sábado, 11 de junho de 2022

Menace de grève dans les aéroports parisiens pour le premier week-end de juillet

 


Économie

Menace de grève dans les aéroports parisiens pour le premier week-end de juillet

 

Déjà mobilisés ce jeudi, les salariés des plateformes Roissy-Charles de Gaulle et d’Orly ont décidé de relancer de nouvelles actions à partir du 2 juillet.

 

Par Adeline Daboval

Le 10 juin 2022 à 18h51, modifié le 10 juin 2022 à 19h11

https://www.leparisien.fr/economie/menace-de-greve-dans-les-aeroports-parisiens-pour-le-premier-jour-des-vacances-dete-10-06-2022-ZAURP2R47BBXVBRVMKJG5MAIUE.php?xtor=EREC-109&utm_medium=email&utm_source=internal&utm_campaign=newsletter_politique

 

C’est un début de vacances compliqué qui s’annonce le 2 juillet pour les voyageurs dans les aéroports. Dans un tract publié ce vendredi à l’issue d’une assemblée générale, les syndicats CGT, FO, CFDT, CFTC, Sud, Unsa et Solidaires appellent à une nouvelle grève le samedi 2 juillet à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle (Val-d’Oise). À Orly (Val-de-Marne), un mouvement identique est prévu. Tous les personnels aéroportuaires sont concernés par l’appel : des salariés d’Aéroports de Paris (ADP) jusqu’aux agents de sûreté qui assurent les points d’inspection contrôle pour le compte de sociétés privées.

 

Déjà fortement mobilisés ce jeudi, les personnels des aéroports réclament une augmentation générale de 300 euros de salaire. Malgré un cortège qui a réuni entre 800 et 1 000 personnes et un quart des vols annulés à Roissy à la demande de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), la revendication des manifestants n’a pas été satisfaite.

 

Plus de 1 300 départs chez ADP

« La crise du transport aérien est un prétexte pour le patronat de réduire les salaires et les effectifs dans un seul but : augmenter les dividendes des actionnaires, dénoncent les syndicats dans leur tract. Les 300 euros sont plus que légitimes au regard des bénéfices faramineux des entreprises. »

 

« Pour faire face à la crise sanitaire, les salariés ont dû accepter des baisses de salaire de l’ordre de 18 % par la suppression de primes et d’indemnités. Il y avait eu de grosses grèves l’année dernière et ceux qui n’ont pas signé cet avenant, 180 personnes, ont été licenciés, rappelle une responsable de la CGT pour ADP à Orly. 1 150 personnes sont également parties dans le cadre d’une rupture conventionnelle collective. Elle a coûté 100 millions d’euros à l’entreprise qui a récupéré 60 millions d’euros grâce aux économies réalisées à partir de l’avenant. Aujourd’hui que le trafic reprend, on ne peut pas revenir à fond avec des conditions de travail et de salaires dégradées. »

Sem comentários: