de confiance. Qui met en péril l’énorme enjeu qui est le nôtre : celui de la survie d’un journal fondé par Jean-Paul Sartre qui a su imposer une voix singulière et unique dans le paysage de la presse mondiale. Un titre qui n’a pas hésité à se réinventer à de multiples reprises, et qui peut se prévaloir de figurer parmi les tout premiers dans la mise en place d’un site web ou dans le développement à grande échelle des activités comme ses forums citoyens.

Libération traverse une période délicate. Notre diffusion est en baisse, malgré le lancement d’une édition du week-end novatrice. La nouvelle formule du site internet est plus identitaire mais souffre d’un manque chronique de moyens. Le journal n’a pas su éviter des pertes en 2013, même si les années 2011 et 2012 ont affiché des résultats plus qu’honorables.

Il nous faut retrouver une vision de l’avenir avec des actionnaires qui ne seraient plus là uniquement pour soutenir le journal - ce qu’ils ont heureusement fait et nous a permis de survivre - mais également pour investir dans une entreprise de presse multisupports qui doit affirmer sa qualité sur le papier et sur le Web. Il nous faut redimensionner notre offre, parier sur notre expertise, notre capacité de décalage par rapport à l’actualité, notre écriture, nos reportages. En affirmant toujours que cette qualité-là est forcément payante.

Face à ces défis, Libération a besoin d’une recapitalisation. Nous sommes trop petits aujourd’hui pour prétendre jouer dans la cour des grands sans un apport d’argent. L’équipe doit être prête à faire des concessions au vu de la situation financière, mais elle ne le fera que si elle peut retrouver un nouveau souffle autour d’un projet d’avenir.

Sans un journal fort qui joue pleinement son rôle, à quoi bon un espace culturel, un restaurant ou un bar ?

A ce jour, le dialogue est coupé entre les salariés et les actionnaires. Il devra reprendre, même s’il s’agit d’acter le désaccord. Dans ces conditions, l’intervention d’un médiateur extérieur pourrait permettre de progresser. Ne serait-ce que pour apporter un regard neuf sur la situation. C’est de la responsabilité de tous de pouvoir garantir la survie de Libération dans l’espace démocratique.

Fabrice ROUSSELOT Directeur de la rédaction de «Libération»




Le projet des actionnaires pour «Libération»

TRIBUNE
Les actionnaires de Libération regrettent vivement la situation actuelle qui prive les lecteurs de leur journal. Ils rappellent que Libération, comme le secteur de la presse écrite en général, ne doit son salut qu’à l’agrégation de subventions de la puissance publique, encore légitimes au titre de la sauvegarde de la plurarité de l’information, et d’apports successifs d’actionnaires, souvent au-delà du raisonnable. Aussi, ce qui se joue actuellement, dans un secteur en pleine mutation, donc très difficile mais également plein de promesses, c’est la capacité des journaux à se réformer rapidement par eux-mêmes, sans attendre le salut de mécènes providentiels, qui d’ailleurs n’existent plus, pour s’adapter aux défis de demain. La situation actuelle est d’autant plus regrettable que Libération, plus que tout autre quotidien, a obtenu, grâce aux efforts de tous, en 2010, 2011 et 2012 des résultats honorables, et le souhait des actionnaires, et du directoire qui les représente, et auxquels ils réitèrent par conséquent leur soutien total, a été d’inscrire le projet de réforme, devenu indispensable au vu des résultats 2013, sur la base du dialogue social dans un esprit ouvert et transparent visant à la recherche du consensus.
Ce projet utilise pleinement les différentes mesures, parfois novatrices, offertes par la loi, mais ouvre également la voie à une refonte très prochaine du capital, dans une vision prospective et industrielle, et non plus seulement financière, processus d’ores et déjà engagé avec la banque conseil CACIB, dans la droite ligne de ce qui nous semble être du domaine de la responsabilité collective pour sauver le journal. Ce n’est qu’au terme de ce processus que la question de la gouvernance générale se posera, conformément aux attentes du nouvel actionnariat et du projet envisagé. Il inscrirait Libération, non plus comme un seul éditeur de presse papier, mais comme un réseau social, créateur de contenus, monétisable sur une large palette de supports multimédias (print, vidéo, TV, digital, forums, événements, radio, etc.).

Dans ce cadre, et dans la recherche de très forts relais de croissance permettant à Libération de poursuivre sa route, les actionnaires, avec l’aide de Philippe Starck, réfléchissent actuellement aux possibilités qui permettraient, au côté d’un déménagement devenu inéluctable, de maintenir les 4 500 m2 de l’immeuble de la rue Béranger, siège historique du journal, en créant un espace culturel et de conférence comportant un plateau télé, un studio radio, une newsroom digital, un restaurant, un bar, un incubateur de start-up, bref un lieu d’échange ouvert et accessible à tous, journalistes, artistes, écrivains, philosophes, politiques, designers, etc. Le tout entièrement dédié à Libération et à son univers. L’ensemble dont l’esprit serait celui d’un «Flore du XXIe siècle», carrefour de toutes les tendances politiques, économiques ou culturelles, serait porté par la puissance de la marque Libération, sa légitimité historique et graphique unique dans l’histoire de la presse française, et peut-être mondiale, forme de synthèse entre les deux plus grandes révolutions sociétales et libertaires de l’histoire moderne que furent les années 60 et celles, actuelle, du numérique.


Par Les actionnaires de «Libération»

Sem comentários: