sexta-feira, 31 de julho de 2015
quinta-feira, 30 de julho de 2015
Tour Triangle . Paris nunca mais vai ser a mesma .
Tour
Triangle. Paris pode não voltar a ser a mesma
29/7/2015,
OBSERVADOR
A
Tour Triangle é um ambicioso projeto de 502 milhões de euros que
pretende construir um arranha-céus de 180 metros de altura em forma
de triângulo. A vista de Paris pode nunca mais ser a mesma.
A Tour Triangle é
um ambicioso projeto de 502 milhões de euros que pretende construir
um arranha-céus de 180 metros de altura em forma de triângulo, no
sudeste de Paris. Será o segundo grande arranha-céus da cidade,
depois a torre Montparnasse, construída em 1973. E pode mudar a
paisagem da capital parisiense para sempre.
Construir um
arranha-céus em Paris é sempre polémico. A estética parisiense,
forjada por Baron Haussmann no século XIX, não os contempla. Um
claro exemplo dessa polémica aconteceu em 1973, após a construção
da torre Montparnasse: uma lei proibiu qualquer construção em Paris
com mais de 36 metros de altura.
Prós: novos
empregos e investimento estrangeiro
A proposta para a
construção do arranha-céus triangular, aprovada no Conselho de
Paris, foi apoiada pela Presidente da Câmara parisiense Anne
Hidalgo, do Partido Socialista. Para Hidalgo, a construção da Tour
Triangle, de 70 mil metros quadrados, é uma oportunidade económica,
criando 3.000 trabalhos permanentes.
“Abandonar este
projeto seria um desastre para a economia parisiense”, disse o
vice-presidente da câmara de Paris Jean Louis Missika ao Le Monde.
“A Tour Triangle pode ser um atraente para investidores e
arquitetos estrangeiros”, explica Missika.
Herzog & de
Meuron, a empresa responsável pela construção da Tour Triangle,
assegura que não irá ter qualquer impacto no ambiente, tanto a
nível estético como ambiental.
“Nós temos em
conta na nossa arquitetura a importância que qualquer prédio grande
tem no ambiente parisiense”, disse à CNN a empresa conhecida por
também ter planeado o estádio Bird’s Nest de Beijing e o museu
londrino Tate Modern. “O seu formato triangular reduz a sombra nos
prédios residenciais”, explicam.
Fireworks explode
next to the National Stadium, also known as the "Bird's Nest",
during the opening ceremony of the 2008 Beijing Olympic Games on
August 8, 2008. A thundering display of fireworks exploded over the
"Bird's Nest" stadium in the shape of a blossoming red
flower as China put the full glory of its rich history on display at
the Olympic opening ceremony. Some 91,000 people, many waving Chinese
flags, packed into the National Stadium on a hot and humid night for
a spectacular show masterminded by Oscar-nominated filmmaker Zhang
Yimou. AFP PHOTO /
Contra: não oferece
soluções e arruína a vista
Enquanto os
apoiantes da torre dizem que Paris precisa de se modernizar, a
oposição afirma que a construção da Tour Triangle não oferece as
soluções válidas.
“Já existem
muitos escritórios em Paris que estão desocupados – cerca de um
milhão de metros quadrados”, afirmou à CNN Miranda Bothe, uma
especialista em imobiliário da Paris Property Group.
Para William J. R.
Curtis, historiador de arquitetura, este projeto é um “monstro”.
“A Tour Triangle é anti-urbano no seu extremo: uma lâmina
triangular gigante que corta a vista em dois e brilha como uma
aparição extraterrestre”, explica, em declarações à CNN.
Em 2017 devem
começar as construções. A conclusão do projeto está prevista
para 2020.
Le HuffPost |
Par Geoffroy Clavel
Publication:
30/06/2015 12h53 CEST
ARCHITECTURE -
Rejeté de justesse en novembre 2014, le projet de tour Triangle n'a
pas raté son second passage devant le Conseil de Paris.
Contrairement au précédent vote qui avait viré au pataquès
procédural entre vote secret bafoué et renvoi devant le tribunal
administratif, celui de ce mardi 30 juin s'est déroulé sans
incident majeur et a tourné en faveur des partisans de cet ambitieux
programme d'urbanisme situé dans la zone du parc des Expositions de
la porte de Versailles, au sud de la capitale.
Portée à bout de
bras par la maire socialiste Anne Hidalgo, la tour Triangle revient
de loin. Il y a sept mois, le gratte-ciel porté par le groupe
Unibail-Rodamco avait été désavoué par une très courte majorité
de conseillers parisiens (83 contre, 78 pour, un nul et un non
votant) en raison d'une alliance de circonstance entre l'UMP, les
Verts et le groupe UDI-MoDem. Mise en minorité, Anne Hidalgo avait
ulcéré l'opposition en refusant de proclamer le résultat, qu'elle
avait déféré devant le préfet et le tribunal administratif.
Motif? Les élus de l'opposition et les écologistes avaient
ostensiblement montré leur bulletin de vote, enfreignant la règle
du scrutin à bulletin secret.
Un imbroglio qui
n'aurait pu se reproduire ce mardi, le scrutin étant public et
nominatif. Au final, le projet de tour Triangle II, sensiblement
modifié par le promoteur, a été adopté par 87 voix (74 contre)
grâce au retournement de plusieurs élus de la droite et du centre.
Soutenu par le groupe UMP de Nathalie Kosciusko-Morizet, le voeu
écologiste réclamant un référendum sur la tour Triangle a été
repoussé à une courte majorité.
Une partie de la
droite et du centre s'est ravisée
Favorables au projet
lorsqu'il avait été initié par l'ancien maire de Paris Bertrand
Delanoë, l'ex-UMP et l'UDI s'étaient pourtant prononcées contre en
novembre dernier sous l'impulsion de leur ex-candidate aux
municipales, Nathalie Kosciusko-Morizet. La députée de l'Essonne,
qui compare régulièrement la tour Triangle à la tour Montparnasse,
a fait de ce dossier l'un des axes stratégiques de sa bataille
contre sa rivale socialiste Anne Hidalgo.
Depuis, certains se
sont ravisés. Six conseillers de Paris UDI ainsi que leur ancien
chef de file, Christian Saint-Etienne passé chez Les Républicains,
avaient fait savoir dans une tribune publiée dans Le Figaro qu'ils
voteraient cette fois-ci pour la construction de ce gratte-ciel de
180 mètres.
Les centristes, qui
ont rencontré à plusieurs reprises les représentants d'Unibail,
rappellent que le groupe va investir au total près d'un milliard
d'euros pour la rénovation du Parc et la construction de la tour.
Recettes fiscales, défense de l'attractivité du Parc des
Expositions, développement d'une offre de bureaux haut de gamme,
modernité architecturale... autant de raisons avancées par les élus
UDI pour "sortir des prostrations partisanes et soutenir, au nom
de l'intérêt général de Paris, ce nouveau projet".
Ils ne sont pas les
seuls. Plusieurs élus des Républicains (LR) en ont fait autant:
Bernard Debré, Jeanne d'Hauteserre, Pierre Lellouche, Jérôme
Dubus, peut-être même Rachida Dati et Emmanuelle Dauvergne qui en
est proche. Dominique Tiberi, non inscrit, a également voté pour.
"Je revendique ma liberté de penser. La tour Triangle n'aurait
jamais dû devenir un sujet politique", assumait ce week-end
dans Le JDD le député Bernard Debré.
Un projet "Triangle
2" et un lobbying "terrible"
Si le gratte-ciel va
finalement voir le jour, c'est aussi parce que la société Unibail a
accepté de revoir sa copie après l'échec de novembre dernier. La
tour "Triangle 2" intègrera désormais un hôtel 4 étoiles
de 120 chambres, dont le restaurant et le "sky bar" seront
ouverts à tous. Des espaces de "coworking" dédiés aux
entreprises et un espace culturel ont été ajoutés, au détriment
des bureaux traditionnels dont la surface a été ramenée de 80 à
70.000 m2.
Cette refonte du
dossier a offert un argument tout trouvé à la majorité socialiste
pour justifier le nouveau vote. "Le bâtiment est plus ouvert au
public, mieux inséré dans le quartier, mieux articulé avec le parc
des Expositions", salue l'adjoint en charge de l'Urbanisme
Jean-Louis Missika.
Mais ces
modifications, qui ne remettent pas en cause les fondamentaux du
projet, ne suffisent pas à expliquer les revirements, grince-t-on
chez les adversaires irréductibles de la tour Triangle. Les uns et
les autres soupçonnent l'UDI d'avoir monnayé avec le PS son
ralliement en échange de la présidence de la Métropole du Grand
Paris (MGP) , qui doit voir le jour le 1er janvier 2016 et que lorgne
le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde.
Accusation balayée
par le président du groupe UDI-MoDem Eric Azière. "Comment
voulez-vous qu'on passe des accords sur quelque chose qui est un
magma ?", a-t-il répondu à l'AFP, en soulignant les
incertitudes pesant encore sur les compétences, le périmètre et le
calendrier de la MGP.
"L'UDI s'est
vendue. Globalement le projet n'a pas changé. On est sur un petit
jeu de gommettes", assure au contraire le coprésident du groupe
EELV David Belliard. "C’est un rouleau compresseur terrible",
écrit Nathalie Kosciusko-Morizet en dénonçant sur son blog les
"pressions" qui s'exercent sur les élus. Ces pressions
"prennent plusieurs formes, car les lobbies sont intelligents et
attaquent chacun par ses faiblesses", prévient l'ancienne
ministre de l'Environnement.
Alors, revirement
sincère ou petits arrangements politiciens? Le vote du Conseil de
Paris devrait en tout cas être le dernier avant le lancement des
travaux. Selon la mairie, ces derniers pourraient commencer début
2017.
OPINION Mercredi 07 janvier
2015
Qu’est-ce
qui cloche dans la tour Triangle?
Christophe Catsaros
Ce
n’est pas qu’elle ne serait pas belle, ou qu’elle ne
s’intégrerait pas bien dans le quartier. Non, le problème de la
tour Triangle, ce projet controversé qui affole les Parisiens, c’est
qu’elle reste, malgré sa forme intéressante, une tour de bureaux
dans l’enceinte de la capitale, schéma typique du XXe siècle. Le
point de vue éclairé de Christophe Catsaros, rédacteur en chef de
la revue «Tracés»
La construction
d’une tour de 180 m de haut dans une ville qui a pris l’habitude
de repousser à sa périphérie les bâtiments de plus de 37 m
pouvait difficilement avoir lieu sans réactions. A Paris, la
polémique bat son plein pour savoir si la tour triangulaire conçue
par les architectes bâlois Herzog & de Meuron va voir le
jour. Au vote négatif du Conseil municipal répondait fin novembre
un quasi-putsch de la mairesse Anne Hidalgo, invoquant un vice de
procédure pour contourner le rejet. A cela est venue s’ajouter une
pétition à l’initiative de l’architecte Jean Nouvel pour
«défendre le progrès, contre le conservatisme». Ces gestes ont
tout au plus servi à consolider des opinions, sans parvenir à
soulever les véritables enjeux du chantier. C’est finalement le
reproche qui peut être fait, tant aux défenseurs qu’aux
pourfendeurs de la tour Triangle: avoir pris position sans
véritablement mesurer la complexité urbaine, symbolique et
socio-économique du projet.
Le principal
argument en faveur du projet serait précisément sa façon de
rectifier certaines des erreurs historiques de l’urbanisme des
tours. Paris est une ville traumatisée par les quelques expériences
de développement vertical qu’elle s’est autorisées dans les
années 70. Le projet de Herzog & de Meuron semble tenir compte
de ces réserves. Sa forme triangulaire répond à un des défauts
récurrents des immeubles élevés: leur prédisposition à nier la
rue. Pièce maîtresse de l’urbanisme fonctionnel du XXe siècle,
la tour type n’a plus besoin de la rue. Elle préfère disposer
d’accès confortables à ses parkings souterrains. L’archétype
de la tour qui hante les Parisiens est un bâtiment solitaire,
autonome, univoque, relié directement au réseau routier par des
voies d’accès infranchissables pour les piétons. La tour Triangle
se positionne d’office contre ce type d’architecture enclavée.
La base du triangle, large de 155 m, confère à l’édifice une
interface urbaine conséquente, tout le long de l’avenue Ernest
Renan.
Des bureaux,
encore des bureaux
Le deuxième élément
innovant, qui rompt avec les stéréotypes négatifs de la tour
monolithique, serait le traitement des parois. Les façades sont
structurées par un jeu de volumes en retraits et en saillies. Cette
solution permet de rompre l’uniformité habituelle des murs de
verre. Les architectes ont déjà expérimenté des effets similaires
dans une tour d’habitations en cours de finalisation à Manhattan
et le résultat serait probant. Si la forme urbaine est astucieuse et
l’architecture attrayante, qu’est-ce qui ne va pas? Son
programme. La tour Triangle reste, malgré des apparences de mixité
d’usages, un projet très homogène: du tertiaire agrémenté de
quelques commerces.
Pour prétendre
révolutionner l’objet, il aurait fallu oser une véritable mixité,
capable de faire coexister habitat et espaces de travail. Or nous ne
sommes pas à Rotterdam, mais à Paris, une ville réputée pour le
conservatisme de ses promoteurs. Dans la logique de ces derniers, le
programme doit être identifiable pour être commercialisé. Telle
est la doctrine qui balaie du revers de la main ce vers quoi tend
l’édifice par sa forme et surtout par le discours de ses
concepteurs: la complexité. Confronté au manque d’audace et
d’imagination des promoteurs, le projet se replie sur des solutions
conventionnelles.
Et à notre tour de
nous demander si Paris a véritablement besoin de 80 000 m2 de
bureaux supplémentaires quand le taux de vacance du quartier
d’affaires de la Défense ne cesse de progresser. La plupart des
tours livrées ces quatre dernières années restent désespérément
vides. L’argument mis en avant par l’équipe municipale, celui de
maintenir dans la capitale des grandes entreprises en demande de plus
d’espace, serait en contradiction avec les efforts engagés depuis
un certain temps pour transférer vers des communes périphériques
comme Saint-Denis une partie de l’activité qui abonde au centre.
C’est précisément parce qu’elle est socialement et
économiquement clivée que la métropole parisienne a besoin de
déplacer des emplois vers ses banlieues défavorisées.
En construisant une
tour de bureaux dans l’enceinte de la capitale, la ville nie
sa propre stratégie d’intégration et de développement des
communes périphériques. Pour dire les choses plus simplement, si la
tour Triangle satisfait les promoteurs qui rêvent de commercialiser
un produit de luxe dans un contexte valorisant, elle le fait en
allant à l’encontre de la politique du Grand Paris, celle qui
espère combler l’écart entre un centre prospère et une
périphérie en difficulté. De tous les acteurs de projet, ni les
architectes, qui livrent un projet intéressant, ni leurs amis, qui
les défendent au nom du progrès, ne semblent en porte-à-faux avec
leur mission.
Un modèle désuet
Seule l’équipe
municipale montée sur les barricades pour défendre une opération
immobilière spéculative semble trahir immanquablement ce qui est
attendu d’elle. A défaut d’inscrire dans chacun de ses projets
une véritable vision, la municipalité poursuit des objectifs de
partenariat public-privé sans autres aspirations que celles,
financières, des promoteurs. Cinq cents millions d’euros
d’investissements privés, c’est beaucoup d’argent, mais ça ne
doit en aucun cas priver la ville d’une politique d’aménagement
cohérente. Or c’est ce qui est en train de se produire. La tour
Triangle, telle qu’elle se présente aujourd’hui, ne remplit pas
les critères de mixité d’usages appliqués à la plupart des
opérations d’aménagement de la ville. Si elle innove dans la
forme, elle reste prisonnière d’un modèle désuet: le quartier
d’affaires.
Il manquerait donc
peu pour que ce projet atteigne ce à quoi il aspire: la redéfinition
du rôle des tours dans l’urbanisme parisien. Il suffirait pour
cela que l’équipe municipale prenne pour cible non pas le prétendu
manque d’audace des Parisiens, mais plutôt le monolinguisme d’un
programme qui n’a plus sa place dans une capitale du troisième
millénaire: la très tatiesque tour de bureaux.
Does Paris need new skyscrapers? Paris is set to follow London's race into the skies with 12 new skyscrapers.?!?
London Skyline
|
Does Paris need new skyscrapers?
By John Laurenson
BBC News, Paris / http://www.bbc.co.uk/news/world-europe-22811518
Paris is set to follow London's race into the skies with 12
new skyscrapers.
A hundred and twenty years ago, the English designer William
Morris was asked why, in the French capital, he spent so much time at the
Eiffel Tower.
"It is," he explained, "the only place I
can't see it from."
Today he would probably choose the Tour Montparnasse that
rises like a 59-storey black gravestone where once was a neighbourhood of
political dreamers, artists and poets.
After they built this office block in 1973, the outcry was
so loud, they banned new buildings over seven storeys high. But the mayor,
Bertrand Delanoe, overturned that ban outside the city centre at least.
Paris city hall believes that skyscrapers - albeit of a
certain sort, in certain places - are just what Paris needs.
New city
Jerome Coumet, the young mayor of the city's 13th district,
is excited by the fact that some of the new skyscrapers - including one by
French architecture star Jean Nouvel - will be going up in his part of town.
A city is something that constantly renews itself”
Jerome Coumet
Mayor of 13th district of Paris
"A city is something that constantly renews
itself," says Mr Coumet in the office of his fine 19th-Century town hall.
"Paris attracts more tourists than any other city in
the world," he says. He does not think it a bad thing that much of Paris
is, as he puts it, is "a museum city".
But, says Mr Coumet, "I'm convinced that just as people
go to visit the new parts of London, people will come to see extraordinary new
architecture in Paris."
"French architects work all over the world," he
says. "They should also be able to express themselves in Paris."
Up in the north of Paris, a huge site of railway wasteland
has been cleared.
Here it is the Italian architect Renzo Piano who is about to
express himself, with a 160m-high (524ft) tower of four steel and glass boxes
placed on top of each other. It will house law courts. So the transparency is a
metaphor, Piano says.
'Not Dubai'
He was one of the architects who designed the Pompidou art
centre (the one with the escalator and the pipes on the outside). And the
Shard, the building that now dwarfs London's Tower Bridge.
Olivier de Monicault is president of the anti-skyscraper
pressure group SOS Paris. He has a name for this sort of building -
"rupture architecture" - and he hates it.
Modern architects, he says, make no attempt to fit in with
the architecture of the cities they build in. "Usually the architect makes
a project, then he tries to sell it in any place in the world," he says.
You don't embellish a city by building isolated tower blocks
that disfigure it”
Nathalie Kosciusko-Morizet
Conservative politician
And, in any case, says Mr de Monicault, the last thing they
want is to fit in. They want their building to stand out. Literally and as much
as possible.
"[The architect] wants to become famous with his
building and so he thinks he makes something very strange, very different
[from] the place where he's building it," he argues.
However, Paris city hall stresses that the city is not about
to become Dubai.
The new height limit of 180m is quite a lot lower than the
Eiffel Tower.
"Paris is competing hard with other cities like London
as an international capital," says Paris district mayor Jerome Coumet.
"Paris too must be able to offer modern office
space."
But, ask city hall's opponents, what will be the demand for
office blocks even 10 years from now?
Back to ground?
"Office work is destined to disappear," says
philosopher Thierry Paquot, who recently published a book called La Folie des
Hauteurs (Height Madness).
The building of the Tour Montparnasse caused an outcry in
the 1970s
"We're already contracting out a lot of paperwork -
accounting for example - to workers in countries like India and Morocco and
every manager has his smartphone and does his own correspondence."
The world of work is undergoing a huge transformation, Paquot
says, adding: "I think we're moving towards a world where people will work
at home or in cafes and, when they have to meet, they'll do so not in a
skyscraper but somewhere really nice."
Neither, say their critics, do skyscrapers make good
economic sense.
"They cost a lot to build, to manage and to demolish
properly [in accordance with] the new regulations," according to Bertrand
Sauzay, former real estate director of telecom equipment maker Alcatel.
Mr Sauzay studied moving his company's headquarters into
three skyscrapers in the La Defense business district west of Paris. The
experience turned him into an anti-skyscraper campaigner.
In the end his company chose to renovate its old
headquarters in the city centre.
Architecture politics
There is every sign that city hall's decision to build high
in Paris will be one of the issues that will decide municipal elections in
March of next year.
Anne Hidalgo, the candidate the Socialist Party has selected
to succeed Mr Delanoe, was not available for an interview but has often argued
in favour of building much higher apartment blocks.
"We mustn't let ourselves be imprisoned by a 'heritage
vision' of the city," Ms Hidalgo told the news magazine L'Express.
"We are working towards a "genero-city" which
is to say a city that is open, convivial and in vibration."
This design is for the Judiciary Tower in the north of the
city
|
There are plans to build a Tour Duo
|
Paris: A Tale of Two Possible Cities
Posted: 05/06/2013 4:56 pm /
http://www.huffingtonpost.com/joan-z-shore/paris-a-tale-of-two-possi_b_3216042.html
It's the most popular city in the world -- 28 million
visitors a year, bringing in 84 billion euros to the city's coffers.
Yet this, apparently, is not good enough for Bertrand
Delanoë, the Socialist mayor of Paris. Nor for François Hollande, the Socialist
president of France.
Both men are promoting a plan that would change this
"City of Light" into a city of shadow -- a city ringed with possibly
a dozen skyscrapers, each one more bizarre than the last.
Originally called Le Grand Paris, and enthusiastically
endorsed by former president Nicolas Sarkozy, the idea was to construct huge
buildings outside the city limits, as defined by the Periphèrique (the outer
ring road). Thus, the city's 11-story limit on height would not be challenged.
The plan also envisaged new rail lines that would bring people in from the
suburbs to work in these buildings, which were conceived as strictly commercial,
not residential.
This grandiose project, running headlong into the economic
crisis, eventually got watered down. Today, the promoters are planning to build
three skyscrapers that will be built within the city limits. And they plan to
follow up these three with at least three more. SOS Paris, an organization
founded in 1973 to fight French president Georges Pompidou's plan to build
highways along the Seine, is the most outspoken opponent of the projects.
The plan, as they see it, is sheer folly -- urban hubris run
amok. First of all, Paris does not need more office buildings. The cluster of
office towers at La Défense, begun 40 years ago on the edge of the city, is
falling into disuse as many businesses are leaving. What Paris needs is
residential construction -- there is an appalling shortage of housing.
But that's not where the glamour lies. Many cities today,
from St. Petersburg to Dubai, think that by erecting weird new skyscrapers they
will enhance their global image. City planners and -- sadly to say --
architects, too, tend to denigrate the old and the traditional, and promote
instead what is brazenly nonconformist. It's fine to be culturally avant-garde
(buying art, composing music), but living in a city is serious business and
should not be the subject of wild experimentation. Someone has even suggested a
Hippocratic oath for urban planners: Thou shalt do no harm.
There is much harm to be done to Paris if these new building
projects go through. One, in the 15th arrondisement, is a 50-story glass
triangle designed by the reputable Swiss firm, Herzog & de Meuron. It
is ludicrous to think that they may have simply magnified I. M. Pei's glass
pyramid at the Louvre.... but the suspicion lingers. They claim that their Tour
Triangle would not cast a large shadow on the neighborhood, but it would
definitely require the demolition of half of Paris' main convention and
exhibition center at the Porte de Versailes.
The second project, planned for the 17th arrondissement, is
a boxy, three-tiered, 48-story courthouse, designed by the Italian architect,
Renzo Piano, who sees it as "a setting conducive to the exercise of
Justice." (Opponents call it a Tower of Babel.) It would replace the
venerable Palais de Justice on the Ile de la Cité. Understandably, the entire
legal community is opposed to this project, so there is a good chance that it
will be dropped.
The third project is already underway in the 13th
arrondissement, in the neighborhood behind the Gare d'Austerlitz and the
Bibliothèque Mitterrand. The site is euphemistically named Paris Rive Gauche.
It is indeed on the left bank of the Seine, but there the resemblance ends.
Developers are throwing up a haphazard assortment of residential and commercial
buildings that range from bland to ugly. And although they boast that there is
new office space for 50,000 people, there will be housing for only 15,000.
The rationale for these new projects, and the ones that may
follow, is seriously flawed. When it comes to architecture, bigger is not
better. It has been shown that skyscrapers are not more energy-efficient. Also,
they are extremely difficult to evacuate in case of a fire or other emergency.
And as they draw large numbers of people into a single high-rise building
(where an estimated 20% of their time is spent in elevators!), the place of
work becomes an artificial neighborhood, devoid of authentic urban activity.
Messrs. Hollande and Delanoë warn that Paris will become
"a museum city" if these skyscrapers are not built, and that foreign
visitors and foreign investment will dwindle. In fact, Paris will probably be
less desirable if its traditional attractions are (literally) overshadowed by
modern monstrosities.
The Cranky Urbanist: Paris Doesn’t Need the Triangle Tower
by Contributor /
http://francerevisited.com/2013/04/the-cranky-urbanist-paris-doesnt-need-the-triangle-tower-patrice-maire/
Responding to France Revisited’s call for an opinion article
from various opponents to Paris City Hall’s push to approve the construction of
a 180-meter (590-foot) high-rise known as the Triangle Tower, Patrice Maire,
president of the association Monts 14, stepped up to the plate with the
following text, translated here from the original French.
Will Paris Be Modernized or Disfigured?
by Patrice Maire
Ever since he was elected Mayor of Paris in 2001, Bertrand
Delanoë has established his popularity though high profile communications with
operations such as Vélib, the bike share system, Paris-Plages, the summertime
“beach” along the Seine, and a call for the construction of
skyscrapers—towers—along the edges of the city.
In 2004 he consulted Parisians on their view of the
capital’s urban development: 120,000 people responded and 63% declared
themselves to be opposed to the construction of towers. He dropped the idea,
particularly since he couldn’t alienate his Green Party allies who were also
opposed.
A modernity of thundering rupture with the past
In an opuscule published in 2009, Paris 21e siècle (21st
Century Paris), the mayor bellowed that “Paris should know how to impose its
modernity in order to maintain its rank.” Indeed, he’s given endless stabs at
the Paris landscape. On multiple occasions he has pushed up the height limits
in urban regulations: 15
meters (49
feet ) higher for architectural signs, unlimited increase
for wind turbines, etc. At the end of 2009, he chipped away at the regulated
height zone protecting the view of the Arc de Triomphe on the Champs-Elysées
and on Rue de Rivoli by accepting the raising of the Samaritaine [Editor’s
note: Samaritaine is a former department store occupying choice real estate
between Notre-Dame and the Louvre and
now owned by LVMH and under renovation/reconversion]. Worse still, he obliges
developers with a modernity of thundering rupture, a 180° turn-around with
respect to the principles of integration in the urban landscape that have
always been written in the City Planning Code.
Delanoë and “old stones”
On November 21, 2011, at the Cévennes Gymnasium in the 15th
arrondissement, he said that “the image of Paris is not simply to come to see
old stones… we expect Paris to be a dynamic city of the 21st century, not of
the 18th or the 19th… we ask it to be a city of heritage and in international
competition, intellectually and creatively competitive… the city cannot live
and breathe if we have this immobile, stiff, stuck vision…”
Hearing these unpleasant words about the physiognomy of
Haussmann’s Paris is a reminder that some Parisians repudiate it and even see
in a “bourgeois culture.” Needless to say, we appreciate a masterpiece more
when we understand the context in which it appeared. That was my goal in
publishing in May 2012 Special Issue No. 4 of the journal Monts 14 entitled Le
langage architectural au temps d’Haussmann, (Architectural Language During
Haussmann’s Time), a document that dares to make the comparison with the
Renaissance in Florence, Italy in the 15th century.
The fight against the Triangle Tower
Following the municipal elections of 2008, Mayor Delanoë’s
Socialist Party had an absolute majority in the city legislature. He
immediately began to push on Parisians plans for skyscrapers at six locations
in Paris. On September 25 that year, the Triangle Tower project was presented
at City Hall to an audience of dazzled journalists.
The tower is supposed to make more attractive the Parc des
expositions exhibition complex at Porte de Versailles on the southeastern edge
of the city (15th arrondissement) by creating hotel rooms, conference halls, a
business incubator, etc. In reality, only one large company, of international
scope, is interested in occupying space there. Offended at having been left in
the dark, Philippe Goujon, mayor (UMP, conservative party) of the 15th
arrondissement, declared, “The project disintegrated in my eyes: no hotel
rooms, no conference halls, offices for whom?”
That was before the financial crisis weighed down on the
real estate market for office space in 2009. Nevertheless, Anne Hidalgo, Mayor
Delanoë’s right hand [Editor’s note: and presumed candidate to replace him in
2014], launched a communications campaign on the theme “Change the image of
Paris.”
Two years later, an exhibition about the projected changes
took place at the district hall of the 15th arrondissement from June 28 to
September 2, 2011. District Mayor Goujon was again in favor of the project. A
public inquiry was conducted that fall to gather the comments regarding the
proposed development.
During that period, Mont 14 and other associations opposed
to the project—Jeunes Parisiens de Paris, ADAHPE, APXV and SOS Paris (the most
international and Anglophone of these groups)—formed the Collective Against the
Triangle Tower.
Towers - Collective against the Triangle Tower
Collective Against the Triangle Tower gains traction
These efforts began to bear fruit. Having gathered the
observations 300 people as well as 1700 signatures on a petition by Monts 14,
the commissioner of the inquiry noted in his official report of April 2012,
along with remarks favorable to the tower, three reservations to the project:
concerning traffic, the shadow caused by the tower and the partial amputation
of the Parc des expositions. In particular, the report asked Mr. Delanoë to
justify that the project would not weaken the role of the exhibition complex in
terms of international competition.
Indeed, the tower as then planned would amputate from 6000 square meters
(65000 square feet )
of the exhibition complex’s Hall 1,
a unique window to the world for the major French
automobile manufacturers during the Automobile Show held here every two years
in the fall. In support of the Automobile Show, the Collective Against the
Triangle Tower demonstrated at the show’s opening on September 29, 2012. The
demonstration made the front page of the newspaper Le Parisien. The newspaper
Le Figaro followed suit. Another demonstration, on the occasion of the Boat
Show, took place on December 8. This time the Collective was joined by
representatives of the political parties MODEM, Jeunes democrats, EELV, Debout
la république and Parti de Gauche.
A turning point in the fight
Their presence represents a turning point in the fight.
Indeed, there are prejudices that are difficult to combat. Faced with the
penury of reasonably priced housing, Parisians often see towers in a positive
light. Mr. Delanoë finds it easy to toady to their anxiety by luring them with
the promise of mixed-use towers with space for both business and lodging. We
have repeatedly remarked that as far as lodging goes such high-rises are
expensive to build per square meter and their maintenance costs are excessive
(500€ per month for a 3-room apartment in the Olympiades complex on the
southwest edge of Paris). Their primary purpose is apparently not to created
affordable housing for inhabitants of the city.
Delanoë’s totem
The sole interest for constructing a building such as the
Triangle Tower in Paris is its totemic value. A massive building overshadowing
the city can have communications value for a large company or for the mayor of
Paris. Mr. Delanoë would like to be identified with the totem of the Triangle
Tower. However, there’s a far more emblematic vision to consider, that of the
Great Boulevards, of stone buildings, of Haussmannian rooftops, of the Galeries
Lafayette, of diversity and cultural richness.
It’s the attraction of that vision that explains why Paris
is the most world’s most visited city. Such attractiveness is France’s good
fortune, but it’s one that risks being wasted. Towers are now commonplace;
worldwide, about 15000 towers rise over 100 meters (328 feet ). Towers draw our
attention like a lightning rod attracts lightning. Building towers would
interfere with the Paris skyline and make it commonplace.
"This is the Paris we're being promised." Jan
Wyers of SOS Paris imagines the view from the Eiffel Tower of a ring of
skyscrapers on the edge of the city.
“This is the Paris we’re being promised.” Jan Wyers of SOS
Paris imagines the view from the Eiffel Tower of a ring of skyscrapers on the
edge of the city.
Mr. Delanoë has had to regroup following the reservations
put forth last year by the commissioner of the inquiry. Still attached to the
hotel rooms and convention halls that he had wanted housed in the tower, he’s
now looking to build them elsewhere within the same sector. Mr. Delanoë has now
launched another public inquiry in an attempt to “modernize” the Parc des
Exposition with the creation of hotel rooms and meeting halls. That absolutely
does not justify the construction of the Triangle Tower as an office tower!
Let’s refuse to let Paris be disfigured
The Triangle Tower will be voted on by the Council of Paris
on the July 18, 2013. If approved, the association Monts 14 will bring the
matter before the administrative tribunal on the grounds that this project is
not in the public interest. We will then do our part in ensuring that the
debate about the physiognomy of Paris is among the major issues of next year’s
municipal elections.
Whether you live in France, in the United States or
elsewhere around world, we invite all those who love Paris to support this
fight by signing the petition found here, writing to the major or to your local
representative in Paris, joining an association, attending our debates and
demonstrations, and letting it be known that you refuse to let Paris be
disfigured.
Patrice Maire
Patrice Maire is president of the association Monts 14 and
editor of the journal produced by the association. For information about the
association and its efforts to halt the construction of the Triangle Tower see
www.monts14.com.
Mont 14 is one of the associations that grouped under the
banner Collective Against the Triangle Tower. Another among them is SOS Paris,
which has many foreign and English-speaking members.
Patrice Maire’s text in France was translated for France
Revisited by Gary Lee Kraut, April 2013.
The opinion expressed above is presented to give a sense of
the debate surrounding the Triangle Tower and does not necessarily reflect that
of France Revisited.
For France Revisited’s introduction to the subject of the
Triangle Tower and of other high-rises in Paris read: Paris on the Edge: Does
the French Capital Need High-Rises and Towers to Stay Relevant.
quarta-feira, 29 de julho de 2015
Câmara de Lisboa apoia Fundação Ricardo Espírito Santo com 150 mil euros
Câmara
de Lisboa apoia Fundação Ricardo Espírito Santo com 150 mil euros
Depois
de ter iniciado o ano com uma “dramática situação financeira”,
a fundação quer apostar na obtenção de “novos apoios”
Inês Boaventura /
30-7-2015 / PÚBLICO
A Câmara de Lisboa
decidiu atribuir 150 mil euros à Fundação Ricardo do Espírito
Santo Silva (FRESS), instituição cultural cujo “modelo de
funcionamento” e “sustentabilidade” ficaram em causa com a
queda daquele que era o seu “principal mecenas”, o Grupo Espírito
Santo (GES).
A proposta, assinada
pelo presidente do município, Fernando Medina, foi aprovada na
reunião camarária da passada semana, com a abstenção do PCP e os
votos favoráveis dos restantes partidos. Nenhum dos vereadores
presentes se pronunciou sobre o documento, que prevê a celebração
de um protocolo com aquela instituição e a transferência do
montante já referido “com vista ao desenvolvimento das suas
actividades em 2015”.
Na proposta,
Fernando Medina sublinha que a fundação “é uma instituição
cultural de forte cariz patrimonial, cujo projecto, caso único na
Europa e raro a nível mundial, é reconhecido nacional e
internacionalmente como de inquestionável relevância cultural”.
“A originalidade e singularidade desta instituição residem na
articulação entre as suas quatro vertentes — museus, escolas,
oficinas, conservação e restauro — em torno das artes
decorativas”, acrescenta. Segundo o autarca socialista, desde “a
crise” do GES, “em Julho de 2014”, “os órgãos da fundação
têm adoptado uma série de medidas destinadas a enfrentar a nova
situação”, entre as quais “a implementação de uma nova
estratégia de sustentabilidade da FRESS assente, entre outros
aspectos, na expansão, diversificação e inovação das fontes de
receitas próprias”.
“Quer o conselho
de curadores quer o conselho de administração têm efectuado
diversas diligências junto de entidades públicas e privadas
(empresas e particulares), no sentido de tentar obter novos apoios e
de estabilizar algum financiamento por esta via”, diz Fernando
Medina, sustentando que “é competência da Câmara de Lisboa
apoiar ou comparticipar, pelos meios adequados, no apoio a
actividades que contribuam de forma significativa para a dinamização
cultural da cidade”.
Nos termos do
protocolo que vai ser firmado com a autarquia, a fundação
compromete-se, entre outros aspectos, a “possibilitar a frequência,
por parte de um trabalhador indicado pelo município, de
workshops/acções de formação por si promovidas” e a “oferecer
desconto de 50% no valor de entrada no Museu de Artes Decorativas aos
funcionários” da câmara.
Como anexo à
proposta camarária foi distribuído aos vereadores o Plano de
Actividades da fundação para 2015. Nele lembra-se a “dramática
situação financeira com que se iniciou o ano”, fruto do “contexto
nacional e internacional” e do facto de a fundação ter deixado de
contar “com as suas principais fontes de fontes de financiamento
mecenático”. Uma conjugação de factores que, diz-se, “significa
que o modelo de funcionamento se tornou insustentável e implica o
desenhar de uma nova estratégia de sustentabilidade da FRESS,
assente, entre outros aspectos, na expansão, diversificação e
inovação das fontes de receitas próprias”.
“Não deixaremos,
naturalmente, de envidar todas as diligências no sentido de tentar
obter novos apoios mecenáticos, quer de empresas quer de
particulares”, acrescenta-se no Plano de Actividades, no qual se
refere também que “um grande esforço será canalizado para o
desenvolvimento de uma estratégia comercial razoavelmente
agressiva”.
O PÚBLICO não
conseguiu falar com Conceição Amaral, que é desde Janeiro deste
ano presidente do conselho de administração da fundação.
A realidade é de direita – parte II / JOÃO MIGUEL TAVARES
“O
imobilizado é Pacheco, que só por vesguice não vê que quando há
um tremor de terra todos abanam, da base ao topo.”
JOÃO
MIGUEL TAVARES
|
A realidade é de direita –
parte II
JOÃO
MIGUEL TAVARES 30/07/2015 - PÚBLICO
Quando
não se faz nada, fica-se pior a cada dia que passa. A Grécia que o
diga.
O meu texto da
semana passada intitulado “A realidade é de direita” mereceu
respostas por parte de Miguel Esteves Cardoso e de José Pacheco
Pereira.
Em relação às
objecções filosóficas do Miguel tenho pouco a opor, excepto no
ponto em que ele recorre à velha dicotomia pobres vs. ricos para
descrever a situação europeia em 2015. A querer estabelecer
opostos, opte-se por ricos vs. classe média, porque os verdadeiros
pobres são os que morrem silenciosamente no Mediterrâneo, a tentar
chegar à Europa de todas as crises. Esquecemo-nos demasiadas vezes
disso.
Já Pacheco Pereira
decidiu, como é seu hábito, trocar aquilo que eu escrevi por aquilo
que lhe dava jeito que eu tivesse escrito, de modo a repetir pela
enésima vez as suas profecias apocalípticas e a lançar-se contra
os moinhos da “direita radical”, a que alegadamente pertenço.
Pacheco faz questão de sublinhar a “profunda inanidade
intelectual” das minhas posições e alcandora o TINA a uma nova
filosofia do “fim da história”, coisa que nunca defendi. Mas o
que mais me espanta é isto: como é que um homem tão culto e
afogado em Marmeleiras de História de Portugal não percebe como é
velha e relha esta sua perpétua, incansável e desproporcionada
resmunguice contra o estado do mundo.
Pacheco é mais um
dos “revolucionários do statu quo”: tem um discurso muito
radical sobre o nosso presente, clamando por grandes mudanças – só
que, ao contrário do revolucionário tradicional, o objectivo de
tanto esforço não é chegar aos amanhãs que cantam, mas recuperar
os ontens que cantaram. De facto, se o revolucionário do statu quo
tem a habitual dimensão utópica, nomeadamente nas exigências – a
maior parte delas justíssimas – de uma modificação radical no
funcionamento do capitalismo, ele está ao mesmo tempo satisfeito com
o seu passado recente, e por isso aquilo que exige é isto: que não
se toque na classe média enquanto não se mudarem as regras do
capitalismo selvagem e de compadrio.
Esta posição
parece racional, e está aparentemente do lado dos desfavorecidos
contra os privilegiados, mas tem um problema inultrapassável: não
se pode pôr em prática em países brutalmente endividados, que
precisam do capitalismo que hoje existe, seja bom ou mau, para pagar
as suas contas. Donde, 100% boas intenções, 0% pragmatismo. Por
muito que Pacheco Pereira tente travar o mundo com os pés, ele
continua a girar, e como qualquer endividado bem sabe, a inacção
não é solução. Quando não se faz nada, fica-se pior a cada dia
que passa. A Grécia que o diga. Daí a necessidade de agir – e daí
o TINA.
Porque o TINA, ao
contrário do que sugere Pacheco Pereira, não é nenhuma nova versão
do “fim da história”, nem qualquer satisfação com o estado do
mundo, e muito menos um convite à imobilidade, até porque há
sempre alternativa para a Grécia e para Portugal: sair do euro. Bem
ao contrário, o TINA sempre foi um argumento para cerrar dentes e
andar para a frente, para se reganhar uma liberdade que permita
maiores possibilidades políticas. O imobilizado é Pacheco, que só
por vesguice não vê que quando há um tremor de terra todos abanam,
da base ao topo. Basta olhar à volta: desde o 25 de Abril que os
privilegiados não eram tão atingidos em Portugal. A fuga fiscal
diminuiu. O BES caiu. Sócrates está preso. Salgado está preso. As
investigações de corrupção não param. Chega? Não chega. Mas
chega para mostrar o quão patética é a teoria de que a austeridade
só serve para proteger o “sistema”.
Golpada e humilhação do PS em Coimbra / VICTOR BAPTISTA
Golpada
e humilhação do PS em Coimbra
VICTOR BAPTISTA
30/07/2015 – PÚBLICO
António
Costa precisava de um PS unido e mobilizado para vencer as eleições.
O exemplo de Coimbra fala por si.
A lista de
candidatos a deputados imposta a Coimbra pelos órgãos nacionais do
PS não cumpriu o n.º 5,do art..º 79, dos Estatutos, que na íntegra
passo a transcrever:
“A Comissão
Política Nacional, sob proposta do Secretário-Geral, tem o direito
de designar candidatos para as listas de Deputados à Assembleia da
República, tendo em conta a respectiva dimensão, indicando o seu
lugar de ordem, num número global nunca superior a 30% do número
total de deputados eleitos na última eleição em cada círculo
eleitoral”.
Ora, como no último
acto eleitoral foram eleitos apenas três deputados, a Comissão
Política Nacional só poderia incluir um único candidato, mas
contrariando as normas estatutárias incluiu três e alterou o
posicionamento de um.
Acresce que, a
possibilidade de avocação da lista por parte da Comissão Política
Nacional só poderia ser possível nos termos do nº7, do citado
art.º 79, que também transcrevo:
“Quando a Comissão
Política Nacional considerar que uma lista de candidatos a Deputados
à Assembleia da República, aprovada em Comissão Política da
Federação, não cumpre os critérios e/ou as metodologias
estabelecidos no número anterior, pode, por maioria dos membros em
efectividade de funções, avocar a deliberação relativa à
composição da lista”.
Não houve avocação
da deliberação porque os critérios e metodologias foram cumpridos
e, sobretudo, porque a Comissão Política Nacional não deliberou
explicitamente sobre a avocação da lista de Coimbra.
A CPN teria de
fundamentar a avocação para apresentar uma nova lista e mesmo essa
nova lista teria de respeitar o estipulado no citado art.º 79. Na
realidade apenas se limitaram a aprovar a lista que alteraram numa
deliberação em desconformidade com os Estatutos. As votações dos
membros da CPN, ainda que decisões políticas, têm necessariamente
de cumprir as disposições estatutárias. Imagine-se as
consequências políticas para o PS da possibilidade de alguns dos
interessados prejudicado decidir recorrer da decisão para os órgãos
próprios podendo chegar ao Tribunal Constitucional?
Os factos traduzem
uma golpada e a humilhação do PS em Coimbra.
Fui Presidente da
Federação, Adjunto e Presidente da Concelhia muitos anos e nunca
assisti a uma situação semelhante de tamanho ultraje ao PS de
Coimbra e, principalmente, de violação dos estatutos. Concorde-se
ou não, os socialistas e os portugueses merecem respeito. Os
portugueses são muito sensíveis à intolerância e arrogância.
Quando fui
Presidente da Federação passei por momentos delicados na feitura de
listas para deputados. Em 2005 até recebi “ameaças” telefónicas
para incluir personalidades universitárias. Não as valorizei mas,
ainda hoje, reconheço a animosidade dessas pessoas, o que demonstra
uma grande falta de nobreza. Não foi por pressões internas ou
externas que as listas não foram aprovadas. E os resultados
eleitorais conseguidos atestaram a justeza das decisões.
Recordo as bonitas
palavras de Torga: “passa na rua um cortejo comandado por alguns
cabecilhas. Como regentes de orquestra, são eles que regulam os
vivas e os morras…”.
A política é,
porventura, o único espaço em que se morre e se renasce.
Adormecidos por
Álvaro Beleza, que na última da hora recusou e assumiu uma atitude
digna, foram muitos os “seguristas” que sucumbiram por
acreditarem num esforço autêntico de unidade do PS promovida por
António Costa. A unidade que reivindicou a Seguro. Que bem prega
“Frei Tomás”!
A tão propalada
renovação de listas mais parece uma remoção de “seguristas”.
E vislumbro no país, Beja, um único cabeça de lista afecto a
Seguro. A renovação só existiu nos “opositores” a Costa.
António Costa
precisava de um PS unido e mobilizado para vencer as eleições. O
exemplo de Coimbra fala por si. E o que se passou ao longo do país
foi politicamente muito preocupante. António Costa tem de vencer as
eleições legislativas com uma confortável maioria no seguimento do
que ele e os seus apoiantes prometeram na campanha interna. E na base
dessa promessa António José Seguro foi afastado! Se não vencer
será evidentemente o único responsável.
Economista,
ex-deputado do PS
O “estranho caso” da torre de Lisboa que “não pára de crescer”
O
“estranho caso” da torre de Lisboa que “não pára de crescer”
INÊS BOAVENTURA
28/07/2015 - PÚBLICO
O
cálculo da edificabilidade atribuída ao promotor da torre que vai
nascer na Fontes Pereira de Melo e o recurso à figura dos créditos
de construção continuam a levantar dúvidas na assembleia
municipal.
“Já
estou vacinado quanto a essa matéria”, disse ainda, referindo-se a
dúvidas que têm sido levantadas quanto a eventuais favorecimentos
seus ao BES, acrescentando que é “primo direito” e “amigo”
de Ricardo Salgado.
Há O Estranho Caso
de Benjamin Button, personagem da literatura e do cinema que “nascia
e depois ia ficando cada vez mais novo e encolhendo”, e depois há
“o estranho caso da torre da Fontes Pereira de Melo”, que “a
todo o tempo vai crescendo, ganhando pisos e área”.
A comparação foi
feita pelo BE na Assembleia Municipal de Lisboa, órgão no qual
deputados de vários partidos manifestaram dúvidas sobre o processo
que envolve o licenciamento da construção de um edifício com 17
andares em Picoas.
Aquilo que estava em
discussão na assembleia era a proposta camarária (que acabou por
ser aprovada por maioria) de consagrar à reabilitação de edifícios
de habitação no Bairro Padre Cruz, na freguesia de Carnide, uma
verba de 2,774 milhões de euros. Esse é o valor que o município
prevê arrecadar com a venda de créditos de construção ao promotor
do projecto imobiliário que vai ser desenvolvido no gaveto da
Avenida Fontes Pereira de Melo com a Avenida 5 de Outubro.
Globalmente, os
deputados manifestaram a sua concordância com essa intenção, mas
não deixaram de verbalizar as dúvidas que têm relativamente à
maneira como foi calculada a edificabilidade atribuída ao promotor
(17 mil m2) e à forma como lhe foi permitido que fizesse essa
edificabilidade crescer de duas formas: através da atribuição pela
autarquia de créditos de construção pela “integração de
conceitos bioclimáticos e de eficiência na utilização dos
recursos e da eficiência energética nos edifícios” (mais 2300
m2) e da venda de créditos de construção no valor de 2,774 milhões
de euros (mais 3900 m2).
A essas dúvidas,
alguns deputados acrescentaram outras, relacionadas com o facto de a
um anterior proprietário do terreno em causa ter sido transmitido
pelo município, em 2011, que não poderia construir no local mais do
que de 12.377 m2, em sete pisos acima do solo, caso apostasse em
comércio e serviços. Uma situação que o PÚBLICO já noticiou e
cuja diferença face à situação actual a câmara tem justificado
com a entrada em vigor, em 2012, de um novo Plano Director Municipal
(PDM) e de um regulamento municipal de “incentivos a operações
urbanísticas com interesse municipal”.
Essa explicação
não convenceu o bloquista Ricardo Robles, que usou a comparação
com a história do personagem interpretado no cinema pelo actor Brad
Pitt para defender que se assiste aqui a um “estranho caso” de
uma torre que “ainda não saiu do papel mas não pára de crescer”.
Considerando que este processo “é fruto da política urbanística
do executivo, fruto do PDM [Plano Director Municipal] e respectivos
regulamentos”, o deputado lamentou que o presidente da Câmara de
Lisboa “assine por baixo” aquilo que o vereador do Urbanismo,
Manuel Salgado, decide.
Também Victor
Gonçalves questionou vários aspectos deste processo, nomeadamente o
facto de se ir permitir um aumento de edificabilidade com base num
critério (o de valoração de conceitos bioclimáticos e de
eficiência na utilização de recursos e de eficiência energética
nos edifícios) que só trará benefícios para quem vier a trabalhar
na torre e “não para a comunidade”. “É para valorizar o
prédio, é uma forma de marketing”, afirmou o deputado do PSD,
acrescentando que isso não respeita “o espírito” com que a
assembleia municipal aprovou o regulamento que prevê a atribuição
de créditos de construção.
Pelo PEV, Sobreda
Antunes disse, referindo-se ao facto de a receita com a venda de
créditos ir ser aplicada na requalificação do Bairro Padre Cruz,
que “apesar de a intenção ser boa” o seu partido não pode
aceitar que tal seja feito “com recuso a estas negociatas”.
Já Fábio Sousa,
que preside à Junta de Freguesia de Carnide, fez saber que o PCP não
se sente “minimamente confortável com a ausência de resposta” a
algumas das questões levantadas, mas lembrou que o investimento
naquele bairro municipal “não só é útil e necessário, como é
bastante urgente”. “O bairro precisa de ser acarinhado, de um
olhar diferente, precisa que o processo de regeneração em curso não
fique suspenso”, afirmou.
Presente na reunião
da assembleia municipal que se realizou esta terça-feira, o deputado
independente Nunes da Silva não usou da palavra, mas do parecer que
a Comissão de Ordenamento do Território produziu sobre este tema
constam várias pergunta suas sobre “o modo como foi definida a
edificabilidade” atribuída pela câmara ao promotor. Perguntas que
já no fim da discussão o autarca disse ao PÚBLICO que não
considerou que tivessem ficado esclarecidas com a intervenção de
Manuel Salgado.
Nessa intervenção,
o vereador do Urbanismo afirmou que o terreno em causa “não foi
entregue ao BES”, mas sim “ao Fundo Flit, que pertence a todos os
bancos nacionais e no qual o Novo Banco tem uma participação de
cerca de 10%”. “Já estou vacinado quanto a essa matéria”,
disse ainda, referindo-se a dúvidas que têm sido levantadas quanto
a eventuais favorecimentos seus ao BES, acrescentando que é “primo
direito” e “amigo” de Ricardo Salgado.
Em defesa da
proposta camarária surgiu também o socialista André Couto, que
defendeu que o executivo usou neste processo os meios de que dispõe
“de forma transparente e legítima”. O autarca sublinhou que os
deputados municipais têm “uma função política, e não técnica”,
não lhes competindo portanto “estar a fiscalizar cálculos”
feitos pela câmara.
Um elevador para subir à Ponte 25 de Abril e ver a vista
Será este o aspecto
do futuro elevador da ponte (imagem manipulada)
|
Um
elevador para subir à Ponte 25 de Abril e ver a vista
ISABEL SALEMA
28/07/2015 - PÚBLICO
A
ideia em estudo é monumentalizar a ponte, uma das imagens mais
icónicas de Lisboa. Um elevador ao nível do tabuleiro dos carros
com vista para Belém e um pólo expositivo no solo para contar a
história de uma ponte.
O ano 2016 pode ser
aquele em que se vai poder subir de elevador na Ponte 25 de Abril, em
Lisboa. O que está a ser estudado pelas Infra-Estruturas de Portugal
é um elevador que chegue aos 70 metros de altura a partir da base do
pilar de Alcântara, aquele que tem gravado o nome da ponte e que
neste momento está parcialmente coberto com uma publicidade.
A empresa pública
Infra-Estruturas de Portugal está à procura de parceiros para o
projecto, inclusive para o investimento. Há muitos contactos feitos,
sabe o PÚBLICO, mas a direcção de comunicação considera
prematuro adiantar pormenores sobre o projecto.
Segundo uma fonte
ligada ao processo, o objectivo é “criar um pólo de atracção
turística e cultural, em que o elevador seria apenas uma das
vertentes”. Mas a exploração do pólo e do elevador não se
adequa ao perfil das Infra-Estruturas de Portugal, cuja actividade
está centrada na gestão das infra-estruturas rodoviárias e
ferroviárias, por isso seriam necessários parceiros capazes de
desenvolver e gerir este novo equipamento, numa colaboração entre
várias entidades.
Ao que o PÚBLICO
apurou, o novo pólo da ponte pode ocupar parte do terreno livre à
volta do pilar de Alcântara, um espaço generoso cujo acesso,
actualmente vedado, se faz pela Av. da Índia, ao lado do Hotel Vila
da Galé Ópera. O núcleo contaria a história deste monumento
inaugurado em 1966, a partir do lado de Almada, pelo Presidente da
República, almirante Américo Tomás, o presidente do conselho,
António de Oliveira Salazar, e pelo cardeal Cerejeira, patriarca de
Lisboa. Nessa altura chamava-se Ponte Salazar, em homenagem ao líder
da ditadura do Estado Novo, nome alterado para o actual depois da
revolução de Abril.
O desejo, aliás, é
que a inauguração do pólo e do elevador seja uma espécie de
Parabéns a você quando passarem 50 anos sobre a inauguração da
ponte, a 6 de Agosto de 2016.
O elevador, que
poderá subir até à altura do tabuleiro rodoviário, como mostra a
fotografia manipulada a que o PÚBLICO teve acesso, “ocuparia
necessariamente um espaço reduzido”, explica a mesma fonte. A
hipótese mais provável é que seja implantado do lado de Belém,
tentando “esbater ao máximo a sua existência na estrutura”.
Desse lado, se tudo correr conforme o previsto, ficará umas poucas
dezenas de metros acima do Padrão dos Descobrimentos, que sobe até
aos 56 metros. Já na outra margem, partindo de uma cota mais alta,
está o Cristo-Rei, cujo elevador chega aos 82 metros de altura.
Em Março deste ano,
a Direcção-Geral do Património Cultural (DGPC) abriu o processo de
classificação da Ponte 25 de Abril, cujo comprimento total
ultrapassa os 3200 metros e tem uma altura máxima de 190,5 metros
com as duas torres. No processo agora a ser analisado pela DGPC, a
ponte é considerada uma das “obras de engenharia civil mais
marcantes de Lisboa e, certamente, de Portugal”.
A direcção-geral,
que começou a estudar o possibilidade de vir a classificar a ponte
ainda em 2013, confirmou ao PÚBLICO que, no âmbito das comemorações
do 50.º aniversário, recebeu para sua apreciação “um projecto
para a construção de um elevador exterior num dos pilares da
ponte”, projecto esse que aprovou a 15 de Janeiro deste ano.
Quanto à
classificação da própria ponte, nada está ainda decidido, garante
a assessora de comunicação da DGPC, Maria Resende. O procedimento
está na segunda fase, que corresponde ao “estudo, análise e
reflexão para fundamentar uma tomada de decisão relativamente à
graduação e categoria de classificação” (é nesta fase que os
técnicos decidem, por exemplo, se deverá ser considerada monumento
nacional).
Dúzia de projectos
No Sistema de
Informação para o Património Arquitectónico (SIPA), recentemente
integrado na DGPC, escreve-se que esta “é uma ponte atirantada de
tipo harpa”, suspensa, feita de ferro e aço. As duas torres
sustentam os cabos, que, por sua vez, sustentam os dois tabuleiros, o
superior, rodoviário, com seis vias, e o inferior, para comboios,
com duas vias. Os cabos amarram-se a maciços de betão nas duas
margens.
Esta foi a primeira
ponte a ligar as duas margens do rio Tejo junto a Lisboa, resultado
de vários projectos que foram surgindo ao longo dos séculos XIX e
XX. O SIPA diz que, na altura em que foi construída, era a segunda
maior ponte suspensa do mundo, sendo várias as “afinidades” com
a Golden Gate de São Francisco, inaugurada em 1937. Tem a mesma
arquitectura e a mesma cor.
No registo do SIPA
relativo à cronologia são varíadíssimos os projectos antes da
adjudicação em 1962 e vê-se como a ideia de unir as duas margens
do Tejo na zona de Lisboa ocupou, durante mais de um século, a
imaginação de muita gente. A primeira ideia recua até 1876, ano em
que Alexander Bell pantenteou o telefone e nasceu em Portugal a Caixa
Geral de Depósitos. É da autoria do engenheiro Miguel Pais, que com
uma ponte semelhante à de Viana do Castelo quer ligar a zona do
Grilo (Beato) à do Montijo. Doze anos depois, um engenheiro
americano, chamado Lye, propõe desenhar uma ponte entre Almada e a
Rua do Tesouro Velho, actual Rua António Maria Cardoso, na zona do
Chiado, fazendo provavelmente uma linha em direcção ao Cais do
Sodré. Em 1889, o traçado proposto por dois engenheiros franceses é
mais fácil de imaginar, tendo em vista a cidade actual, e faz-se
entre a Rocha Conde de Óbidos e Almada, através de uma ponte de
arcadas. Várias décadas depois, em 1951, o engenheiro espanhol Peña
Boeuf propõe a construção de uma ponte suspensa entre Almada e o
Alto de Santa Catarina.
Mas só em 1959 será
criado o Gabinete da Ponte sobre o Tejo e lançado um concurso
internacional. O contrato para a execução da obra foi assinado com
a United States Steel Corporation em 1961. A ponte começou a ser
construída no ano seguinte e foi terminada seis meses antes do
previsto no início do mês de Agosto.
Ainda não é certo
que o elevador esteja pronto em Agosto de 2016, a tempo do
aniversário. Muita coisa está em aberto e o decisivo agora é
encontrar parceiros. Quanto ao ponto de chegada do elevador, uma
varanda ao nível do tabuleiro rodoviário, é provável que não
cheguem a caber dez pessoas. Tudo tem de ficar bem “escondido para
não causar distracções” nos condutores.
com Lucinda Canelas
Notícia actualizada
às 15h55 para acrescentar as fotografias manipuladas que mostram
como será o novo elevador e o núcleo interpretativo
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