quinta-feira, 30 de julho de 2015

Tour Triangle . Paris nunca mais vai ser a mesma .

Depois de ter sido primeiramente derrotada em 2014 pelo Conselho de Paris a proposta da construção de uma torre de 180 metros no sudeste de Paris, esta, acabou polémicamente por ser aprovada em Junho de 2015, para satisfação da Maire Hidalgo e insatisfação ou mesmo indignação de muitos Parisienses e Franceses.
Depois do tremendo erro de 1973 com a Tour Montparnasse, Paris ao contrário de Londres, foi poupada e conseguiu manter a sua imagem única de unidade Haussmaniana … abre-se agora, a Caixa de Pandora, e , como o VOODOCORVO ilustra com a republicação de um artigo que descreve os planos futuros para Arranha Céus em Paris, isto é apenas o início do processo irreversível  de destruição e banalização de Paris.
OVOODOCORVO


Tour Triangle. Paris pode não voltar a ser a mesma
29/7/2015, OBSERVADOR

A Tour Triangle é um ambicioso projeto de 502 milhões de euros que pretende construir um arranha-céus de 180 metros de altura em forma de triângulo. A vista de Paris pode nunca mais ser a mesma.

A Tour Triangle é um ambicioso projeto de 502 milhões de euros que pretende construir um arranha-céus de 180 metros de altura em forma de triângulo, no sudeste de Paris. Será o segundo grande arranha-céus da cidade, depois a torre Montparnasse, construída em 1973. E pode mudar a paisagem da capital parisiense para sempre.

Construir um arranha-céus em Paris é sempre polémico. A estética parisiense, forjada por Baron Haussmann no século XIX, não os contempla. Um claro exemplo dessa polémica aconteceu em 1973, após a construção da torre Montparnasse: uma lei proibiu qualquer construção em Paris com mais de 36 metros de altura.

Prós: novos empregos e investimento estrangeiro

A proposta para a construção do arranha-céus triangular, aprovada no Conselho de Paris, foi apoiada pela Presidente da Câmara parisiense Anne Hidalgo, do Partido Socialista. Para Hidalgo, a construção da Tour Triangle, de 70 mil metros quadrados, é uma oportunidade económica, criando 3.000 trabalhos permanentes.

“Abandonar este projeto seria um desastre para a economia parisiense”, disse o vice-presidente da câmara de Paris Jean Louis Missika ao Le Monde. “A Tour Triangle pode ser um atraente para investidores e arquitetos estrangeiros”, explica Missika.

Herzog & de Meuron, a empresa responsável pela construção da Tour Triangle, assegura que não irá ter qualquer impacto no ambiente, tanto a nível estético como ambiental.

“Nós temos em conta na nossa arquitetura a importância que qualquer prédio grande tem no ambiente parisiense”, disse à CNN a empresa conhecida por também ter planeado o estádio Bird’s Nest de Beijing e o museu londrino Tate Modern. “O seu formato triangular reduz a sombra nos prédios residenciais”, explicam.

Fireworks explode next to the National Stadium, also known as the "Bird's Nest", during the opening ceremony of the 2008 Beijing Olympic Games on August 8, 2008. A thundering display of fireworks exploded over the "Bird's Nest" stadium in the shape of a blossoming red flower as China put the full glory of its rich history on display at the Olympic opening ceremony. Some 91,000 people, many waving Chinese flags, packed into the National Stadium on a hot and humid night for a spectacular show masterminded by Oscar-nominated filmmaker Zhang Yimou. AFP PHOTO /

Contra: não oferece soluções e arruína a vista

Enquanto os apoiantes da torre dizem que Paris precisa de se modernizar, a oposição afirma que a construção da Tour Triangle não oferece as soluções válidas.

“Já existem muitos escritórios em Paris que estão desocupados – cerca de um milhão de metros quadrados”, afirmou à CNN Miranda Bothe, uma especialista em imobiliário da Paris Property Group.

Para William J. R. Curtis, historiador de arquitetura, este projeto é um “monstro”. “A Tour Triangle é anti-urbano no seu extremo: uma lâmina triangular gigante que corta a vista em dois e brilha como uma aparição extraterrestre”, explica, em declarações à CNN.


Em 2017 devem começar as construções. A conclusão do projeto está prevista para 2020.

Nous voilà donc au cœur d’une de ces polémiques que les Parisiens adorent, à moins qu’elle n’avorte par abandon pur et simple du projet. Car celui de la tour Triangle, proposée au promoteur Unibail-Rodamco pour la porte de Versailles par Jacques Herzog et Pierre de Meuron, duo d’architectes suisses considérés comme parmi les plus brillants, serait sur le point d’être abandonné : la nouvelle maire de Paris, Anne Hidalgo, laisse entendre qu’elle se pliera au vote du Conseil de Paris, hostile à ce projet de grande hauteur (180 mètres, un peu moins que la tour Montparnasse). La hauteur est une fois encore en cause, comme elle l’est systématiquement depuis que les associations de défense du patrimoine et les écologistes sont devenus des alliés de fait lorsqu’il s’agit d’évolution de la capitale.
En matière d’urbanisme, la grande difficulté, aujourd’hui à Paris, est le rejet par la population, ou tout au moins par une fraction bruyante, de tout projet inspiré par des modèles autres que la règle haussmannienne, celle-ci étant supposée fille d’un idéal néoclassique radicalement mal compris. Presque toujours, il s’agit d’un remake de la querelle des anciens et des modernes, de polémiques qui opposent défenseurs du passé et tenants de la modernité.

 La tour Triangle adoptée au Conseil de Paris sept mois après son rejet polémique
Le HuffPost | Par Geoffroy Clavel
Publication: 30/06/2015 12h53 CEST

ARCHITECTURE - Rejeté de justesse en novembre 2014, le projet de tour Triangle n'a pas raté son second passage devant le Conseil de Paris. Contrairement au précédent vote qui avait viré au pataquès procédural entre vote secret bafoué et renvoi devant le tribunal administratif, celui de ce mardi 30 juin s'est déroulé sans incident majeur et a tourné en faveur des partisans de cet ambitieux programme d'urbanisme situé dans la zone du parc des Expositions de la porte de Versailles, au sud de la capitale.

Portée à bout de bras par la maire socialiste Anne Hidalgo, la tour Triangle revient de loin. Il y a sept mois, le gratte-ciel porté par le groupe Unibail-Rodamco avait été désavoué par une très courte majorité de conseillers parisiens (83 contre, 78 pour, un nul et un non votant) en raison d'une alliance de circonstance entre l'UMP, les Verts et le groupe UDI-MoDem. Mise en minorité, Anne Hidalgo avait ulcéré l'opposition en refusant de proclamer le résultat, qu'elle avait déféré devant le préfet et le tribunal administratif. Motif? Les élus de l'opposition et les écologistes avaient ostensiblement montré leur bulletin de vote, enfreignant la règle du scrutin à bulletin secret.

Un imbroglio qui n'aurait pu se reproduire ce mardi, le scrutin étant public et nominatif. Au final, le projet de tour Triangle II, sensiblement modifié par le promoteur, a été adopté par 87 voix (74 contre) grâce au retournement de plusieurs élus de la droite et du centre. Soutenu par le groupe UMP de Nathalie Kosciusko-Morizet, le voeu écologiste réclamant un référendum sur la tour Triangle a été repoussé à une courte majorité.

Une partie de la droite et du centre s'est ravisée

Favorables au projet lorsqu'il avait été initié par l'ancien maire de Paris Bertrand Delanoë, l'ex-UMP et l'UDI s'étaient pourtant prononcées contre en novembre dernier sous l'impulsion de leur ex-candidate aux municipales, Nathalie Kosciusko-Morizet. La députée de l'Essonne, qui compare régulièrement la tour Triangle à la tour Montparnasse, a fait de ce dossier l'un des axes stratégiques de sa bataille contre sa rivale socialiste Anne Hidalgo.

Depuis, certains se sont ravisés. Six conseillers de Paris UDI ainsi que leur ancien chef de file, Christian Saint-Etienne passé chez Les Républicains, avaient fait savoir dans une tribune publiée dans Le Figaro qu'ils voteraient cette fois-ci pour la construction de ce gratte-ciel de 180 mètres.

Les centristes, qui ont rencontré à plusieurs reprises les représentants d'Unibail, rappellent que le groupe va investir au total près d'un milliard d'euros pour la rénovation du Parc et la construction de la tour. Recettes fiscales, défense de l'attractivité du Parc des Expositions, développement d'une offre de bureaux haut de gamme, modernité architecturale... autant de raisons avancées par les élus UDI pour "sortir des prostrations partisanes et soutenir, au nom de l'intérêt général de Paris, ce nouveau projet".

Ils ne sont pas les seuls. Plusieurs élus des Républicains (LR) en ont fait autant: Bernard Debré, Jeanne d'Hauteserre, Pierre Lellouche, Jérôme Dubus, peut-être même Rachida Dati et Emmanuelle Dauvergne qui en est proche. Dominique Tiberi, non inscrit, a également voté pour. "Je revendique ma liberté de penser. La tour Triangle n'aurait jamais dû devenir un sujet politique", assumait ce week-end dans Le JDD le député Bernard Debré.

Un projet "Triangle 2" et un lobbying "terrible"

Si le gratte-ciel va finalement voir le jour, c'est aussi parce que la société Unibail a accepté de revoir sa copie après l'échec de novembre dernier. La tour "Triangle 2" intègrera désormais un hôtel 4 étoiles de 120 chambres, dont le restaurant et le "sky bar" seront ouverts à tous. Des espaces de "coworking" dédiés aux entreprises et un espace culturel ont été ajoutés, au détriment des bureaux traditionnels dont la surface a été ramenée de 80 à 70.000 m2.

Cette refonte du dossier a offert un argument tout trouvé à la majorité socialiste pour justifier le nouveau vote. "Le bâtiment est plus ouvert au public, mieux inséré dans le quartier, mieux articulé avec le parc des Expositions", salue l'adjoint en charge de l'Urbanisme Jean-Louis Missika.

Mais ces modifications, qui ne remettent pas en cause les fondamentaux du projet, ne suffisent pas à expliquer les revirements, grince-t-on chez les adversaires irréductibles de la tour Triangle. Les uns et les autres soupçonnent l'UDI d'avoir monnayé avec le PS son ralliement en échange de la présidence de la Métropole du Grand Paris (MGP) , qui doit voir le jour le 1er janvier 2016 et que lorgne le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde.

Accusation balayée par le président du groupe UDI-MoDem Eric Azière. "Comment voulez-vous qu'on passe des accords sur quelque chose qui est un magma ?", a-t-il répondu à l'AFP, en soulignant les incertitudes pesant encore sur les compétences, le périmètre et le calendrier de la MGP.

"L'UDI s'est vendue. Globalement le projet n'a pas changé. On est sur un petit jeu de gommettes", assure au contraire le coprésident du groupe EELV David Belliard. "C’est un rouleau compresseur terrible", écrit Nathalie Kosciusko-Morizet en dénonçant sur son blog les "pressions" qui s'exercent sur les élus. Ces pressions "prennent plusieurs formes, car les lobbies sont intelligents et attaquent chacun par ses faiblesses", prévient l'ancienne ministre de l'Environnement.

Alors, revirement sincère ou petits arrangements politiciens? Le vote du Conseil de Paris devrait en tout cas être le dernier avant le lancement des travaux. Selon la mairie, ces derniers pourraient commencer début 2017.


OPINION Mercredi 07 janvier 2015
Qu’est-ce qui cloche dans la tour Triangle?
Christophe Catsaros


Ce n’est pas qu’elle ne serait pas belle, ou qu’elle ne s’intégrerait pas bien dans le quartier. Non, le problème de la tour Triangle, ce projet controversé qui affole les Parisiens, c’est qu’elle reste, malgré sa forme intéressante, une tour de bureaux dans l’enceinte de la capitale, schéma typique du XXe siècle. Le point de vue éclairé de Christophe Catsaros, rédacteur en chef de la revue «Tracés»

La construction d’une tour de 180 m de haut dans une ville qui a pris l’habitude de repousser à sa périphérie les bâtiments de plus de 37 m pouvait difficilement avoir lieu sans réactions. A Paris, la polémique bat son plein pour savoir si la tour triangulaire conçue par les architectes bâlois Her­zog & de Meuron va voir le jour. Au vote négatif du Conseil municipal répondait fin novembre un quasi-putsch de la mairesse Anne Hidalgo, invoquant un vice de procédure pour contourner le rejet. A cela est venue s’ajouter une pétition à l’initiative de l’architecte Jean Nouvel pour «défendre le progrès, contre le conservatisme». Ces gestes ont tout au plus servi à consolider des opinions, sans parvenir à soulever les véritables enjeux du chantier. C’est finalement le reproche qui peut être fait, tant aux défenseurs qu’aux pourfendeurs de la tour Triangle: avoir pris position sans véritablement mesurer la complexité urbaine, symbolique et socio-économique du projet.

Le principal argument en faveur du projet serait précisément sa façon de rectifier certaines des erreurs historiques de l’urbanisme des tours. Paris est une ville traumatisée par les quelques expériences de développement vertical qu’elle s’est autorisées dans les années 70. Le projet de Herzog & de Meuron semble tenir compte de ces réserves. Sa forme triangulaire répond à un des défauts récurrents des immeubles élevés: leur prédisposition à nier la rue. Pièce maîtresse de l’urbanisme fonctionnel du XXe siècle, la tour type n’a plus besoin de la rue. Elle préfère disposer d’accès confortables à ses parkings souterrains. L’archétype de la tour qui hante les Parisiens est un bâtiment solitaire, autonome, univoque, relié directement au réseau routier par des voies d’accès infranchissables pour les piétons. La tour Triangle se positionne d’office contre ce type d’architecture enclavée. La base du triangle, large de 155 m, confère à l’édifice une interface urbaine conséquente, tout le long de l’avenue Ernest Renan.

Des bureaux,
encore des bureaux

Le deuxième élément innovant, qui rompt avec les stéréotypes négatifs de la tour monolithique, serait le traitement des parois. Les façades sont structurées par un jeu de volumes en retraits et en saillies. Cette solution permet de rompre l’uniformité habituelle des murs de verre. Les architectes ont déjà expérimenté des effets similaires dans une tour d’habitations en cours de finalisation à Manhattan et le résultat serait probant. Si la forme urbaine est astucieuse et l’architecture attrayante, qu’est-ce qui ne va pas? Son programme. La tour Triangle reste, malgré des apparences de mixité d’usages, un projet très homogène: du tertiaire agrémenté de quelques commerces.

Pour prétendre révolutionner l’objet, il aurait fallu oser une véritable mixité, capable de faire coexister habitat et espaces de travail. Or nous ne sommes pas à Rotterdam, mais à Paris, une ville réputée pour le conservatisme de ses promoteurs. Dans la logique de ces derniers, le programme doit être identifiable pour être commercialisé. Telle est la doctrine qui balaie du revers de la main ce vers quoi tend l’édifice par sa forme et surtout par le ­discours de ses concepteurs: la complexité. Confronté au manque d’audace et d’imagination des promoteurs, le projet se replie sur des solutions conventionnelles.

Et à notre tour de nous demander si Paris a véritablement besoin de 80 000 m2 de bureaux supplémentaires quand le taux de vacance du quartier d’affaires de la Défense ne cesse de progresser. La plupart des tours livrées ces quatre dernières années restent désespérément vides. L’argument mis en avant par l’équipe municipale, celui de maintenir dans la capitale des grandes entreprises en demande de plus d’espace, serait en contradiction avec les efforts engagés depuis un certain temps pour transférer vers des communes périphériques comme Saint-Denis une partie de l’activité qui abonde au centre. C’est précisément parce qu’elle est socialement et économiquement clivée que la métropole parisienne a besoin de déplacer des emplois vers ses banlieues défavorisées.

En construisant une tour de bureaux dans l’enceinte de la ­capitale, la ville nie sa propre stratégie d’intégration et de développement des communes périphériques. Pour dire les choses plus simplement, si la tour Triangle satisfait les promoteurs qui rêvent de commercialiser un produit de luxe dans un contexte valorisant, elle le fait en allant à l’encontre de la politique du Grand Paris, celle qui espère combler l’écart entre un centre prospère et une périphérie en difficulté. De tous les acteurs de projet, ni les architectes, qui livrent un projet intéressant, ni leurs amis, qui les défendent au nom du progrès, ne semblent en porte-à-faux avec leur mission.

Un modèle désuet

Seule l’équipe municipale montée sur les barricades pour défendre une opération immobilière spéculative semble trahir immanquablement ce qui est attendu d’elle. A défaut d’inscrire dans chacun de ses projets une véritable vision, la municipalité poursuit des objectifs de partenariat public-privé sans autres aspirations que celles, financières, des promoteurs. Cinq cents millions d’euros d’investissements privés, c’est beaucoup d’argent, mais ça ne doit en aucun cas priver la ville d’une politique d’aménagement cohérente. Or c’est ce qui est en train de se produire. La tour Triangle, telle qu’elle se présente aujourd’hui, ne remplit pas les critères de mixité d’usages appliqués à la plupart des opérations d’aménagement de la ville. Si elle innove dans la forme, elle reste prisonnière d’un modèle désuet: le quartier d’affaires.

Il manquerait donc peu pour que ce projet atteigne ce à quoi il aspire: la redéfinition du rôle des tours dans l’urbanisme parisien. Il suffirait pour cela que l’équipe municipale prenne pour cible non pas le prétendu manque d’audace des Parisiens, mais plutôt le monolinguisme d’un programme qui n’a plus sa place dans une capitale du troisième millénaire: la très tatiesque tour de bureaux.

Does Paris need new skyscrapers? Paris is set to follow London's race into the skies with 12 new skyscrapers.?!?


London Skyline


Does Paris need new skyscrapers?
By John Laurenson
BBC News, Paris / http://www.bbc.co.uk/news/world-europe-22811518

Paris is set to follow London's race into the skies with 12 new skyscrapers.

A hundred and twenty years ago, the English designer William Morris was asked why, in the French capital, he spent so much time at the Eiffel Tower.

"It is," he explained, "the only place I can't see it from."

Today he would probably choose the Tour Montparnasse that rises like a 59-storey black gravestone where once was a neighbourhood of political dreamers, artists and poets.

After they built this office block in 1973, the outcry was so loud, they banned new buildings over seven storeys high. But the mayor, Bertrand Delanoe, overturned that ban outside the city centre at least.

Paris city hall believes that skyscrapers - albeit of a certain sort, in certain places - are just what Paris needs.

New city
Jerome Coumet, the young mayor of the city's 13th district, is excited by the fact that some of the new skyscrapers - including one by French architecture star Jean Nouvel - will be going up in his part of town.

A city is something that constantly renews itself”

Jerome Coumet
Mayor of 13th district of Paris
"A city is something that constantly renews itself," says Mr Coumet in the office of his fine 19th-Century town hall.

"Paris attracts more tourists than any other city in the world," he says. He does not think it a bad thing that much of Paris is, as he puts it, is "a museum city".

But, says Mr Coumet, "I'm convinced that just as people go to visit the new parts of London, people will come to see extraordinary new architecture in Paris."

"French architects work all over the world," he says. "They should also be able to express themselves in Paris."

Up in the north of Paris, a huge site of railway wasteland has been cleared.

Here it is the Italian architect Renzo Piano who is about to express himself, with a 160m-high (524ft) tower of four steel and glass boxes placed on top of each other. It will house law courts. So the transparency is a metaphor, Piano says.

'Not Dubai'
He was one of the architects who designed the Pompidou art centre (the one with the escalator and the pipes on the outside). And the Shard, the building that now dwarfs London's Tower Bridge.

Olivier de Monicault is president of the anti-skyscraper pressure group SOS Paris. He has a name for this sort of building - "rupture architecture" - and he hates it.

Modern architects, he says, make no attempt to fit in with the architecture of the cities they build in. "Usually the architect makes a project, then he tries to sell it in any place in the world," he says.

You don't embellish a city by building isolated tower blocks that disfigure it”

Nathalie Kosciusko-Morizet
Conservative politician
And, in any case, says Mr de Monicault, the last thing they want is to fit in. They want their building to stand out. Literally and as much as possible.

"[The architect] wants to become famous with his building and so he thinks he makes something very strange, very different [from] the place where he's building it," he argues.

However, Paris city hall stresses that the city is not about to become Dubai.

The new height limit of 180m is quite a lot lower than the Eiffel Tower.

"Paris is competing hard with other cities like London as an international capital," says Paris district mayor Jerome Coumet.

"Paris too must be able to offer modern office space."

But, ask city hall's opponents, what will be the demand for office blocks even 10 years from now?

Back to ground?
"Office work is destined to disappear," says philosopher Thierry Paquot, who recently published a book called La Folie des Hauteurs (Height Madness).

The building of the Tour Montparnasse caused an outcry in the 1970s
"We're already contracting out a lot of paperwork - accounting for example - to workers in countries like India and Morocco and every manager has his smartphone and does his own correspondence."

The world of work is undergoing a huge transformation, Paquot says, adding: "I think we're moving towards a world where people will work at home or in cafes and, when they have to meet, they'll do so not in a skyscraper but somewhere really nice."

Neither, say their critics, do skyscrapers make good economic sense.

"They cost a lot to build, to manage and to demolish properly [in accordance with] the new regulations," according to Bertrand Sauzay, former real estate director of telecom equipment maker Alcatel.

Mr Sauzay studied moving his company's headquarters into three skyscrapers in the La Defense business district west of Paris. The experience turned him into an anti-skyscraper campaigner.

In the end his company chose to renovate its old headquarters in the city centre.

Architecture politics
There is every sign that city hall's decision to build high in Paris will be one of the issues that will decide municipal elections in March of next year.

Anne Hidalgo, the candidate the Socialist Party has selected to succeed Mr Delanoe, was not available for an interview but has often argued in favour of building much higher apartment blocks.

"We mustn't let ourselves be imprisoned by a 'heritage vision' of the city," Ms Hidalgo told the news magazine L'Express.

"We are working towards a "genero-city" which is to say a city that is open, convivial and in vibration."

Her probable conservative opponent in next year's election, Nathalie Kosciusko-Morizet, said a few days ago: "You don't embellish a city by building isolated tower blocks that disfigure it."

 One of the designs is for a skyscraper called the Tour Triangle

This design is for the Judiciary Tower in the north of the city

There are plans to build a Tour Duo

 The Tour Duo would be erected on the Left Bank of the River Seine
Paris: A Tale of Two Possible Cities
Posted: 05/06/2013 4:56 pm / http://www.huffingtonpost.com/joan-z-shore/paris-a-tale-of-two-possi_b_3216042.html

It's the most popular city in the world -- 28 million visitors a year, bringing in 84 billion euros to the city's coffers.

Yet this, apparently, is not good enough for Bertrand Delanoë, the Socialist mayor of Paris. Nor for François Hollande, the Socialist president of France.

Both men are promoting a plan that would change this "City of Light" into a city of shadow -- a city ringed with possibly a dozen skyscrapers, each one more bizarre than the last.

Originally called Le Grand Paris, and enthusiastically endorsed by former president Nicolas Sarkozy, the idea was to construct huge buildings outside the city limits, as defined by the Periphèrique (the outer ring road). Thus, the city's 11-story limit on height would not be challenged. The plan also envisaged new rail lines that would bring people in from the suburbs to work in these buildings, which were conceived as strictly commercial, not residential.

This grandiose project, running headlong into the economic crisis, eventually got watered down. Today, the promoters are planning to build three skyscrapers that will be built within the city limits. And they plan to follow up these three with at least three more. SOS Paris, an organization founded in 1973 to fight French president Georges Pompidou's plan to build highways along the Seine, is the most outspoken opponent of the projects.

The plan, as they see it, is sheer folly -- urban hubris run amok. First of all, Paris does not need more office buildings. The cluster of office towers at La Défense, begun 40 years ago on the edge of the city, is falling into disuse as many businesses are leaving. What Paris needs is residential construction -- there is an appalling shortage of housing.

But that's not where the glamour lies. Many cities today, from St. Petersburg to Dubai, think that by erecting weird new skyscrapers they will enhance their global image. City planners and -- sadly to say -- architects, too, tend to denigrate the old and the traditional, and promote instead what is brazenly nonconformist. It's fine to be culturally avant-garde (buying art, composing music), but living in a city is serious business and should not be the subject of wild experimentation. Someone has even suggested a Hippocratic oath for urban planners: Thou shalt do no harm.

There is much harm to be done to Paris if these new building projects go through. One, in the 15th arrondisement, is a 50-story glass triangle designed by the reputable Swiss firm, Herzog & de Meuron. It is ludicrous to think that they may have simply magnified I. M. Pei's glass pyramid at the Louvre.... but the suspicion lingers. They claim that their Tour Triangle would not cast a large shadow on the neighborhood, but it would definitely require the demolition of half of Paris' main convention and exhibition center at the Porte de Versailes.

The second project, planned for the 17th arrondissement, is a boxy, three-tiered, 48-story courthouse, designed by the Italian architect, Renzo Piano, who sees it as "a setting conducive to the exercise of Justice." (Opponents call it a Tower of Babel.) It would replace the venerable Palais de Justice on the Ile de la Cité. Understandably, the entire legal community is opposed to this project, so there is a good chance that it will be dropped.

The third project is already underway in the 13th arrondissement, in the neighborhood behind the Gare d'Austerlitz and the Bibliothèque Mitterrand. The site is euphemistically named Paris Rive Gauche. It is indeed on the left bank of the Seine, but there the resemblance ends. Developers are throwing up a haphazard assortment of residential and commercial buildings that range from bland to ugly. And although they boast that there is new office space for 50,000 people, there will be housing for only 15,000.

The rationale for these new projects, and the ones that may follow, is seriously flawed. When it comes to architecture, bigger is not better. It has been shown that skyscrapers are not more energy-efficient. Also, they are extremely difficult to evacuate in case of a fire or other emergency. And as they draw large numbers of people into a single high-rise building (where an estimated 20% of their time is spent in elevators!), the place of work becomes an artificial neighborhood, devoid of authentic urban activity.


Messrs. Hollande and Delanoë warn that Paris will become "a museum city" if these skyscrapers are not built, and that foreign visitors and foreign investment will dwindle. In fact, Paris will probably be less desirable if its traditional attractions are (literally) overshadowed by modern monstrosities.




The Cranky Urbanist: Paris Doesn’t Need the Triangle Tower
by Contributor / http://francerevisited.com/2013/04/the-cranky-urbanist-paris-doesnt-need-the-triangle-tower-patrice-maire/

Responding to France Revisited’s call for an opinion article from various opponents to Paris City Hall’s push to approve the construction of a 180-meter (590-foot) high-rise known as the Triangle Tower, Patrice Maire, president of the association Monts 14, stepped up to the plate with the following text, translated here from the original French.
Will Paris Be Modernized or Disfigured?
by Patrice Maire
Ever since he was elected Mayor of Paris in 2001, Bertrand Delanoë has established his popularity though high profile communications with operations such as Vélib, the bike share system, Paris-Plages, the summertime “beach” along the Seine, and a call for the construction of skyscrapers—towers—along the edges of the city.
In 2004 he consulted Parisians on their view of the capital’s urban development: 120,000 people responded and 63% declared themselves to be opposed to the construction of towers. He dropped the idea, particularly since he couldn’t alienate his Green Party allies who were also opposed.

A modernity of thundering rupture with the past
In an opuscule published in 2009, Paris 21e siècle (21st Century Paris), the mayor bellowed that “Paris should know how to impose its modernity in order to maintain its rank.” Indeed, he’s given endless stabs at the Paris landscape. On multiple occasions he has pushed up the height limits in urban regulations: 15 meters (49 feet) higher for architectural signs, unlimited increase for wind turbines, etc. At the end of 2009, he chipped away at the regulated height zone protecting the view of the Arc de Triomphe on the Champs-Elysées and on Rue de Rivoli by accepting the raising of the Samaritaine [Editor’s note: Samaritaine is a former department store occupying choice real estate between Notre-Dame and the Louvre  and now owned by LVMH and under renovation/reconversion]. Worse still, he obliges developers with a modernity of thundering rupture, a 180° turn-around with respect to the principles of integration in the urban landscape that have always been written in the City Planning Code.
Delanoë and “old stones”
On November 21, 2011, at the Cévennes Gymnasium in the 15th arrondissement, he said that “the image of Paris is not simply to come to see old stones… we expect Paris to be a dynamic city of the 21st century, not of the 18th or the 19th… we ask it to be a city of heritage and in international competition, intellectually and creatively competitive… the city cannot live and breathe if we have this immobile, stiff, stuck vision…”

Hearing these unpleasant words about the physiognomy of Haussmann’s Paris is a reminder that some Parisians repudiate it and even see in a “bourgeois culture.” Needless to say, we appreciate a masterpiece more when we understand the context in which it appeared. That was my goal in publishing in May 2012 Special Issue No. 4 of the journal Monts 14 entitled Le langage architectural au temps d’Haussmann, (Architectural Language During Haussmann’s Time), a document that dares to make the comparison with the Renaissance in Florence, Italy in the 15th century.
The fight against the Triangle Tower
Following the municipal elections of 2008, Mayor Delanoë’s Socialist Party had an absolute majority in the city legislature. He immediately began to push on Parisians plans for skyscrapers at six locations in Paris. On September 25 that year, the Triangle Tower project was presented at City Hall to an audience of dazzled journalists.
The tower is supposed to make more attractive the Parc des expositions exhibition complex at Porte de Versailles on the southeastern edge of the city (15th arrondissement) by creating hotel rooms, conference halls, a business incubator, etc. In reality, only one large company, of international scope, is interested in occupying space there. Offended at having been left in the dark, Philippe Goujon, mayor (UMP, conservative party) of the 15th arrondissement, declared, “The project disintegrated in my eyes: no hotel rooms, no conference halls, offices for whom?”

That was before the financial crisis weighed down on the real estate market for office space in 2009. Nevertheless, Anne Hidalgo, Mayor Delanoë’s right hand [Editor’s note: and presumed candidate to replace him in 2014], launched a communications campaign on the theme “Change the image of Paris.”
Two years later, an exhibition about the projected changes took place at the district hall of the 15th arrondissement from June 28 to September 2, 2011. District Mayor Goujon was again in favor of the project. A public inquiry was conducted that fall to gather the comments regarding the proposed development.
During that period, Mont 14 and other associations opposed to the project—Jeunes Parisiens de Paris, ADAHPE, APXV and SOS Paris (the most international and Anglophone of these groups)—formed the Collective Against the Triangle Tower.
Towers - Collective against the Triangle Tower
Collective Against the Triangle Tower gains traction
These efforts began to bear fruit. Having gathered the observations 300 people as well as 1700 signatures on a petition by Monts 14, the commissioner of the inquiry noted in his official report of April 2012, along with remarks favorable to the tower, three reservations to the project: concerning traffic, the shadow caused by the tower and the partial amputation of the Parc des expositions. In particular, the report asked Mr. Delanoë to justify that the project would not weaken the role of the exhibition complex in terms of international competition.
Indeed, the tower as then planned would amputate from 6000 square meters (65000 square feet) of the exhibition complex’s Hall 1, a unique window to the world for the major French automobile manufacturers during the Automobile Show held here every two years in the fall. In support of the Automobile Show, the Collective Against the Triangle Tower demonstrated at the show’s opening on September 29, 2012. The demonstration made the front page of the newspaper Le Parisien. The newspaper Le Figaro followed suit. Another demonstration, on the occasion of the Boat Show, took place on December 8. This time the Collective was joined by representatives of the political parties MODEM, Jeunes democrats, EELV, Debout la république and Parti de Gauche.

A turning point in the fight
Their presence represents a turning point in the fight. Indeed, there are prejudices that are difficult to combat. Faced with the penury of reasonably priced housing, Parisians often see towers in a positive light. Mr. Delanoë finds it easy to toady to their anxiety by luring them with the promise of mixed-use towers with space for both business and lodging. We have repeatedly remarked that as far as lodging goes such high-rises are expensive to build per square meter and their maintenance costs are excessive (500€ per month for a 3-room apartment in the Olympiades complex on the southwest edge of Paris). Their primary purpose is apparently not to created affordable housing for inhabitants of the city.
Delanoë’s totem
The sole interest for constructing a building such as the Triangle Tower in Paris is its totemic value. A massive building overshadowing the city can have communications value for a large company or for the mayor of Paris. Mr. Delanoë would like to be identified with the totem of the Triangle Tower. However, there’s a far more emblematic vision to consider, that of the Great Boulevards, of stone buildings, of Haussmannian rooftops, of the Galeries Lafayette, of diversity and cultural richness.
It’s the attraction of that vision that explains why Paris is the most world’s most visited city. Such attractiveness is France’s good fortune, but it’s one that risks being wasted. Towers are now commonplace; worldwide, about 15000 towers rise over 100 meters (328 feet). Towers draw our attention like a lightning rod attracts lightning. Building towers would interfere with the Paris skyline and make it commonplace.
"This is the Paris we're being promised." Jan Wyers of SOS Paris imagines the view from the Eiffel Tower of a ring of skyscrapers on the edge of the city.
“This is the Paris we’re being promised.” Jan Wyers of SOS Paris imagines the view from the Eiffel Tower of a ring of skyscrapers on the edge of the city.
Mr. Delanoë has had to regroup following the reservations put forth last year by the commissioner of the inquiry. Still attached to the hotel rooms and convention halls that he had wanted housed in the tower, he’s now looking to build them elsewhere within the same sector. Mr. Delanoë has now launched another public inquiry in an attempt to “modernize” the Parc des Exposition with the creation of hotel rooms and meeting halls. That absolutely does not justify the construction of the Triangle Tower as an office tower!
Let’s refuse to let Paris be disfigured
The Triangle Tower will be voted on by the Council of Paris on the July 18, 2013. If approved, the association Monts 14 will bring the matter before the administrative tribunal on the grounds that this project is not in the public interest. We will then do our part in ensuring that the debate about the physiognomy of Paris is among the major issues of next year’s municipal elections.
Whether you live in France, in the United States or elsewhere around world, we invite all those who love Paris to support this fight by signing the petition found here, writing to the major or to your local representative in Paris, joining an association, attending our debates and demonstrations, and letting it be known that you refuse to let Paris be disfigured.
Patrice Maire
Patrice Maire is president of the association Monts 14 and editor of the journal produced by the association. For information about the association and its efforts to halt the construction of the Triangle Tower see www.monts14.com.
Mont 14 is one of the associations that grouped under the banner Collective Against the Triangle Tower. Another among them is SOS Paris, which has many foreign and English-speaking members.
Patrice Maire’s text in France was translated for France Revisited by Gary Lee Kraut, April 2013.
The opinion expressed above is presented to give a sense of the debate surrounding the Triangle Tower and does not necessarily reflect that of France Revisited.
For France Revisited’s introduction to the subject of the Triangle Tower and of other high-rises in Paris read: Paris on the Edge: Does the French Capital Need High-Rises and Towers to Stay Relevant.

quarta-feira, 29 de julho de 2015

Anne Hidalgo sur la Tour Triangle : "Il y aura certainement un nouveau v...

Alba Ventura : "La Tour Triangle, un camouflet pour Anne Hidalgo"

Urbanisme à Paris : la Tour Triangle, objet de controverse - #DébatF24 (...

Câmara de Lisboa apoia Fundação Ricardo Espírito Santo com 150 mil euros


Câmara de Lisboa apoia Fundação Ricardo Espírito Santo com 150 mil euros

Depois de ter iniciado o ano com uma “dramática situação financeira”, a fundação quer apostar na obtenção de “novos apoios”

Inês Boaventura / 30-7-2015 / PÚBLICO

A Câmara de Lisboa decidiu atribuir 150 mil euros à Fundação Ricardo do Espírito Santo Silva (FRESS), instituição cultural cujo “modelo de funcionamento” e “sustentabilidade” ficaram em causa com a queda daquele que era o seu “principal mecenas”, o Grupo Espírito Santo (GES).
A proposta, assinada pelo presidente do município, Fernando Medina, foi aprovada na reunião camarária da passada semana, com a abstenção do PCP e os votos favoráveis dos restantes partidos. Nenhum dos vereadores presentes se pronunciou sobre o documento, que prevê a celebração de um protocolo com aquela instituição e a transferência do montante já referido “com vista ao desenvolvimento das suas actividades em 2015”.
Na proposta, Fernando Medina sublinha que a fundação “é uma instituição cultural de forte cariz patrimonial, cujo projecto, caso único na Europa e raro a nível mundial, é reconhecido nacional e internacionalmente como de inquestionável relevância cultural”. “A originalidade e singularidade desta instituição residem na articulação entre as suas quatro vertentes — museus, escolas, oficinas, conservação e restauro — em torno das artes decorativas”, acrescenta. Segundo o autarca socialista, desde “a crise” do GES, “em Julho de 2014”, “os órgãos da fundação têm adoptado uma série de medidas destinadas a enfrentar a nova situação”, entre as quais “a implementação de uma nova estratégia de sustentabilidade da FRESS assente, entre outros aspectos, na expansão, diversificação e inovação das fontes de receitas próprias”.
“Quer o conselho de curadores quer o conselho de administração têm efectuado diversas diligências junto de entidades públicas e privadas (empresas e particulares), no sentido de tentar obter novos apoios e de estabilizar algum financiamento por esta via”, diz Fernando Medina, sustentando que “é competência da Câmara de Lisboa apoiar ou comparticipar, pelos meios adequados, no apoio a actividades que contribuam de forma significativa para a dinamização cultural da cidade”.
Nos termos do protocolo que vai ser firmado com a autarquia, a fundação compromete-se, entre outros aspectos, a “possibilitar a frequência, por parte de um trabalhador indicado pelo município, de workshops/acções de formação por si promovidas” e a “oferecer desconto de 50% no valor de entrada no Museu de Artes Decorativas aos funcionários” da câmara.
Como anexo à proposta camarária foi distribuído aos vereadores o Plano de Actividades da fundação para 2015. Nele lembra-se a “dramática situação financeira com que se iniciou o ano”, fruto do “contexto nacional e internacional” e do facto de a fundação ter deixado de contar “com as suas principais fontes de fontes de financiamento mecenático”. Uma conjugação de factores que, diz-se, “significa que o modelo de funcionamento se tornou insustentável e implica o desenhar de uma nova estratégia de sustentabilidade da FRESS, assente, entre outros aspectos, na expansão, diversificação e inovação das fontes de receitas próprias”.
“Não deixaremos, naturalmente, de envidar todas as diligências no sentido de tentar obter novos apoios mecenáticos, quer de empresas quer de particulares”, acrescenta-se no Plano de Actividades, no qual se refere também que “um grande esforço será canalizado para o desenvolvimento de uma estratégia comercial razoavelmente agressiva”.

O PÚBLICO não conseguiu falar com Conceição Amaral, que é desde Janeiro deste ano presidente do conselho de administração da fundação.

A realidade é de direita – parte II / JOÃO MIGUEL TAVARES

O imobilizado é Pacheco, que só por vesguice não vê que quando há um tremor de terra todos abanam, da base ao topo.”
JOÃO MIGUEL TAVARES

A realidade é de direita – parte II
JOÃO MIGUEL TAVARES 30/07/2015 - PÚBLICO

Quando não se faz nada, fica-se pior a cada dia que passa. A Grécia que o diga.

O meu texto da semana passada intitulado “A realidade é de direita” mereceu respostas por parte de Miguel Esteves Cardoso e de José Pacheco Pereira.

Em relação às objecções filosóficas do Miguel tenho pouco a opor, excepto no ponto em que ele recorre à velha dicotomia pobres vs. ricos para descrever a situação europeia em 2015. A querer estabelecer opostos, opte-se por ricos vs. classe média, porque os verdadeiros pobres são os que morrem silenciosamente no Mediterrâneo, a tentar chegar à Europa de todas as crises. Esquecemo-nos demasiadas vezes disso.

Já Pacheco Pereira decidiu, como é seu hábito, trocar aquilo que eu escrevi por aquilo que lhe dava jeito que eu tivesse escrito, de modo a repetir pela enésima vez as suas profecias apocalípticas e a lançar-se contra os moinhos da “direita radical”, a que alegadamente pertenço. Pacheco faz questão de sublinhar a “profunda inanidade intelectual” das minhas posições e alcandora o TINA a uma nova filosofia do “fim da história”, coisa que nunca defendi. Mas o que mais me espanta é isto: como é que um homem tão culto e afogado em Marmeleiras de História de Portugal não percebe como é velha e relha esta sua perpétua, incansável e desproporcionada resmunguice contra o estado do mundo.

Pacheco é mais um dos “revolucionários do statu quo”: tem um discurso muito radical sobre o nosso presente, clamando por grandes mudanças – só que, ao contrário do revolucionário tradicional, o objectivo de tanto esforço não é chegar aos amanhãs que cantam, mas recuperar os ontens que cantaram. De facto, se o revolucionário do statu quo tem a habitual dimensão utópica, nomeadamente nas exigências – a maior parte delas justíssimas – de uma modificação radical no funcionamento do capitalismo, ele está ao mesmo tempo satisfeito com o seu passado recente, e por isso aquilo que exige é isto: que não se toque na classe média enquanto não se mudarem as regras do capitalismo selvagem e de compadrio.

Esta posição parece racional, e está aparentemente do lado dos desfavorecidos contra os privilegiados, mas tem um problema inultrapassável: não se pode pôr em prática em países brutalmente endividados, que precisam do capitalismo que hoje existe, seja bom ou mau, para pagar as suas contas. Donde, 100% boas intenções, 0% pragmatismo. Por muito que Pacheco Pereira tente travar o mundo com os pés, ele continua a girar, e como qualquer endividado bem sabe, a inacção não é solução. Quando não se faz nada, fica-se pior a cada dia que passa. A Grécia que o diga. Daí a necessidade de agir – e daí o TINA.

Porque o TINA, ao contrário do que sugere Pacheco Pereira, não é nenhuma nova versão do “fim da história”, nem qualquer satisfação com o estado do mundo, e muito menos um convite à imobilidade, até porque há sempre alternativa para a Grécia e para Portugal: sair do euro. Bem ao contrário, o TINA sempre foi um argumento para cerrar dentes e andar para a frente, para se reganhar uma liberdade que permita maiores possibilidades políticas. O imobilizado é Pacheco, que só por vesguice não vê que quando há um tremor de terra todos abanam, da base ao topo. Basta olhar à volta: desde o 25 de Abril que os privilegiados não eram tão atingidos em Portugal. A fuga fiscal diminuiu. O BES caiu. Sócrates está preso. Salgado está preso. As investigações de corrupção não param. Chega? Não chega. Mas chega para mostrar o quão patética é a teoria de que a austeridade só serve para proteger o “sistema”.

Golpada e humilhação do PS em Coimbra / VICTOR BAPTISTA

 “António Costa precisava de um PS unido e mobilizado para vencer as eleições. O exemplo de Coimbra fala por si. E o que se passou ao longo do país foi politicamente muito preocupante. António Costa tem de vencer as eleições legislativas com uma confortável maioria no seguimento do que ele e os seus apoiantes prometeram na campanha interna. E na base dessa promessa António José Seguro foi afastado! Se não vencer será evidentemente o único responsável.”
VICTOR BAPTISTA

Golpada e humilhação do PS em Coimbra
VICTOR BAPTISTA 30/07/2015 – PÚBLICO

António Costa precisava de um PS unido e mobilizado para vencer as eleições. O exemplo de Coimbra fala por si.

A lista de candidatos a deputados imposta a Coimbra pelos órgãos nacionais do PS não cumpriu o n.º 5,do art..º 79, dos Estatutos, que na íntegra passo a transcrever:

“A Comissão Política Nacional, sob proposta do Secretário-Geral, tem o direito de designar candidatos para as listas de Deputados à Assembleia da República, tendo em conta a respectiva dimensão, indicando o seu lugar de ordem, num número global nunca superior a 30% do número total de deputados eleitos na última eleição em cada círculo eleitoral”.

Ora, como no último acto eleitoral foram eleitos apenas três deputados, a Comissão Política Nacional só poderia incluir um único candidato, mas contrariando as normas estatutárias incluiu três e alterou o posicionamento de um.

Acresce que, a possibilidade de avocação da lista por parte da Comissão Política Nacional só poderia ser possível nos termos do nº7, do citado art.º 79, que também transcrevo:

“Quando a Comissão Política Nacional considerar que uma lista de candidatos a Deputados à Assembleia da República, aprovada em Comissão Política da Federação, não cumpre os critérios e/ou as metodologias estabelecidos no número anterior, pode, por maioria dos membros em efectividade de funções, avocar a deliberação relativa à composição da lista”.

Não houve avocação da deliberação porque os critérios e metodologias foram cumpridos e, sobretudo, porque a Comissão Política Nacional não deliberou explicitamente sobre a avocação da lista de Coimbra.

A CPN teria de fundamentar a avocação para apresentar uma nova lista e mesmo essa nova lista teria de respeitar o estipulado no citado art.º 79. Na realidade apenas se limitaram a aprovar a lista que alteraram numa deliberação em desconformidade com os Estatutos. As votações dos membros da CPN, ainda que decisões políticas, têm necessariamente de cumprir as disposições estatutárias. Imagine-se as consequências políticas para o PS da possibilidade de alguns dos interessados prejudicado decidir recorrer da decisão para os órgãos próprios podendo chegar ao Tribunal Constitucional?

Os factos traduzem uma golpada e a humilhação do PS em Coimbra.

Fui Presidente da Federação, Adjunto e Presidente da Concelhia muitos anos e nunca assisti a uma situação semelhante de tamanho ultraje ao PS de Coimbra e, principalmente, de violação dos estatutos. Concorde-se ou não, os socialistas e os portugueses merecem respeito. Os portugueses são muito sensíveis à intolerância e arrogância.

Quando fui Presidente da Federação passei por momentos delicados na feitura de listas para deputados. Em 2005 até recebi “ameaças” telefónicas para incluir personalidades universitárias. Não as valorizei mas, ainda hoje, reconheço a animosidade dessas pessoas, o que demonstra uma grande falta de nobreza. Não foi por pressões internas ou externas que as listas não foram aprovadas. E os resultados eleitorais conseguidos atestaram a justeza das decisões.

Recordo as bonitas palavras de Torga: “passa na rua um cortejo comandado por alguns cabecilhas. Como regentes de orquestra, são eles que regulam os vivas e os morras…”.

A política é, porventura, o único espaço em que se morre e se renasce.

Adormecidos por Álvaro Beleza, que na última da hora recusou e assumiu uma atitude digna, foram muitos os “seguristas” que sucumbiram por acreditarem num esforço autêntico de unidade do PS promovida por António Costa. A unidade que reivindicou a Seguro. Que bem prega “Frei Tomás”!

A tão propalada renovação de listas mais parece uma remoção de “seguristas”. E vislumbro no país, Beja, um único cabeça de lista afecto a Seguro. A renovação só existiu nos “opositores” a Costa.

António Costa precisava de um PS unido e mobilizado para vencer as eleições. O exemplo de Coimbra fala por si. E o que se passou ao longo do país foi politicamente muito preocupante. António Costa tem de vencer as eleições legislativas com uma confortável maioria no seguimento do que ele e os seus apoiantes prometeram na campanha interna. E na base dessa promessa António José Seguro foi afastado! Se não vencer será evidentemente o único responsável.


Economista, ex-deputado do PS

O “estranho caso” da torre de Lisboa que “não pára de crescer”





O “estranho caso” da torre de Lisboa que “não pára de crescer”
INÊS BOAVENTURA 28/07/2015 - PÚBLICO

O cálculo da edificabilidade atribuída ao promotor da torre que vai nascer na Fontes Pereira de Melo e o recurso à figura dos créditos de construção continuam a levantar dúvidas na assembleia municipal.

Já estou vacinado quanto a essa matéria”, disse ainda, referindo-se a dúvidas que têm sido levantadas quanto a eventuais favorecimentos seus ao BES, acrescentando que é “primo direito” e “amigo” de Ricardo Salgado.

Há O Estranho Caso de Benjamin Button, personagem da literatura e do cinema que “nascia e depois ia ficando cada vez mais novo e encolhendo”, e depois há “o estranho caso da torre da Fontes Pereira de Melo”, que “a todo o tempo vai crescendo, ganhando pisos e área”.

A comparação foi feita pelo BE na Assembleia Municipal de Lisboa, órgão no qual deputados de vários partidos manifestaram dúvidas sobre o processo que envolve o licenciamento da construção de um edifício com 17 andares em Picoas.

Aquilo que estava em discussão na assembleia era a proposta camarária (que acabou por ser aprovada por maioria) de consagrar à reabilitação de edifícios de habitação no Bairro Padre Cruz, na freguesia de Carnide, uma verba de 2,774 milhões de euros. Esse é o valor que o município prevê arrecadar com a venda de créditos de construção ao promotor do projecto imobiliário que vai ser desenvolvido no gaveto da Avenida Fontes Pereira de Melo com a Avenida 5 de Outubro.

Globalmente, os deputados manifestaram a sua concordância com essa intenção, mas não deixaram de verbalizar as dúvidas que têm relativamente à maneira como foi calculada a edificabilidade atribuída ao promotor (17 mil m2) e à forma como lhe foi permitido que fizesse essa edificabilidade crescer de duas formas: através da atribuição pela autarquia de créditos de construção pela “integração de conceitos bioclimáticos e de eficiência na utilização dos recursos e da eficiência energética nos edifícios” (mais 2300 m2) e da venda de créditos de construção no valor de 2,774 milhões de euros (mais 3900 m2).

A essas dúvidas, alguns deputados acrescentaram outras, relacionadas com o facto de a um anterior proprietário do terreno em causa ter sido transmitido pelo município, em 2011, que não poderia construir no local mais do que de 12.377 m2, em sete pisos acima do solo, caso apostasse em comércio e serviços. Uma situação que o PÚBLICO já noticiou e cuja diferença face à situação actual a câmara tem justificado com a entrada em vigor, em 2012, de um novo Plano Director Municipal (PDM) e de um regulamento municipal de “incentivos a operações urbanísticas com interesse municipal”.

Essa explicação não convenceu o bloquista Ricardo Robles, que usou a comparação com a história do personagem interpretado no cinema pelo actor Brad Pitt para defender que se assiste aqui a um “estranho caso” de uma torre que “ainda não saiu do papel mas não pára de crescer”. Considerando que este processo “é fruto da política urbanística do executivo, fruto do PDM [Plano Director Municipal] e respectivos regulamentos”, o deputado lamentou que o presidente da Câmara de Lisboa “assine por baixo” aquilo que o vereador do Urbanismo, Manuel Salgado, decide.

Também Victor Gonçalves questionou vários aspectos deste processo, nomeadamente o facto de se ir permitir um aumento de edificabilidade com base num critério (o de valoração de conceitos bioclimáticos e de eficiência na utilização de recursos e de eficiência energética nos edifícios) que só trará benefícios para quem vier a trabalhar na torre e “não para a comunidade”. “É para valorizar o prédio, é uma forma de marketing”, afirmou o deputado do PSD, acrescentando que isso não respeita “o espírito” com que a assembleia municipal aprovou o regulamento que prevê a atribuição de créditos de construção.

Pelo PEV, Sobreda Antunes disse, referindo-se ao facto de a receita com a venda de créditos ir ser aplicada na requalificação do Bairro Padre Cruz, que “apesar de a intenção ser boa” o seu partido não pode aceitar que tal seja feito “com recuso a estas negociatas”.

Já Fábio Sousa, que preside à Junta de Freguesia de Carnide, fez saber que o PCP não se sente “minimamente confortável com a ausência de resposta” a algumas das questões levantadas, mas lembrou que o investimento naquele bairro municipal “não só é útil e necessário, como é bastante urgente”. “O bairro precisa de ser acarinhado, de um olhar diferente, precisa que o processo de regeneração em curso não fique suspenso”, afirmou.

Presente na reunião da assembleia municipal que se realizou esta terça-feira, o deputado independente Nunes da Silva não usou da palavra, mas do parecer que a Comissão de Ordenamento do Território produziu sobre este tema constam várias pergunta suas sobre “o modo como foi definida a edificabilidade” atribuída pela câmara ao promotor. Perguntas que já no fim da discussão o autarca disse ao PÚBLICO que não considerou que tivessem ficado esclarecidas com a intervenção de Manuel Salgado.

Nessa intervenção, o vereador do Urbanismo afirmou que o terreno em causa “não foi entregue ao BES”, mas sim “ao Fundo Flit, que pertence a todos os bancos nacionais e no qual o Novo Banco tem uma participação de cerca de 10%”. “Já estou vacinado quanto a essa matéria”, disse ainda, referindo-se a dúvidas que têm sido levantadas quanto a eventuais favorecimentos seus ao BES, acrescentando que é “primo direito” e “amigo” de Ricardo Salgado.


Em defesa da proposta camarária surgiu também o socialista André Couto, que defendeu que o executivo usou neste processo os meios de que dispõe “de forma transparente e legítima”. O autarca sublinhou que os deputados municipais têm “uma função política, e não técnica”, não lhes competindo portanto “estar a fiscalizar cálculos” feitos pela câmara.  

Um elevador para subir à Ponte 25 de Abril e ver a vista



Será este o aspecto do futuro elevador da ponte (imagem manipulada)

Um elevador para subir à Ponte 25 de Abril e ver a vista
ISABEL SALEMA 28/07/2015 - PÚBLICO

A ideia em estudo é monumentalizar a ponte, uma das imagens mais icónicas de Lisboa. Um elevador ao nível do tabuleiro dos carros com vista para Belém e um pólo expositivo no solo para contar a história de uma ponte.

O ano 2016 pode ser aquele em que se vai poder subir de elevador na Ponte 25 de Abril, em Lisboa. O que está a ser estudado pelas Infra-Estruturas de Portugal é um elevador que chegue aos 70 metros de altura a partir da base do pilar de Alcântara, aquele que tem gravado o nome da ponte e que neste momento está parcialmente coberto com uma publicidade.

A empresa pública Infra-Estruturas de Portugal está à procura de parceiros para o projecto, inclusive para o investimento. Há muitos contactos feitos, sabe o PÚBLICO, mas a direcção de comunicação considera prematuro adiantar pormenores sobre o projecto.

Segundo uma fonte ligada ao processo, o objectivo é “criar um pólo de atracção turística e cultural, em que o elevador seria apenas uma das vertentes”. Mas a exploração do pólo e do elevador não se adequa ao perfil das Infra-Estruturas de Portugal, cuja actividade está centrada na gestão das infra-estruturas rodoviárias e ferroviárias, por isso seriam necessários parceiros capazes de desenvolver e gerir este novo equipamento, numa colaboração entre várias entidades.

Ao que o PÚBLICO apurou, o novo pólo da ponte pode ocupar parte do terreno livre à volta do pilar de Alcântara, um espaço generoso cujo acesso, actualmente vedado, se faz pela Av. da Índia, ao lado do Hotel Vila da Galé Ópera. O núcleo contaria a história deste monumento inaugurado em 1966, a partir do lado de Almada, pelo Presidente da República, almirante Américo Tomás, o presidente do conselho, António de Oliveira Salazar, e pelo cardeal Cerejeira, patriarca de Lisboa. Nessa altura chamava-se Ponte Salazar, em homenagem ao líder da ditadura do Estado Novo, nome alterado para o actual depois da revolução de Abril.

O desejo, aliás, é que a inauguração do pólo e do elevador seja uma espécie de Parabéns a você quando passarem 50 anos sobre a inauguração da ponte, a 6 de Agosto de 2016.

O elevador, que poderá subir até à altura do tabuleiro rodoviário, como mostra a fotografia manipulada a que o PÚBLICO teve acesso, “ocuparia necessariamente um espaço reduzido”, explica a mesma fonte. A hipótese mais provável é que seja implantado do lado de Belém, tentando “esbater ao máximo a sua existência na estrutura”. Desse lado, se tudo correr conforme o previsto, ficará umas poucas dezenas de metros acima do Padrão dos Descobrimentos, que sobe até aos 56 metros. Já na outra margem, partindo de uma cota mais alta, está o Cristo-Rei, cujo elevador chega aos 82 metros de altura.

Em Março deste ano, a Direcção-Geral do Património Cultural (DGPC) abriu o processo de classificação da Ponte 25 de Abril, cujo comprimento total ultrapassa os 3200 metros e tem uma altura máxima de 190,5 metros com as duas torres. No processo agora a ser analisado pela DGPC, a ponte é considerada uma das “obras de engenharia civil mais marcantes de Lisboa e, certamente, de Portugal”.

A direcção-geral, que começou a estudar o possibilidade de vir a classificar a ponte ainda em 2013, confirmou ao PÚBLICO que, no âmbito das comemorações do 50.º aniversário, recebeu para sua apreciação “um projecto para a construção de um elevador exterior num dos pilares da ponte”, projecto esse que aprovou a 15 de Janeiro deste ano.

Quanto à classificação da própria ponte, nada está ainda decidido, garante a assessora de comunicação da DGPC, Maria Resende. O procedimento está na segunda fase, que corresponde ao “estudo, análise e reflexão para fundamentar uma tomada de decisão relativamente à graduação e categoria de classificação” (é nesta fase que os técnicos decidem, por exemplo, se deverá ser considerada monumento nacional).

Dúzia de projectos
No Sistema de Informação para o Património Arquitectónico (SIPA), recentemente integrado na DGPC, escreve-se que esta “é uma ponte atirantada de tipo harpa”, suspensa, feita de ferro e aço. As duas torres sustentam os cabos, que, por sua vez, sustentam os dois tabuleiros, o superior, rodoviário, com seis vias, e o inferior, para comboios, com duas vias. Os cabos amarram-se a maciços de betão nas duas margens.

Esta foi a primeira ponte a ligar as duas margens do rio Tejo junto a Lisboa, resultado de vários projectos que foram surgindo ao longo dos séculos XIX e XX. O SIPA diz que, na altura em que foi construída, era a segunda maior ponte suspensa do mundo, sendo várias as “afinidades” com a Golden Gate de São Francisco, inaugurada em 1937. Tem a mesma arquitectura e a mesma cor.

No registo do SIPA relativo à cronologia são varíadíssimos os projectos antes da adjudicação em 1962 e vê-se como a ideia de unir as duas margens do Tejo na zona de Lisboa ocupou, durante mais de um século, a imaginação de muita gente. A primeira ideia recua até 1876, ano em que Alexander Bell pantenteou o telefone e nasceu em Portugal a Caixa Geral de Depósitos. É da autoria do engenheiro Miguel Pais, que com uma ponte semelhante à de Viana do Castelo quer ligar a zona do Grilo (Beato) à do Montijo. Doze anos depois, um engenheiro americano, chamado Lye, propõe desenhar uma ponte entre Almada e a Rua do Tesouro Velho, actual Rua António Maria Cardoso, na zona do Chiado, fazendo provavelmente uma linha em direcção ao Cais do Sodré. Em 1889, o traçado proposto por dois engenheiros franceses é mais fácil de imaginar, tendo em vista a cidade actual, e faz-se entre a Rocha Conde de Óbidos e Almada, através de uma ponte de arcadas. Várias décadas depois, em 1951, o engenheiro espanhol Peña Boeuf propõe a construção de uma ponte suspensa entre Almada e o Alto de Santa Catarina.

Mas só em 1959 será criado o Gabinete da Ponte sobre o Tejo e lançado um concurso internacional. O contrato para a execução da obra foi assinado com a United States Steel Corporation em 1961. A ponte começou a ser construída no ano seguinte e foi terminada seis meses antes do previsto no início do mês de Agosto.

Ainda não é certo que o elevador esteja pronto em Agosto de 2016, a tempo do aniversário. Muita coisa está em aberto e o decisivo agora é encontrar parceiros. Quanto ao ponto de chegada do elevador, uma varanda ao nível do tabuleiro rodoviário, é provável que não cheguem a caber dez pessoas. Tudo tem de ficar bem “escondido para não causar distracções” nos condutores.

com Lucinda Canelas


Notícia actualizada às 15h55 para acrescentar as fotografias manipuladas que mostram como será o novo elevador e o núcleo interpretativo